Les amendements de Damien Abad pour ce dossier
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Même si, comme eux, nous sommes inquiets et parfois en colère, il est de notre devoir de faire de la santé des Français notre priorité. Quand on est un responsable politique, on n'appelle pas à la désobéissance civile, surtout lorsque l'on sait qu'un reconfinement, comme la rechute d'une maladie, sera forcément beaucoup moins bien accepté par l...
L'histoire de ce confinement et de ce reconfinement, c'est l'histoire d'un été pour rien, d'un été d'insouciance, où aucune leçon n'a malheureusement été tirée. Pourtant, de tels retours d'expérience sont essentiels…
… si nous ne voulons pas revivre la même chose que lors de la première vague. Nous ne voulons plus d'une France où, malheureusement, les portes des réanimations se sont trop souvent refermées pour nos aînés de plus de 75 ans, d'une France totalement désarmée, sans masques, sans tests, sans gants et sans curare. Nous ne voulons plus non plus d'u...
Alors, anticipons vraiment, car ce manque d'anticipation a un coût sanitaire, économique et social sans précédent.
Tous les Français se demandent pourquoi nous ne sommes pas prêts, pourquoi nous n'avons pas pu anticiper cette deuxième vague, pourquoi nous n'avons pas augmenté nos capacités en matière de lits et de personnel dans les services de réanimation, pourquoi nous avons mis si longtemps à généraliser le port du masque, pourquoi, pendant très longtemp...
… pourquoi nous en sommes arrivés aujourd'hui à ce choix impossible. Ces questions, mesdames et messieurs les membres du Gouvernement, tous les Français se les posent, et ils mettent en doute votre stratégie sanitaire et votre gestion de la crise. Il ne s'agit pas ici de chercher la polémique, mais de trouver des réponses plus efficaces. D'ail...
Il a été raté, parce que vous n'êtes pas parvenus à mettre en place une politique de dépistage par les tests, par le traçage et par un isolement efficace.
Monsieur le ministre des relations avec le Parlement, j'ai écrit hier au Président de la République pour lui rappeler les propositions que nous faisons depuis le début de cette crise sanitaire.
Dès le 24 avril, en effet, nous vous avions proposé de mettre en place un déconfinement sous protection, avec un port du masque généralisé et obligatoire, un dépistage systématique dans nos EHPAD, des tests réguliers pour nos enseignants et la mise en quarantaine des étrangers arrivant sur le territoire national.
… et vous avez attendu le 20 juillet, soit quasiment trois mois, pour reprendre notre proposition. Trois mois perdus qui nous coûtent cher aujourd'hui ! Notre plan de déconfinement, bien plus protecteur que le vôtre, avait justement un seul objectif : éviter le reconfinement. Malheureusement, certaines de nos propositions sont restées sans lend...
Au mois de juin, lors de notre niche parlementaire, nous vous avons proposé de geler les fermetures de lits et de permettre à nos directeurs d'hôpitaux d'en ouvrir de nouveaux, pour une période de vingt-quatre mois, sans autorisation préalable des ARS. Là encore, cette proposition a été balayée d'un revers de main. Cette semaine encore, nous a...
Le Président de la République a dit hier que ces recrutements étaient impossibles en Europe, mais il n'y a pas que l'Europe : il y a aussi l'Asie, le Moyen-Orient et l'Afrique, …
Contre le coronavirus, il n'y aura jamais de solution miracle, mais il existe un ensemble de politiques publiques qui, engagées les unes après les autres, peuvent constituer une digue face à ces vagues successives, qu'il s'agisse des hôpitaux éphémères, de la formation accélérée des professionnels de santé ou d'un corps auxiliaire de santé pour...
Malheureusement, vous avez préféré les laisser lettre morte. Force est de constater que nous n'avons pas mis tout en oeuvre pour réussir le déconfinement.
… les Français en font aujourd'hui les frais. Pensons à tous ceux qui verront leur avenir s'assombrir, leurs libertés se réduire, leurs craintes de perdre leur emploi s'amplifier encore ou la peur du lendemain les envahir. Pensons à notre jeunesse, privée de liberté et inquiète pour ses études ou pour ses débuts dans la vie active. Pensons à n...
Tous ces acteurs économiques, ces chefs d'entreprise, ne viennent pas gonfler les chiffres de contaminations ou d'hospitalisations de l'ARS, mais ils sont aussi en grande souffrance. Pensons à tous les acteurs du monde de l'événementiel, de la culture et du sport, totalement asphyxiés par cette crise sanitaire et dévastés à l'idée de ne pouvoi...
Faire bloc en ne laissant personne sur le bord de la route, grâce au dispositif de chômage partiel et de dette sectorielle. Parce que nous sommes enracinés dans nos territoires, notre groupe sera aussi la hotline de ces derniers pour faire remonter à la représentation nationale toutes les incohérences que nous constaterons dans l'application d...
Dès à présent, il faut bâtir une politique d'isolement des cas positifs. Tester, tracer, isoler, ou tester, alerter, protéger : cela doit être prêt, opérationnel tout de suite, pas dans quinze jours, pas dans un mois.
… déployer des hôpitaux éphémères comme en Israël et former des infirmières comme en Italie.
Dès à présent, il nous faut une administration sanitaire de guerre et permettre de nouvelles ouvertures de lits de réanimation. Le 28 mars, M. le ministre de la santé nous en a annoncé 14 000. Hier, le Président de la République donnait le chiffre de 6 000. En Allemagne, ce sont 25 000 lits et trois fois moins de morts. Monsieur le ministre de...