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Sécurité globale


Les interventions de Danièle Obono


Les amendements de Danièle Obono pour ce dossier

62 interventions trouvées.

Je pense que beaucoup aimeraient empêcher ces actes, y compris aux États-Unis. Seulement, armer les agents de sécurité et de police ne le permet pas.

Je souhaitais récuser l'argument final du collègue Thiériot qui nous parle du cas où une enquête prouverait qu'une éventuelle fusillade aurait fait moins de victimes si les agents en civil présents avaient été autorisés à porter leur arme. Précisément, en commission comme en séance publique, j'ai interpellé les rapporteurs, le ministre, les col...

Il a été prouvé que ce risque existe. Il a été objectivement établi. Ce n'est pas le cas de la position que vous défendez.

Il est vraiment dommage que le ministre ne réponde pas sur ces amendements qu'il n'a pas lus, ni même vus, tant il est peu intéressé par une discussion de fond. L'amendement no 945, un de nos rares amendements à ne pas avoir été jugé irrecevable, …

… formule une proposition tout en permettant d'expliquer quelle police nous jugeons utile et nécessaire, dans quel sens nous souhaitons l'orienter : une police de proximité qui, en incluant les citoyens et les citoyennes, leur fait prendre conscience des tâches qu'elle accomplit, et de l'importance de son action et de son périmètre.

Car la police ne peut pas s'investir dans tout et n'importe, au risque d'amoindrir sa capacité à mener des enquêtes d'investigation. D'autres acteurs, qui pourraient d'ailleurs intervenir dans ses cadres, peuvent aussi être présents sur le terrain et, dans 80 % des cas, leur travail n'entre pas dans le périmètre de la police.

Notre proposition est concrète et pratique. Elle répond à un enjeu de proximité et permettrait d'améliorer les relations entre la police et de la population. Il est bien dommage que la police, au sens républicain du terme, n'intéresse pas le ministre.

Pendant des heures, le ministre a ironisé, nous reprochant – à tort – de ne pas formuler de propositions. En voici une, qui tend à améliorer un dispositif en place.

Depuis le début du débat, quand nous vous faisons remarquer qu'il existe déjà des mesures permettant de prendre des sanctions, vous affirmez que vous voulez absolument les renforcer. Nous désapprouvons cette escalade sécuritaire. Ce que nous proposons, en revanche, c'est un renforcement démocratique. Voilà une question de philosophie : préfére...

Elle peut être assurée par les éducateurs et par la police. Je ne vois pas où est la contradiction.

qui vise à renforcer les dispositifs. Seulement, nous aimerions que le rapporteur et le ministre adoptent un état d'esprit plus constructif, au lieu de réserver leurs avis favorables à la majorité.

Cette attitude est préjudiciable au travail. À cette heure de la nuit, chers collègues, il est peut-être difficile de relire l'article et de comprendre la raison de nos amendements. Nous parlons bien des CLSPD. Si je conviens que la sécurité n'incombe pas uniquement à la police, …

… elle lui appartient aussi. Voilà pourquoi nous jugeons cohérent de renforcer ces instances, dans le cadre d'un débat sur la police.

Nous considérons que celle-ci a une responsabilité dans la prévention, qui suppose une part d'investigation et de dialogue, ainsi qu'une proximité et une familiarité avec les habitants. Notre position a tout son sens. Avant de nous taxer d'incohérence, je vous invite à relire le texte de l'article.

Vous avez voulu que la discussion dure jusqu'à cinq heures du matin. Vous nous avez obligés, en appliquant la règle de la majorité, à poursuivre l'examen du texte jusqu'à son terme. Lorsque j'interviens, plusieurs collègues font du bruit en claquant leur pupitre ce qui m'oblige à hausser le ton.

Excusez-moi de vous contredire, monsieur Boucard, je vous ai tout à fait écouté quand vous vous êtes exprimé. Quant à nos collègues de la majorité, s'ils sont fatigués et souhaitent prendre leur train, qu'ils rentrent chez eux pour dormir.

Je crois vraiment que pour la sérénité des débats, sachant qu'il ne reste plus beaucoup d'amendements à examiner…

Nous exposons des arguments de fond, auxquels ces messieurs-dames ne souhaitent pas répondre. S'il en est ainsi, allez dormir, cela nous fera des vacances à tous !

Jusqu'à présent, toutes mes interventions ont porté sur les articles et les amendements en discussion. J'aurais aimé pouvoir défendre les amendements de mon groupe sans entendre des interpellations, des insultes et des mises en cause de la part de collègues.

… qui ne comprenait pas que nous voulions davantage de défense des droits en ce qui concerne l'exercice des fonctions de sécurité. C'est vrai non seulement pour l'Hexagone, mais aussi pour les territoires ultramarins, d'autant que ces territoires sont, en cette matière comme en d'autres, particulièrement défavorisés et discriminés. Je pense no...