Les amendements de Daniel Fasquelle pour ce dossier
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La crise sanitaire est devenue une crise économique. Hier, le Gouvernement a présenté, en conseil des ministres, son troisième projet de loi de finances rectificative, qui prévoit une baisse de l'investissement de 19 % et une diminution de la consommation de 10 %. La situation est donc sans précédent : pendant huit semaines, des pans entiers de...
Le prêt garanti par l'État, le financement des salariés au chômage partiel, le report des échéances sociales et fiscales et le fonds de solidarité ont limité les conséquences de la crise pour les entreprises, même s'il a fallu que les députés Les Républicains bataillent pour, semaine après semaine, pousser le Gouvernement à adapter les disposit...
Je me souviens d'être intervenu dans l'hémicycle, dès le début de la crise, pour demander, dans une question d'actualité, que le taux de perte du chiffre d'affaires retenu pour bénéficier du fonds de solidarité soit abaissé de 70 % à 50 % : le ministre avait balayé ma proposition, comme les remarques de mes collègues du groupe Les Républicains,...
Et il en fut ainsi pendant plusieurs semaines. Le temps de l'urgence est maintenant passé. Comme l'illustre le dépôt du projet de loi de finances rectificative, il faut maintenant s'atteler à la reprise, puis à la relance. Cette proposition de loi s'inscrit parfaitement dans ce mouvement : je vous propose, mes chers collègues, de voter ce text...
La proposition de loi inclut les petites entreprises fermées administrativement comme les structures ayant perdu la moitié de leur chiffre d'affaires, car elle reprend les critères du fonds de solidarité. Le second critère a le mérite d'être clair et de cibler des entreprises déjà identifiées par l'État comme rencontrant des difficultés particu...
Les entreprises luttent pour leur survie : vous les achèveriez si vous n'adoptiez pas les mesures que le groupe Les Républicains avance dans cette proposition de loi. Celle-ci s'inscrit dans le plan de relance proposé par Damien Abad et notre groupe, comme les autres textes soutenus par mes collègues aujourd'hui, que ce soit la transformation p...
Monsieur le secrétaire d'État, nous sommes particulièrement heureux d'apprendre que le fonds de solidarité pourra être mobilisé au profit des entreprises jusqu'à 20 salariés et jusqu'à 2 millions d'euros. Cela faisait des semaines que nous le demandions ; une fois de plus, nous avons eu raison avant l'heure ! Vous suivez aujourd'hui la recomman...
La semaine dernière encore, présentant ma proposition de loi en commission des finances, je l'avais demandé, mais cela avait été balayé d'un revers de la main par la majorité. Celle-ci aura donc changé d'avis en une semaine. Tant mieux !
Vous dites que notre dispositif serait mal ciblé. Au contraire ! Vous, vous ne visez que les entreprises qui ont subi une fermeture administrative ; nous, nous allons au-delà, en ciblant celles qui sont éligibles au fonds de solidarité. C'est plus qu'un détail ! Tous ceux qui ont vécu cette crise sur le terrain vous le diront : il n'y a pas que...
J'avais moi-même proposé un sous-amendement que le service de la séance vient de refuser ; peu importe. Rien n'empêche, si tel est le souhait de la représentation nationale, d'aller jusque-là dans le cadre du projet de loi de finances. En attendant, reconnaissez que passer des fermetures administratives au fonds de solidarité constitue une avan...
Nous reviendrons dans le cadre de la commission d'enquête, dans nos débats, ici et ailleurs, sur votre gestion non seulement sanitaire mais économique de la période de confinement. Quant à moi, je porte un regard sévère sur la manière dont vous l'avez pilotée du point de vue économique. Si nous réclamons aujourd'hui des mesures plus fortes pour...
Des entreprises auraient pu travailler : nous aurions perdu moins d'argent. Alors qu'en Chine, en Italie, tous les signaux étaient déjà au rouge, vous n'avez pas su préparer l'arrivée de l'épidémie, contrairement à l'Allemagne ; encore une fois, cela nous a coûté et nous coûtera très cher. Cette vérité ne vous fait pas plaisir à entendre, mais ...
Monsieur Duvergé, je connais, moi aussi, les coiffeurs de Frévent : avant vous, j'ai été député de cette belle commune. Mais j'avoue avoir eu un peu de mal à suivre les méandres de votre raisonnement. J'ai surtout compris que vous étiez mal à l'aise, qu'au fond de vous-même vous auriez bien aimé voter en faveur de cette proposition de loi, mais...
Vous vous efforcez donc de trouver des arguments quelque peu tortueux pour nous signifier que vous ne nous suivrez pas, que vous êtes en service commandé. Je vous connais suffisamment pour savoir que, vous aussi, vous soutenez les petites entreprises, qui sont nombreuses dans votre circonscription comme dans la mienne – elles sont voisines et o...
Mais l'exonération aurait un effet immédiat, puisque nous proposons d'annuler les cotisations qui devaient ou qui doivent être payées pendant la période couverte par le texte. Par ailleurs, la contribution à l'audiovisuel public n'est pas un petit sujet. En tant qu'élu d'un territoire touristique, je peux vous assurer que nos hôtels, nos bars ...
C'est sur ce plan qu'il faut se situer. Monsieur Houbron, je n'ai pas très bien compris votre argumentation. Vous avez choisi pour fil conducteur l'idée qu'il serait trop tôt pour intervenir. Il n'est pas trop tôt, puisque les entreprises sont aujourd'hui en grande difficulté : elles vont avoir des loyers à payer, des prêts à rembourser, des c...
Elles survivent parce que le paiement de certains loyers a été reporté, parce qu'elles ont bénéficié de prêts garantis par l'État, …
… mais ces dispositions n'ont fait que repousser l'échéance. On accumule devant elles une montagne qu'elles n'arriveront bientôt plus à gravir. Le sujet est là. Allons-nous attendre de voir si elles parviennent seules à se refaire une santé ? Il faut prendre des mesures tout de suite, sans quoi elles déposeront le bilan à l'automne ou à l'hiver.
Je ne partage donc pas votre point de vue : nous sommes ici pour débattre, mais il y a urgence à adopter cette proposition de loi. Bien évidemment, monsieur Roussel, il faut sauver nos petites entreprises. Je vous remercie de l'avoir dit, et de soutenir notre texte. Concernant les entreprises d'assurance, je souscris à vos propos, que nous so...
Nous dire que l'on va travailler à un état de catastrophe sanitaire en vue de la prochaine crise sanitaire, comme l'a fait le Gouvernement, ce n'est pas sérieux.