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Vigilance sanitaire


Les interventions de Caroline Fiat


Les amendements de Caroline Fiat pour ce dossier

20 interventions trouvées.

Mercredi, en vous écoutant, nous avons décelé plusieurs incohérences – ce n'est pas la première fois. Évidemment, c'étaient les oppositions qui étaient arc-boutées, obtuses, qui ne voulaient pas comprendre. Pis encore, les oppositions irresponsables ne se rendraient pas compte du danger du virus. Sérieusement, vous en êtes encore là ? Revenons...

Vous refusez la territorialisation pour lever le passe sanitaire, qui serait ingérable selon vous, mais vous territorialisez déjà : dans l'Hexagone, les soignants non vaccinés sont suspendus dans une période où l'on en manque cruellement – d'ailleurs, dès le mois de juillet, nous vous avions prévenu que c'était la pire des idées ; en Guyane, co...

Autre mesure territorialisée : l'obligation du port du masque des enfants à l'école qui peut être levée en fonction du taux d'incidence dans le département. Pourquoi ne pourriez-vous pas faire de même avec le passe sanitaire ? Aucune réponse. Autre incohérence et non des moindres : l'accès aux informations relatives au statut vaccinal des enfa...

faute d'avoir réussi à être convaincants, vous punissez les non-convaincus. Vous pensez pouvoir sauver la face en déployant la seule méthode que vous connaissez : la répression. Il faut croire que votre seule stratégie, c'est le chaos. Avec vous, c'est désormais le coup d'État d'exception permanent ; pour nous, c'est non !

Ce passe paraît de plus en plus aberrant, compte tenu de l'absence totale de planification du Gouvernement pendant la crise sanitaire. Les absurdités s'enchaînent ! Dans l'annexe 3 de son avis du 5 octobre dernier relative à l'épuisement des soignants, le Conseil scientifique notait un « recours déjà important et en augmentation aux heures sup...

Je n'ai pas parlé de la journée. Ayez un peu de patience. En réponse à cette situation, le Gouvernement a annoncé une enquête.

Plutôt que de nous huer, écoutez-nous ! Il est bien pratique d'enquêter sur soi-même. Qui saigne l'hôpital depuis quatre ans et demi ? Ce n'est pas nous ! Qui bâcle les lois de financement de la sécurité sociale ? Ce n'est pas nous ! Qui n'a jamais réagi face à l'épuisement des soignants ? Ce n'est pas nous ! Qui a mis en place une obligation ...

Madame la ministre déléguée, je vous ai écoutée tout à l'heure au sujet du rappel vaccinal. Si j'en crois la HAS, je peux vous suivre ; seulement, qui parmi nous s'est vu demander son avis sur ce point ?

Vous nous affirmez qu'en l'état actuel des choses, la troisième dose ne constituera pas une condition du passe sanitaire : si le contraire se produit, qui nous assure qu'on nous consultera, puisqu'on ne l'a pas fait avant de commencer à administrer cette dose de rappel ?

Il y a quelques semaines, vous nous disiez que le passe ne serait jamais exigé dans les restaurants ! Vous êtes tous bien gentils…

…et remplis de bonnes intentions, mais il se trouve que l'expérience nous a souvent donné raison et que, précisément, il faut savoir raison garder. Soit vous nous demandez notre aval, ce que vous avez refusé de revenir faire à la fin du mois de février ; soit vous décidez seuls, comme c'est votre coutume depuis le début, mais il vous faudra ass...

De toute façon, nous ne serons jamais d'accord sur le nombre de soignants qui ont été suspendus ou qui ont cessé de travailler car, je le rappelle, certains ont posé des congés, et les comptes épargne-temps ne sont pas intégrés à ce calcul. Si on appelle les soignants à se faire vacciner – et c'est ce que nous faisons –, c'est d'abord pour se ...

La communication est un élément très important. Or on a envoyé de très mauvais signaux pendant la crise sanitaire. Vous mettez au tribunal les soignants que vous applaudissiez à vingt heures : ça commence à être saoulant !

Ce sous-amendement entend défendre la proposition qu'avait faite M. Rupin en commission pour préciser le cadre de l'utilisation du passe sanitaire dans la loi. Même si nous aurions préféré que cet article 2 n'existe pas, c'est vraiment une proposition de bon sens. Je rappelle que selon le taux d'incidence, les enfants ne sont plus obligés de po...

Quand la première vague est survenue, en mars 2020, on nous a demandé à tous l'unité républicaine, et je crois que, sur ces bancs, tout le monde a joué le jeu. Franchement, quand le virus est arrivé, personne ne faisait le malin et n'aurait voulu échanger sa place. Nous avons tous eu peur et, je le répète, tous ont joué le jeu de cette unité ré...

Si nous souhaitons supprimer cet article, c'est parce qu'on n'arrête pas de nous répéter que tout va mieux, que tout est géré, et nous devrions tout de même demeurer dans l'urgence sanitaire. Non ! Monsieur le secrétaire d'État, si tout va mieux, si tout est géré, si vous avez la situation en main, il n'y a plus besoin d'état d'urgence sanitair...

Il est fondé sur l'article 47-1, alinéa 2 du règlement. Monsieur le président, je souhaite appeler votre attention après l'alerte transmise par la présidente Panot au président Ferrand. Le projet de loi dont nous débattons est d'une haute importance, mais il déborde sur le temps prévu pour le projet de loi de financement de la sécurité sociale...

Je voudrais revenir rapidement sur mon rappel au règlement. Au vu du nombre amendements qu'il nous reste à traiter, nous aurons peut-être fini l'examen de ce texte avant le week-end ! La démocratie, c'est plus ce que c'était… Monsieur le secrétaire d'État, lors de la première vague, quand vous aviez confiné le pays, vous avez réussi le pari in...

Nos connexions synaptiques fonctionnent très bien. Mais le plus drôle, c'est quand vous dites : « Nous serions en session extraordinaire. » Amis en marche, parmi les dernières législatures, savez-vous laquelle a battu le record du nombre de sessions extraordinaires ? Nous n'avons été qu'en session extraordinaire avec vous !

Mais si ! Vous n'avez pas été capables de faire un agenda. Nous ne pouvons qu'être favorables à ces amendements.