Les amendements de Damien Abad pour ce dossier
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Monsieur le ministre délégué, nous demandions dès hier soir que le Premier ministre vienne s'exprimer devant la représentation nationale au sujet des propos du Président de la République, lesquels ont d'autant plus choqué qu'ils ont été rendus publics en plein examen de ce projet de loi relatif à la crise sanitaire. Nous avons cependant attendu...
Néanmoins, je déclare, au nom du groupe Les Républicains, que nous voulons reprendre le débat ; nous voulons une Assemblée du respect et de la responsabilité, qui aille jusqu'au bout du texte.
Exactement, mes chers collègues ! Nous n'avons fait que défendre nos amendements. C'est d'ailleurs l'un des débats que nous avons ouverts, celui concernant la vaccination des moins de 16 ans, qui a permis d'aboutir à un consensus politique.
Le débat est donc utile. Par conséquent, messieurs les ministres, puisque vous annoncez l'arrivée prochaine de M. Castex, nous sommes prêts à reprendre les travaux dès maintenant afin de ne pas perdre plus de temps, par esprit de responsabilité et dans le respect de la représentation nationale.
« Il y a des mots qui peuvent blesser et je pense que ce n'est jamais bon, et c'est même inacceptable. Le respect fait partie de la vie politique […] », voilà ce que déclarait le Président de la République il y a encore vingt jours. Pourtant, hier, dans un entretien accordé à un grand journal, il a dit : « Les non-vaccinés, j'ai très envie de l...
Monsieur Castaner, vous venez d'affirmer votre hostilité au populisme. Mais de quoi témoignent ces déclarations du Président de la République sinon d'un populisme froid et calculateur,…
…d'un populisme qui vise uniquement à monter les Français les uns contre les autres et dont l'objectif, nullement sanitaire, est purement politique ?
Monsieur le Premier ministre, nous avons agi en responsabilité, malgré votre colère assez incompréhensible, hier, lors de la séance des questions au Gouvernement, à moins qu'elle ne se soit adressée aux députés de la majorité qui ne se sont pas suffisamment mobilisés lundi soir dernier.
Examinons le déroulement des débats. Lundi, nous avons perdu quatre heures : nous étions prêts à commencer l'examen du texte dès neuf heures du matin, or vous avez voulu commencer à quinze heures. Mardi soir, nous étions prêts à terminer, or nous avons encore perdu au total trois heures.
Nous avons en effet attendu le Premier ministre pendant une heure et demie, en vain. Aujourd'hui encore nous avons perdu du temps, si bien que nous avons perdu au total dix heures.
Il est donc temps de reprendre les débats, de reprendre ses esprits. Surtout, monsieur le Premier ministre, il est temps de répondre aux questions que se posent légitimement tous les Français. Mes questions seront simples, mais j'attends de votre part des réponses fortes et concrètes. Oui ou non, prenez-vous vos distances avec les déclarations...
Oui ou non, useriez-vous des mêmes mots, parleriez-vous de citoyens irresponsables et de déchéance de citoyenneté, diriez-vous que vous avez envie d'emmerder une partie des Français ? Quelle est la vérité ? La vérité est qu'on essaie, tout simplement, de tromper les Français sur la réalité de la situation du pays, sur une crise sanitaire des p...
Cet amendement vise à instaurer des sanctions et des amendes totalement disproportionnées à l'égard des entreprises. De plus, il crée un climat de suspicion, donnant le sentiment que beaucoup d'entreprises françaises ne respectent pas le télétravail. La réalité, c'est que la quasi-totalité des entreprises françaises respectent les procédures de...
Mon rappel au règlement porte sur le bon fonctionnement et le bon déroulé de nos débats. Cela fait une heure et demie que nous sommes là à attendre, une heure et demie que le Gouvernement est aux abonnés absents et que nous ne savons pas si le Premier ministre viendra ou non, une heure et demie qu'il ne se passe plus rien ! C'est de la déserti...
Monsieur le ministre, nous ne pouvons pas rester dans cette situation. Nous, parlementaires, ne pouvons rester là à attendre sagement sur nos bancs. Nous demandons la venue du Premier ministre parce que les propos du Président de la République sont indignes, irresponsables, méprisants et, surtout, très prémédités. Telle est la réalité de la sit...
Disons-le franchement ici : ces propos si prémédités interviennent au moment où, comme par hasard, nous débattons de la situation sanitaire. Ces propos d'un cynisme puéril visent à fracturer les Français alors qu'un président est là pour les rassembler. Voilà quelle est aujourd'hui la réalité d'une majorité en déliquescence, d'une République en...
Monsieur le président, nous demandons une suspension de séance, car nous ne pouvons pas travailler dans ces conditions, ainsi que la venue du Premier ministre !
Monsieur le ministre, vous voyez que le débat au Parlement est utile. Cet accord vers lequel nous nous dirigeons actuellement, et qui est bon pour tous nos enfants et nos adolescents, nous n'aurions pu l'obtenir dans les mêmes conditions cette nuit, à quatre heures du matin. Telle est la réalité.
Je suis de ceux qui pensent que la démocratie française et le Parlement ont besoin de débats sereins, constructifs et qui portent sur des propositions de fond. Nous avons déjà discuté de cette question en commission, et ce sont d'ailleurs les députés de notre groupe qui ont alors défendu avec force cette mesure ,
objet d'un amendement auquel il n'a manqué qu'une voix pour être adopté. Nous avons aujourd'hui ce débat dans l'hémicycle. Tant mieux. Depuis le début nous pensons qu'il ne faut pas sanctionner les enfants non vaccinés, y compris ceux dont les parents ne sont eux-mêmes pas vaccinés – vous avez rappelé, à juste titre, monsieur le ministre, que ...