Les amendements de Caroline Abadie pour ce dossier
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Si nous avions pu travailler, nous aurions pu étudier, par exemple, l'article 4, qui vise à favoriser les discussions sur le fond des textes en séance et d'éviter les redites. L'idée de cet article est de rééquilibrer le travail entre la commission et la séance publique.
Le travail au sein des commissions a su évoluer, tout comme la médiatisation de nos travaux : il est important d'insister sur cet aspect. Le débat sur les amendements en commission ne saurait être considéré comme une sorte de sous-travail parlementaire. Proposer un amendement en séance plutôt qu'en commission ne saurait lui donner un lustre par...
Voilà ce que propose l'article 4 ; voilà ce que nous soutiendrons pour défendre notre réforme constitutionnelle. Je suis triste de constater que ceux qui n'ont pas réussi à réformer la France depuis trente ans refusent de se réformer eux-mêmes.
Vous nous parlez de respect de nos institutions. Nous sommes tellement d'accord ! Quel respect avez-vous pour notre institution ? Vous voudriez rouvrir le droit d'amendement…
Il y a déjà eu plus de 2 300 amendements : cela en dit long sur votre volonté d'obstruer notre travail.
Cela en dit long aussi sur vos capacités. Vous voulez légiférer dans l'émotion. Mon Dieu ! Depuis trois jours, une minorité de députés assiège notre assemblée, contre l'avis, contre la volonté de la majorité de la représentation nationale !
Si vous respectiez nos institutions, si vous respectiez les Français, vous laisseriez reprendre le débat sur les institutions, car nous avons du travail !
Les faits qui nous occupent aujourd'hui sont graves et personne ici ne minimise leur gravité. Malheureusement, j'ai l'impression que vous êtes nombreux à vouloir changer de vocation pour devenir procureurs, juges, chroniqueurs judiciaires ou journalistes.
Hier, chers collègues, nous avons créé cette commission d'enquête à l'unanimité. Je vous pose donc plusieurs questions : allons-nous laisser cette commission d'enquête, qui se réunit ce soir, travailler sereinement
ou cet hémicycle devra-t-il devenir l'écho de vos fils Twitter ? Doit-on, comme à l'école, interdire le portable dans l'hémicycle pour travailler sereinement ?
Quel est le sens du travail de cette commission si vous condamnez l'État de droit, comme je l'entends faire depuis ce matin ?
Nous sommes les représentants de la nation et nous avons la responsabilité de faire le jour sur ces événements, car nous voulons, nous aussi, la vérité. Nous avons cependant une autre responsabilité : reprendre le travail et débattre de cette réforme constitutionnelle.
Chers collègues, où sont passés vos bons arguments sur le fond ? Où est passé le débat d'idées ?