Les amendements de Clémentine Autain pour ce dossier
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À quand la justice fiscale et un investissement sérieux dans la transition énergétique, indispensable si l'on croit un minimum à l'environnement ?
Ma question s'adresse au Premier ministre. Hier, le groupe Alstom a annoncé un joli versement de dividendes à ses actionnaires. Pendant ce temps, les promesses de General Electric contenues dans l'accord signé en 2014 pour la cession d'Alstom à l'entreprise américaine ont évidemment fait long feu.
En bon fossoyeur de l'industrie française, Emmanuel Macron a mis toute son énergie, quand il était secrétaire général de l'Elysée puis ministre de l'économie, pour forcer la vente d'Alstom. Quatre ans plus tard, le bilan est sans appel. Certains pensent peut-être que l'on peut créer des richesses avec rien, que l'État peut se déposséder toujour...
Qu'ils regardent ici le résultat : la déconfiture est totale, General Electric prend l'eau et les 1 000 emplois promis ne sont aujourd'hui qu'un mirage – ils me rappellent le pin's du Medef, vous vous souvenez, avec le million d'emplois jamais créé pendant que les entreprises empochent tranquillement les milliards publics du crédit d'impôt pour...
Comme les prétendus engagements de General Electric arrivent à échéance très bientôt, en novembre, certains sites se trouvent directement menacés de fermeture, comme le site historique de Belfort. Ce sont donc aujourd'hui et demain des emplois, des vies, des familles, des territoires qui sont en jeu. Ce sont aussi des outils industriels, bradé...
Mais quand on est capable de donner au privé Aéroport de Paris, La Française des jeux, Engie Gaz de France et, demain, la SNCF, tout devient tristement, si tristement possible !
Monsieur le Premier ministre, comment croire que de maigres sanctions financières – 50 millions sur 7 milliards de chiffre d'affaires, une goutte d'eau ! – pourraient contraindre Général Electric ? C'est une plaisanterie ! Monsieur le Premier ministre, quand cesserez-vous de mettre l'État à genoux et de mener cette politique de sacrifice indust...
Monsieur le Premier ministre, depuis le début de la semaine, votre Gouvernement s'est lancé dans une fuite en avant autoritaire particulièrement dangereuse pour notre démocratie. À Notre-Dame-des-Landes, vous avez choisi le passage en force
en lieu et place de tout dialogue, de toute solution politique, et alors même que vous n'avez pas encore de projets véritables pour les terres. Vous envoyez les blindés pour déloger manu militari les occupants – à l'abri des caméras,
les médias étant priés de prendre leurs informations et leurs images auprès du ministère de l'intérieur.
Votre gouvernement prétend agir au nom de l'ordre, mais ne voyez-vous pas que vous créez un triste désordre dans notre pays
La ferme des cent noms est saccagée ; plus d'une trentaine d'occupants, ainsi que des gendarmes, ont d'ores et déjà été blessés ; certains, parmi ces derniers, font part de leur lassitude et de leur incompréhension face à une intervention dont l'objectif est de montrer les muscles
au moment où la contestation sociale s'aiguise. La même stratégie brutale est appliquée pour étouffer le mouvement des étudiants qui se mobilisent contre une sélection indigne et pour des conditions d'étude décentes. Pour leur répondre, c'est la matraque que vous levez !
Ces interventions au sein des universités laisseront d'amères traces sur votre rapport avec la jeunesse. Cette méthode s'apparente à une stratégie visant à pénaliser toute forme de contestation populaire. Votre prétendu « nouveau monde » n'est qu'un régime bien ancien, dans lequel on laisse tranquilles les évadés fiscaux…
Monsieur le Premier ministre, comme vous le savez, au Nord d'Alep, le canton autonome kurde d'Afrin se trouve depuis cinq jours sous le feu nourri de l'armée turque. Le bilan est d'ores et déjà très lourd et les civils ne sont pas épargnés. Une opération de cette ampleur ne s'improvise pas. Préparée depuis de longs mois, elle traduit la volont...
Oui, mes chers collègues, cette opération va renforcer le chaos qui règne en Syrie, pays déjà soumis aux attaques du régime de Bachar el-Assad, au détriment des populations civiles. Comment ne pas voir l'hypocrisie du régime turc, qui a longtemps été aveugle sur ce qui se passait à la frontière avec la Syrie et qui a été capable d'attaquer les...
La France doit agir face à ce front qui pourrait en ouvrir d'autres dans cette région. L'initiative bienvenue du ministre des affaires étrangères auprès du Conseil de sécurité de l'ONU n'a malheureusement recueilli qu'un silence gêné. Pourtant, aujourd'hui en Syrie, les Kurdes sont les principales victimes d'un jeu d'alliances contradictoires q...
Madame la garde des sceaux, ministre de la justice, je veux vous interroger sur une actualité qui nous a, je le crois, toutes et tous bouleversés ce week-end : un homme a été acquitté par la cour d'assises de Seine-et-Marne alors qu'il était accusé d'avoir violé une jeune fille de onze ans après l'avoir accostée en bas de son immeuble et emmené...
Vous avez évoqué, madame la ministre, l'âge de treize ans. Mais pourquoi n'y aurait-il pas de cohérence entre ce seuil et celui de la majorité sexuelle ? Vous savez que la législation sur le viol a bougé dans l'histoire, souvent suite à des procès : je pense au procès d'Aix avec Gisèle Halimi et à la loi qui a suivi en 1980. Ce soir, une vingta...
Monsieur le Premier ministre, le 15 février 2017, le Parlement européen a ratifié, dans un silence assourdissant, un traité de libre-échange entre l'Union européenne et le Canada, le Comprehensive Economic and Trade Agreement, ou CETA.