Les amendements de Charles de Courson pour ce dossier
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Madame la présidente, monsieur le ministre, mes chers collègues, nous sommes réunis ce soir pour étudier en nouvelle lecture le second projet de loi de finances rectificative pour 2017. Je voudrais vous faire une remarque sur la forme et plusieurs remarques sur le fond. Sur la forme, monsieur le ministre, on ne peut pas continuer comme cela. ...
Ces méthodes traduisent une absence de respect des droits du Parlement et entravent son bon fonctionnement. Ces exemples montrent que vous n'avez pas tiré les leçons des errances de vos prédécesseurs et de l'ancienne majorité, notamment celle de la création de la fameuse taxe à 3 % sur les dividendes. Ce genre de méthode relève de l'« ancien mo...
Il y a en fait un surcoût de l'ordre de 850 millions d'euros, puisque vous avez procédé à un premier abondement, mais c'est bien un écart de 1 milliard par rapport à la loi de finances initiale. Et, pour 2018, vous n'améliorez que de 200 millions les dotations des OPEX.
Certes, mais « Nemo auditur propriam turpitudinem allegans », comme on disait en bon latin, ce qui signifie, pour les non-latinistes, que les erreurs des uns ne justifient pas les erreurs des autres. Bref, il manque grosso modo, dans le budget pour 2018, 700 à 800 millions d'euros. Deuxièmement, vous connaissez la position de notre groupe au s...
Madame la présidente, monsieur le ministre, mes chers collègues, je voudrais, dans cette intervention de dix minutes, actualiser le discours que j'ai prononcé il y a une semaine. Monsieur le ministre, la procédure utilisée n'est respectueuse ni des droits du Parlement ni de la procédure prévue par la loi organique relative aux lois de finances....
Vous pouviez déposer un amendement. Or, alors que dans vos prévisions, que je conteste d'ailleurs, l'impact budgétaire est de 4,4 milliards d'euros sur le déficit de 2018, vous n'avez pas déposé d'amendement ! Le texte paraît également contraire à trois principes constitutionnels. Il paraît tout d'abord contraire au principe d'égalité. En créa...
En second lieu, le chiffre d'affaires retenu n'est pas le chiffre d'affaires consolidé pour les groupes consolidés, alors que c'est la société mère qui s'acquittera de ces nouvelles taxes sur l'assiette de son IS consolidé. À l'inverse, pour les groupes étrangers, ce sont les filiales implantées en France qui les régleront. Ce qui ramène à un p...
Eh bien, pour vous protéger, monsieur le ministre, nous saisirons le Conseil constitutionnel. À votre place, je le saisirai moi-même pour ne pas avoir à subir, dans deux ou trois ans, si nous ne faisions pas ce recours, une nouvelle annulation la suite d'une question prioritaire de constitutionnalité.
En effet, une bonne partie du dispositif que vous nous proposez peut faire l'objet des mêmes critiques que la taxe de 3 % sur les dividendes distribués, critiques qui sont à l'origine de la censure du Conseil constitutionnel. Aurai-je la cruauté de relire la synthèse du rapport de l'IGF que nous avons découvert en séance ? Je ne résiste pas au ...
Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, le projet de loi qualifié de « projet de loi de finances rectificative » plonge tous les spécialistes des questions fiscales, économiques et budgétaires dans un abîme de perplexité. En effet, ce texte pose trois types de question, d'ordre procédural, juridique et économique. Tou...
Or cette pratique est contraire à l'article 32 de la loi organique relative aux lois de finances, qui dispose : « Les lois de finances présentent de façon sincère l'ensemble des ressources et des charges de l'État. » Vous avez donc, en procédant de la sorte, commis une première faute au regard de la loi organique. Aussi le Haut Conseil a-t-il r...
… ce texte visant à une hausse brutale de l'impôt sur les sociétés est contradictoire avec la politique d'allégement programmé du taux de l'impôt sur les sociétés et de redressement des finances publiques. Notre groupe est hostile à la solution préconisée par le Gouvernement, mais, comme nous sommes constructifs, monsieur le ministre, je termi...
Il s'agit d'une mesure très simple, déjà utilisée, qui consisterait à cristalliser les créances fiscales, y compris les intérêts de retard, que détiennent sur l'État les entreprises ayant réglé la taxe de 3 %. Cette créance serait remboursable sur dix ans et porterait un intérêt fixé au taux des obligations assimilables du Trésor à dix ans, soi...