Les amendements de Christian Jacob pour ce dossier
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En mai 2017, les Français ont élu un jeune président. Ce président devait moderniser le pays à marche forcée. Il nous disait qu'il avait compris ce qui était bon pour le peuple français. Dix-huit mois plus tard, le voilà pétrifié, dos au mur, confronté à une immense colère des Français. Vous avez, monsieur le Premier ministre, avec votre gouve...
Mes chers collègues, lorsque l'on est dans la majorité, et que l'on est obligé de vociférer pour se faire entendre, cela sent le début de la fin.
Vous voilà, monsieur le Premier ministre, obligé d'accepter un débat à l'Assemblée nationale. Comme cela a dû vous être pénible !
Mais ce débat a un mérite : celui de vous rappeler qu'il existe une représentation nationale dans notre pays.
Eh oui ! Il existe une Assemblée nationale, avec des députés qui, chacun, de part et d'autre de l'hémicycle, porte une part de la souveraineté nationale.
Une Assemblée nationale que vous avez, avec le président de la République, cherché méthodiquement à marginaliser depuis 18 mois.
Songez, mes chers collègues, que ce président qui court le monde n'a jamais pris une minute de son temps pour recevoir les présidents des groupes de l'Assemblée nationale et du Sénat. ll n'a – je l'ai bien compris – sans doute pas de temps à perdre avec des élus du peuple qu'il juge médiocres et inutiles, avec une Assemblée qui ne travaille pas...
Il nous veut tous à sa botte, inféodés, le doigt sur la couture du pantalon. Puisse cette crise, enfin, lui ouvrir les yeux, vous ouvrir les yeux, monsieur le Premier ministre, sur le danger majeur d'une révision de la Constitution qui renforcerait les pouvoirs personnels d'un président dont nous jugeons, avec les Français, que sa politique et...
C'est justement de cette mauvaise politique que nous allons parler au cours de ce débat. Une politique en définitive à l'image de M. Macron et du macronisme. Le macronisme, c'est une jactance.
On parle beaucoup pour ne rien dire, personne ne comprend jamais rien – et c'est d'ailleurs bien souvent le but recherché. Vous conviendrez que cela donne des motifs légitimes de colère, des motifs d'explosion sociale. Oui, monsieur le Premier ministre, derrière une communication qui a pu faire illusion, vous n'avez engagé en réalité aucune vr...
Tout l'effort repose sur les Français, les Français modestes, les classes moyennes qui n'en peuvent plus, qui endurent votre stratégie de matraquage fiscal : matraquage fiscal des retraités qui ont subi le choc de la hausse de la CSG, qui vont subir le choc de la non-indexation des pensions à laquelle nous vous demandons de renoncer.
Matraquage des classes moyennes et des familles, qui constatent au quotidien que tout augmente. Ils ont subi vos coups de rabot sur les allocations familiales et sur les APL. Beaucoup n'ont pas vu la couleur de la baisse de la taxe d'habitation, véritable bombe à retardement pour le fonctionnement de nos communes. Parmi vos souffre-douleur il ...
L'urgence est aujourd'hui de suspendre les fermetures de services publics dans nos territoires, plus particulièrement dans les zones rurales. C'est ce qu'attendent les maires de Frances plutôt que le comportement d'un de vos ministres, toujours bien inspiré, qui a encouragé, sinon lancé, une campagne indigne de rejet des maires de France qu'il ...
Dites-vous bien qu'aujourd'hui de plus en plus de Français estiment que vous méritez la même campagne de dénigrement. Vous avez sous-estimé la portée de ces propos qui, ajoutés à tant d'autres, illustrent ce qui est votre marque de fabrique : le mépris. Ce mépris, les Français ne vous le pardonnent pas. Vous avez perdu la considération des retr...
… aux Français qui ont le malheur de rouler en voiture. Cela a commencé par une mesure venue d'en haut, une mesure « hors sol », un caprice personnel, celui d'imposer la limitation de vitesse à 80 kilomètres heure sur les routes départementales.
Vous avez ensuite durci le contrôle technique et mené une politique de taxation complètement délirante, profondément injuste, incompréhensible, adossée à une trajectoire de taxation du carbone qui va conduire à prélever 45 milliards d'euros supplémentaires d'ici 2022. Si votre objectif était réellement de diminuer les émissions de carbone plut...
Un litre de gazole à 2 euros, c'est une folie douce, monsieur le Premier ministre. Aucune des mesures que vous avez annoncées ne fera passer cette pilule. Un simple report de taxes n'est évidemment pas la solution. C'est presque une provocation.
Ce que vous n'avez pas compris, c'est que cette colère profonde est le symptôme d'un ras-le-bol fiscal généralisé mais qu'elle est aussi le cri de Français qui défendent leur mode de vie. Des millions de Français ont choisi, pour eux et pour leurs enfants, comme leurs parents avant eux, de vivre dans de petites communes rurales, dans des bourg...
Ils n'aspirent pas forcément au grand large de la mondialisation débridée. Ils contribuent par leur travail à la prospérité du pays. Ils ne demandent qu'une chose, simple mais restée étrangère à M. Macron : le respect de ce qu'ils sont au plus profond d'eux-mêmes. La faute de ce Président, la vôtre aussi, c'est d'abord ce manque de respect. Ou...
Des millions d'autres ont été offensés quand votre gouvernement a sous-entendu que les rassemblements de gilets jaunes étaient des rassemblements d'illuminés qui n'avaient que des défauts à vos yeux. Un de vos ministres, toujours le même, toujours aussi inspiré, a osé dire : « ce n'est pas parce que vous mettez un gilet jaune qu'il n'y a pas un...