Les amendements de Caroline Fiat pour ce dossier
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Je voudrais revenir sur l'exemple pris tout à l'heure par notre collègue, qui a énervé beaucoup de monde. Dans notre pays, on en demande toujours plus aux gens dans leur travail, tout en leur donnant de moins en moins de moyens. Par exemple, lorsqu'un soignant doit réaliser un soin sur une personne sans avoir le temps de le faire correctement, ...
C'est la même chose pour les gendarmes et les policiers, à qui l'on demande de faire toujours plus avec moins de moyens, et qui par précipitation se retrouvent dans des situations incontrôlables. Dire cela, ce n'est pas leur manquer de respect, c'est simplement être lucides quant à leur manque de moyens.
J'en viens au contenu de l'amendement. Une expérimentation relative au déclenchement automatique de caméras mobiles lors des contrôles d'identité est en cours. Elle a été instituée par la loi du 27 janvier 2017 relative à l'égalité et à la citoyenneté ; menée depuis février dernier, elle doit durer jusqu'au 1er mars 2018. Le mécanisme faisant ...
Par cet article qui rend temporaires jusqu'en 2021 les dispositions du texte les plus liberticides, contenues dans les articles 1 à 4, le Sénat a voulu faire preuve de compromis et d'une certaine forme de sagesse, en espérant de fait « limiter la casse ». Reste que cet article de repli constitue un recul majeur, puisqu'il assume d'insérer le d...
Il est tard, cela fait de nombreuses heures que nous parlons des mêmes choses et je commence à m'interroger très sérieusement. On nous répète que nous sommes là pour essayer d'arrêter le terrorisme, et on commence à jeter la suspicion sur tout le monde, le personnel des crèches, les enseignants et pourquoi pas toutes les personnes qui discutent...
Ce policier pourra se demander ce qui a changé dans son entourage, mener une enquête. Au lieu de voter des mesures liberticides et de suspecter tout un chacun, on peut avancer, travailler en faisant confiance aux services de police et de gendarmerie, qui savent faire leur travail. Il faut juste des moyens humains. On peut en parler jour et nui...
Je voudrais répondre à Mme Ménard, qui a fait une confusion. En effet, il arrive que des gens souffrant d'une pathologie psychiatrique commettent des actes en pensant que cela les rendra importants, que l'on parlera d'eux dans les médias : à force de fermer des hôpitaux psychiatriques, on en arrive à ce type de cas.
Il existe des gens souffrant de pathologies psychiatriques, et il y a, par ailleurs – on ne dit pas le contraire – des terroristes : il ne faut pas tout mélanger.