Les amendements de Catherine Osson pour ce dossier
36 interventions trouvées.
Chère collègue, vous proposez de priver de ses crédits le programme « Enseignement privé du premier et du second degrés » afin de financer la médecine scolaire. Je salue votre volonté d'abonder les crédits alloués à la santé scolaire. Toutefois, je suis absolument opposée à la suppression des financements alloués à l'enseignement privé, et surt...
Chère collègue, vous proposez d'abonder le programme « Enseignement scolaire public du second degré » de 324 millions d'euros afin de revenir sur la suppression de 2 650 postes prévue et d'en créer 1 350 supplémentaires. Votre argumentaire met en avant le fait que le ministère de l'éducation nationale supporte à lui seul 43,5 % des suppressions...
Il participe donc proportionnellement moins à l'effort de maîtrise des dépenses que sa place dans le budget de l'État ne le laisserait supposer.
Par ailleurs, la suppression de 1 800 postes correspond à une diminution de 0,18 % du nombre de fonctionnaires en poste dans l'éducation nationale. Le Gouvernement a fait le choix assumé d'opérer un rééquilibrage en faveur de l'enseignement primaire. En effet, une maîtrise améliorée des savoirs fondamentaux facilitera l'apprentissage au collège...
L'enseignement professionnel sous statut scolaire reçoit déjà des sommes importantes. De plus, la voie professionnelle va être réformée dès la rentrée 2019, afin d'être plus attractive et de permettre une meilleure insertion dans l'emploi ou une poursuite d'études. L'attractivité d'une filière n'augmente pas mécaniquement sous l'effet d'un abon...
Cet amendement vise à allouer 150 millions à un nouveau programme « Éducation au et par le numérique ». J'appelle votre attention sur les investissements déjà importants effectués en la matière dans l'enseignement scolaire. Je salue votre volonté de sensibiliser les élèves au numérique, tout en estimant une telle formation importante pour doter...
Par ces deux amendements, vous souhaitez allouer 150 millions d'euros à un nouveau programme qui s'intitulerait « Éducation financière et entrepreneuriale ». Je comprends votre souhait de renforcer la formation des professeurs, tout en déplorant que ces amendements ne précisent pas les activités que ces 150 millions viendraient financer. J'ap...
Monsieur le ministre, vous avez présenté le 15 octobre dernier l'avant-projet de loi pour une école de la confiance au Conseil supérieur de l'éducation. Celui-ci prévoit l'instruction obligatoire dès l'âge de trois ans. L'État compensera la charge supplémentaire pour les communes résultant d'une telle extension de compétence. Néanmoins, le pro...
Le Gouvernement a décidé de laisser le choix de l'organisation de la semaine aux communes. S'il est prévu de maintenir une subvention pour les 20 % d'élèves restés à la semaine de quatre jours et demi, je ne vois aucune raison de favoriser ces élèves en doublant la subvention accordée à leurs activités périscolaires. Cela reviendrait à pénalise...
Je me suis déjà exprimée à ce sujet. Je vous rappelle qu'une partie des crédits en faveur de l'inclusion scolaire est déjà prévue dans ce projet de loi de finances pour 2019 : les dépenses de rémunération des AESH ont été fixées à 1,5 milliard d'euros ; 4 500 postes d'AESH ont été créés à la rentrée 2018 ; 1,9 milliards d'euros sont fléchés pou...
Comme vous m'avez demandé des précisions, monsieur Pradié, je vais vous en donner. J'ai réussi le concours de professeur des écoles en 1997.
Selon ma conception du service public, il faut aller enseigner là où l'institution nous le demande. J'ai donc enseigné un peu partout : en classe unique, dans des maisons d'enfants, en CLIS.
J'ai combiné mon travail de maîtresse de CLIS avec la direction d'une école des enfants du voyage, classée 250e à l'issue de l'enquête sociale. J'ai connu les CLIS dans le cadre de la loi sur le handicap, puis la création des ULIS. Or là se trouve, d'après moi, un premier malentendu : une ULIS est non pas une classe, mais une unité placée sous...
Deuxième malentendu : un enfant porteur de handicap peut être intégré dans une école ordinaire, sans AVS – il faut ôter l'idée contraire de la tête des enseignants.
Celle-ci accueillait des enfants porteurs de handicap qui n'avaient pas besoin d'AVS, parce que je pratiquais de la pédagogie différenciée, parce que j'utilisais des supports didactiques, parce que je sollicitais le RASED – réseau d'aides spécialisées aux élèves en difficulté – pour des supports pédagogiques destinés à ces enfants.
Même sujet, même avis. La commission n'a pas examiné cet amendement. J'émets un avis défavorable à titre personnel.