Les amendements de Caroline Fiat pour ce dossier

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Monsieur le ministre des solidarités et de la santé, la France ne s'est pas remise du confinement. Derrière les fermetures et les mesures fortes qui reviennent pour faire face à la recrudescence du virus, il y a le souvenir : chaque Français se souvient de ce printemps sans masques, sans blouses, sans protections, pour des soignants qui luttaie...

Or nos soldats de la santé manquaient terriblement d'équipement. Hier, il n'y avait pas de masques ; demain, ils seront trop chers à financer pour les professionnels de santé. En effet, à compter du 5 octobre prochain, les infirmières libérales ne pourront plus bénéficier des dotations de l'État pour se masquer ! Dans le même temps, les prix e...

Les professionnels sont victimes du dogme de la concurrence libre et non faussée. Vous promettiez pourtant d'aider le monde de la santé, quoi qu'il en coûte ! En fin de compte, ce sont les spéculateurs qui décident des prix.

Et que dire du cadeau fait aux laboratoires ? Alors que le Parlement avait voté l'obligation de stocker pendant quatre mois des médicaments d'intérêt thérapeutique majeur, ce délai pourrait être ramené à deux mois, voire un seul ! Cette mesure est contraire à l'intérêt général !

Le bon sens consisterait à se prémunir contre une seconde vague, non à chercher à reproduire ce qui n'a pas fonctionné pendant la première.

C'est une lourde différence entre votre conception, votre vision de la santé et la nôtre. Vous vous soumettez à la spéculation et aux laboratoires, faisant fi de l'intérêt sanitaire des Français. Quand donc allez-vous sérieusement ériger l'intérêt sanitaire des Français en priorité nationale ?

Vous ne prévoyez donc rien pour les infirmières libérales : elles devront payer leur équipement de protection individuelle, et vous en remercient.

Et, pour ce qui est du passage de la durée de stockage de quatre à un mois, non, je ne suis pas d'accord.