Les amendements de Denis Sommer pour ce dossier

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Si la question est de savoir s'il est nécessaire de se former pour fonder une entreprise, la réponse est : « Évidemment ! ».

Au demeurant, si quelqu'un ici est attaché à la formation tout au long de la vie, c'est bien moi. Comme je l'ai déjà indiqué, j'en suis un pur produit. Les orateurs que nous avons entendu ont évoqué le taux de réussite des entreprises deux ou trois ans après leur création. Les chiffres sont éloquents ; pour autant, ils ne sont pas corrélés au ...

Non, chère collègue. Ce qui explique le taux de réussite des entreprises, c'est leur accompagnement dans la durée.

Comme j'ai eu l'occasion de l'indiquer à plusieurs reprises, si quelqu'un dispose de données statistiques corrélant le suivi du SPI et le taux de survie des entreprises à l'horizon de deux ou trois ans, je suis preneur. À ce jour, je n'en ai jamais vu. On confond en permanence accompagnement des entreprises et participation de leurs créateurs a...

Une deuxième question me semble importante : faut-il recourir à la contrainte ou s'en tenir à une démarche volontaire, reposant sur la liberté du créateur d'entreprise, laquelle ne s'exprime pleinement que dans la mesure où le créateur bénéficie de toutes les informations nécessaires lui permettant de faire le bon choix ?

En matière de création d'entreprise, je crois à la liberté dès lors qu'elle est nourrie des informations disponibles, ainsi que de l'expertise des développeurs, lesquels doivent accompagner les créateurs d'entreprise. Un artisan est identifié dès lors qu'il a enregistré son entreprise à la chambre des métiers, où il a préalablement préparé son...

Je crois à une telle démarche. Je crois à la démarche volontaire, ainsi qu'à la multiplication des formations dans la durée. Chers collègues, vous convoquez des statistiques – à juste raison, car il faut bien s'appuyer sur des informations.

Toutefois, il en est une qui devrait tous nous intriguer : seuls 20 % des créateurs d'entreprise sont réellement accompagnés dans la durée. 20 %, monsieur Potier !

Cela signifie que 80 % des créateurs d'entreprise ne sont pas accompagnés dans la durée. C'est bien là qu'est le problème ! Nous devons donc créer un lien quasi-filial entre les agents des chambres consulaires et les créateurs d'entreprise. Ainsi, il faut changer de modèle, afin de redéfinir les relations entre le client des chambres consulair...

Par ailleurs, j'aimerais vous communiquer une information. On oppose souvent la démarche obligatoire et contrainte, présentée comme intelligente, et la démarche volontaire, présentée comme insignifiante, voire contre-productive faute de répondre aux besoins. Pour ma part, j'observe le fonctionnement des chambres de commerce et d'industrie. L'a...

… mais au contraire de sécuriser leur situation autant que possible, ce qui relève de la responsabilité collective. Notre collègue Potier évoquait tout à l'heure l'intérêt général et la responsabilité commune. Je suis entièrement d'accord avec lui. La responsabilité des chambres consulaires est d'être pleinement au service des créateurs d'entr...

J'ai essayé de le dire tout à l'heure : dès lors que le porteur de projet est identifié – s'il est venu se présenter, s'il est venu demander des renseignements – un entretien d'évaluation doit être systématiquement réalisé, afin de lui présenter tout l'intérêt d'un accompagnement, notamment par les chambres consulaires. Les chambres de commerc...

Nous savions que ce sujet donnerait lieu à un débat passionné ; nous nous attendions à une vague de protestations – même si, personnellement, j'ai plutôt eu le sentiment d'un manque de coordination. Comme on pouvait s'y attendre, les protestations venaient essentiellement d'un camp. Certains d'entre vous ont avancé beaucoup de chiffres, qui vi...

Non, monsieur Potier, et vous le savez fort bien. La réalité, c'est que 40 % des créateurs d'entreprise ne suivent pas le stage préparatoire à l'installation. Savez-vous pourquoi ? Parce qu'ils sont très souvent suivis par la Boutique de gestion, par France active, par Initiative France ou par le réseau Entreprendre, ce qui leur permet d'être d...

Monsieur Fasquelle, laissez-moi parler ! Vous êtes cinquante à avoir pris la parole, laissez-moi un peu de temps ! L'essentiel ne réside pas dans un stage de cinq jours, au cours duquel dix, quinze ou vingt stagiaires vont faire du commerce, de la fiscalité, de la comptabilité, de la gestion, etc ; on va leur faire croire qu'ils deviendront de ...

.. et auprès d'adultes qui suivaient des formations longues de six mois, pour préparer leur projet. Je connais les difficultés qu'ils rencontrent – ce qui est normal, je n'émets pas là un jugement de valeur – pour intégrer ce que sont un compte de résultat, un bilan, une gestion de trésorerie, etc. Et on va nous faire croire qu'en cinq jours, o...

Ce qui est important, ce sont les capacités des institutions consulaires, mais également celles des organismes et des associations dont je parlais tout à l'heure, qui sont sur le terrain et qui sont généralement financés par les agglomérations, les métropoles, les régions. Le financement se fait au projet accompagné et selon un cahier des charg...

Je rêve d'autre chose. Je rêve que même les institutions consulaires sortent de leurs murs et adoptent une logique de développement, afin que l'on ait des développeurs sur le terrain.

L'objectif est d'accompagner le créateur d'entreprise pendant des semaines, voire des mois, pour qu'il réussisse. C'est comme cela que l'on fera réussir nos créateurs.

Le modèle développé par la Boutique de gestion, par France active et par tous les autres acteurs a réussi, vous le savez, monsieur Potier, parce que l'accompagnement s'inscrit dans la durée. Ce n'est pas le stage. Pour preuve, la plupart de celles et de ceux qui sont accompagnés par ce genre d'associations ne font pas le stage et ont un taux de...