Les amendements de Caroline Fiat pour ce dossier
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Toutes les situations doivent être prises en compte. Certains étudiants, qui souhaitent interrompre quelque temps leurs études, pourront le faire grâce au maintien de leur bourse. D'autres n'en ont pas envie et peuvent n'avoir, au contraire, qu'une hâte, celle d'achever leurs études pour entrer enfin dans la vie active. Bien sûr, rien n'oblige...
Cela peut arriver ! Je suppose que, pour avoir tous passé des entretiens d'embauche, vous en connaissez les difficultés.
À vous entendre, personne n'aurait la moindre difficulté en France à passer des entretiens d'embauche. Nous ne vivons décidément pas dans le même monde !
Je souhaite préciser un point car nous n'avons peut-être pas tous compris le sens de notre fonction. Nous sommes ici pour légiférer, donc pour examiner toutes les implications possibles des textes dont nous discutons. Oui, j'assume de ne pas être là seulement pour m'intéresser à ce qui est positif dans vos propositions. Je suis là pour envisage...
Cet amendement vise à demander un rapport sur les coûts de la mobilité ; il serait important que ce rapport aborde aussi les conséquences psychologiques pour les étudiants qui se retrouvent ainsi éloignés de leurs parents.
Hier soir, pendant que nous discutions ici, une jeune étudiante en médecine s'est suicidée à Marseille. Peut-être lui demandait-on trop de réussite ?
Comment cela ? Je rends hommage à cette jeune fille, et je profite de l'occasion pour parler du besoin de soutien psychologique des étudiants en mobilité. Je ne vois franchement pas ce qu'il y a là d'outrageant.
On ne peut que se féliciter de cette décision. Toutefois, il faudrait aussi que l'accès aux soins soit gratuit et égalitaire, sans aucun préjudice. Voilà ce à quoi aspire le groupe La France insoumise.
Si, comme cela a été souligné, beaucoup d'étudiants ne se soignent pas, ce n'est pas à cause d'un problème de sécurité sociale ou de mutuelle étudiante, c'est parce qu'ils n'ont pas 23 euros à sortir pour payer la consultation. Vous évoquez une économie de 217 euros, mais il serait bon que les choses soient dites clairement : il s'agit en réali...
En entendant les explications que vous avez données sur plusieurs amendements, je suis surprise de ne pas entendre citer le diplôme d'accès aux études universitaires – DAEU – , que j'ai moi-même passé en vue de commencer mes études. Quelle sera la priorité ?
Mme Buffet vient de le dire, ces amendements ne feraient qu'aggraver la situation. Par ailleurs, je ne sais pas ce qu'ils prévoient pour les titulaires d'un diplôme d'accès aux études universitaires : vous n'avez pas répondu à ma question ! Je vous interroge donc à nouveau : est-ce que, titulaire d'un diplôme d'accès aux études universitaires, ...
Dans la vie, il n'y a rien de tel que des exemples concrets. Je vous parlerai de Fabien, mon collaborateur parlementaire à temps partiel.
Il a commencé par un CAP de peintre en bâtiment, un BEP vente et un baccalauréat professionnel en alternance avec la SNCF, avant d'entrer, grâce à l'obtention de ce bac pro, à la faculté, où il a obtenu une licence en sociologie et un master à l'EHESS – École des hautes études en sciences sociales. Il prépare actuellement une thèse de doctorat.
Cathy, elle, qui est actuellement en bac pro dans ma circonscription, est venue au mois de novembre faire un stage. Elle reviendra au mois de janvier. Le parcours de Fabien, dont elle a pris connaissance, lui a redonné confiance tout en lui rappelant le but de l'école. Malheureusement, Cathy ne pourra pas suivre d'études après le baccalauréat ...
Le mot « réussite » est destructeur, dans notre société, et les échecs sont une très bonne école. Un échec permet de travailler sur soi. Un échec permet de rebondir.
Vous avez devant vous une personne qui a connu des échecs : j'ai échoué au baccalauréat, je n'en ai pas honte. J'ai fait mon chemin. J'ai repassé mon baccalauréat à trente ans puis intégré l'IFAS – institut de formation d'aide-soignant. J'ai un beau parcours professionnel et j'en suis fière. Tout cela, je l'ai acquis non par ma réussite scolair...
On doit jouer sur les mots… Chaque bachelier pourra poursuivre des études universitaires, mais pas nécessairement celles qu'il aura choisies ! Pourtant, on peut avoir échoué au lycée, avoir vécu une seconde ou une première difficile, puis se dire un jour, pardon d'être vulgaire, qu'on a merdé mais que maintenant on a envie de se donner à fond p...
Bien sûr, personne n'a jamais eu des parents qui font louper une année scolaire en divorçant ? Bien sûr que si, et les notes descendent en flèche ! Il faut arrêter de se focaliser sur ces exemples-là. Tous les jeunes méritent d'accéder aux études qu'ils ont choisies.