Les amendements de Danièle Obono pour ce dossier

5 interventions trouvées.

Il faut encore une fois reconnaître la logique des collègues qui présentent ces amendements, laquelle suit, du reste, celle du Gouvernement. Si nous étions de mauvaise foi, nous pourrions retourner les propos du ministre : en refusant ces amendements, vous indiquez que vous n'aimez pas les soignants, ni les enseignants, ni aucune des catégories...

Oui, c'est facile, mais c'est du même niveau que les arguments que vous utilisez depuis le début pour disqualifier nos amendements. La question n'est pas d'aimer ou de ne pas aimer. La question est celle des droits et des garanties.

On voit clairement apparaître, au fil de nos débats, un continuum sécuritaire entre cette proposition de loi et le futur texte sur le séparatisme, la laïcité, la République ou l'islam…

Cela posé et une fois évacués le faux lyrisme et le sentimentalisme sur l'amour ou le désamour des uns et des autres pour la police, il me paraîtrait intéressant que nous nous demandions si nous avons, ou pas, besoin d'une police.

Dès lors, il faut s'interroger sur la police dont nous avons besoin : a-t-on besoin d'une police au service de principes et au service du peuple et des citoyens, pour assurer et garantir leurs droits et s'assurer que ces droits ne sont pas remis en cause y compris par l'arbitraire du pouvoir ou a-t-on besoin d'une police instrumentalisée à des ...