Les amendements de Catherine Kamowski pour ce dossier
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Je voudrais d'abord m'adresser à M. Olivier Faure. À titre personnel, je n'accepte pas d'être déclarée coupable sans avoir eu droit à un procès équitable
et c'est un peu comme ça que j'ai compris votre intervention, monsieur Faure. Nous sommes en effet en pleine absurdité puisqu'on juge avant d'avoir écouté les gens…
… et on préjuge de notre culpabilité alors que nous ne faisons que faire notre travail de députés. Tels sont les termes et le ton employés ces derniers temps sur tous les bancs de cette assemblée, que certains, qui semblent se prendre pour des Fouquier Tinville, voudraient transformer en tribunal révolutionnaire et on sait à quels excès cela a ...
Puis-je continuer ? Le professeur d'histoire devrait savoir ce qu'il a à dire. Voilà le problème : c'est ce ton, ce sont ces termes qui abaissent notre assemblée, ce ne sont pas encore ces agissements.
Hier en circonscription, j'ai discuté avec la mère célibataire d'un enfant handicapé qu'elle n'arrive pas à faire accepter en institut médico-pédagogique. À aucun moment nous n'avons parlé de l'affaire sauf à la fin, quand je lui ai dit que je devais prendre le train pour retourner à l'Assemblée. Cette dame, qui a des problèmes autrement plus i...
C'est sans peur, sans crainte et en toute sérénité que je vais essayer de m'adresser à vous pendant quelque deux minutes.
Monsieur Pradié ! Je suis choquée à trois titres au moins – je m'en tiendrai là, faute de temps.
S'il vous plaît ! D'abord, comme députée et membre de la commission des lois, j'ai été choquée ce matin, voire blessée, par la remise en cause de l'accord sur le travail d'enquête auquel nous avons abouti hier soir en commission des lois, un accord que je croyais conclu de bonne foi par tous.
Comme membre de cette commission, j'ai bien l'intention d'obtenir, je veux, comme vous, l'entière vérité sur l'enchaînement des événements et des décisions qu'il nous reviendra d'apprécier en tant que commission des lois – et rien d'autre. Mes chers collègues, nous sommes des législateurs et, en ce moment, des constituants, mais absolument pas ...
Le respect de la Constitution, que nous nous attachons par ailleurs à réviser dans le meilleur intérêt de la nation, nous astreint à suivre les règles que nous nous sommes données, pour que force en reste à l'État de droit.
Pour moi, c'est très important. Comme constituante, je suis choquée par la volonté affichée par certains de ne pas débattre de la loi constitutionnelle, inscrite à l'ordre du jour avec l'accord de tous les présidents de groupe !
C'est un engagement que nous avons pris vis-à-vis de la nation à laquelle nous appartenons tous et toutes ici !