Les amendements de Bruno Questel pour ce dossier
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Voilà un an, nous étions dans ce même hémicycle pour étudier et adopter deux textes importants portant réforme de toutes les questions politiques.
Je ne sais pas s'il s'agit du vice et de la vertu, mais si vous-mêmes aviez été excellents dans l'exercice du pouvoir que vous avez détenu dans les trente à quarante années précédentes, le résultat de juin dernier aurait peut-être été différent...
Une chose est claire, en revanche : par chacune de vos expressions, vous démontrez, mes chers collègues, que vous ne souhaitez pas que nous reprenions nos débats, et non pas parce que, telles de nouvelles vierges effarouchées,
vous seriez, comme l'a justement dit le président Ferrand, enclins à représenter la seule vertu, mais parce que vous souhaitez voir échouer cette réforme constitutionnelle que vous craignez.
La chose essentielle, mes chers collègues, dans chacune de vos interventions, est que vous montrez que vous ne respectez pas la séparation des pouvoirs, que vous ne respectez pas les institutions. Finalement, une chose est maintenant claire et certaine pour chacun d'entre nous : par chacune de vos turpitudes et de vos interventions, vous démon...
Je rappelle cependant qu'il a suffi d'une journée pour que la commission des lois se voie attribuer les pouvoirs d'une commission d'enquête, ce qui est une première dans l'histoire de nos institutions.
Je ne vous ferai pas l'offense, mes chers collègues de l'opposition multiple et variée, de rappeler ici que l'actualité politique de ces trente dernières années a été émaillée de multiples faits qui auraient pu justifier que de telles mesures soient prises : or cela a toujours été refusé.
… ainsi que dans celui des candidats de La République en marche aux élections législatives. Or, ne vous en déplaise, nous représentons ici la majorité parlementaire qui soutient le Président de la République, le Gouvernement et la majorité présidentielle.
Nous le savons, plusieurs éléments de cette réforme constitutionnelle vous gênent profondément : vous adoptez donc aujourd'hui des postures, et les masques tombent à chacune de vos interventions.
En matière de barbouzes, je pourrais vous renvoyer à l'Histoire, monsieur Pradié. N'employez pas de grands mots lorsque vous ne les maîtrisez pas.
Nous sommes ici pour travailler. À cet égard, notre collègue Sébastien Jumel a été très clair tout à l'heure en affirmant que l'ordre du jour était caduc. Une nouvelle fois, les masques tombent : vous ne voulez pas de cette réforme car elle vous place face à vos multiples contradictions et vous met au pied du mur.