Les amendements de Christine Pires Beaune pour ce dossier
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Aux chiffres incontestables que le secrétaire d'État a donnés, j'ajouterai ceux, tout aussi incontestables, d'Eurostat : s'agissant des retraités pauvres, la France fait plutôt figure de bonne élève au sein de l'Union européenne. En 2018, la part de retraités menacés de pauvreté était estimée à 14,9 % dans l'Union, soit une forte progression au...
Pour ma première prise de parole de la journée, je voudrais vous faire part de ma conviction profonde, qui est que votre réforme est un big bang qui nous fera radicalement changer de système. Même s'il est imparfait, le système actuel est sûr et prévisible, parce que nos meilleurs salaires, que ce soit sur vingt-cinq ans ou sur six mois, déterm...
Nous abordons là un nouveau cas, que nous n'avons pas encore évoqué aujourd'hui dans l'hémicycle : celui des sapeurs-pompiers volontaires. Comme vous le savez, à côté des sapeurs-pompiers professionnels, il existe 200 000 pompiers volontaires, hommes et femmes, sans lesquels nous aurions bien du mal à faire fonctionner notre système de sécurité...
Veuillez m'excuser, monsieur le secrétaire d'État, de revenir sur la question des sapeurs-pompiers volontaires. Je n'avais pas eu la parole à la fin de la discussion sur l'amendement précédent, je profite de l'examen de celui-ci pour le faire. Les volontaires représentent 79 % des effectifs de sapeurs-pompiers et effectuent les deux tiers des ...
Le pire, si j'ose dire, c'est qu'un plan d'action 2019-2021 pour les sapeurs-pompiers volontaires a été présenté par M. Collomb en septembre 2018, qui comprenait trente-sept mesures, dont la vingt-neuvième portait elle aussi sur la possibilité d'accorder des points de retraite aux sapeurs-pompiers volontaires.
Le Président de la République lui-même a mentionné à deux reprises l'engagement citoyen des sapeurs-pompiers volontaires et évoqué la possibilité de leur accorder des points de retraite, précisément dans le cadre du projet de réforme des retraites. Certes, nous ne sommes qu'en première lecture, mais je ne comprendrais pas que l'engagement pris...
Peut-être donnons-nous depuis bientôt trois jours l'impression de débats brouillons, mais comment pourrait-il en être autrement ? Ils sont à l'image du texte.
En ces trois jours, monsieur le secrétaire d'État, je ne suis intervenue qu'une seule fois, pour poser une question concernant la retraite des aides-soignantes et des infirmières, qui peuvent aujourd'hui partir à 57 ans, car faisant partie des carrières actives. Je n'ai pas reçu de réponse. Or, pour moi, ces femmes auront demain une retraite dé...
Cet amendement, dont l'auteure est ma collègue Gisèle Biémouret, concerne les femmes. J'évoquerai à ce propos deux professions majoritairement exercées par des femmes, d'où la féminisation usuelle de la dénomination des personnes qui les exercent : il faut savoir que 20 % des infirmières et 30 % des aides-soignantes partent en retraite avec un ...
L'espérance de vie d'une infirmière est de 78 ans, soit sept ans de moins que l'espérance de vie moyenne chez les femmes. Tous deux sont des métiers pénibles, et c'est d'ailleurs pourquoi elles sont classées, quand elles exercent dans la fonction publique hospitalière, dans la catégorie dite « active ». La remise en cause de cette catégorie par...
Les aides-soignantes nées après 1980 vont perdre leur droit de partir à 57 ans, ce qui est tout simplement injuste, sachant que 40 % d'entre elles ne vont pas au bout de leur carrière.
Si votre réforme ne constitue pas un recul, vous devriez être d'accord pour l'adoption de cet amendement, qui leur permettra de conserver non pas des avantages, mais leur classement en catégorie active et donc leur droit – car ce n'est pas un avantage – à partir plus tôt, compte tenu de la pénibilité de leur métier.