Mesdames, Messieurs, Pendant très longtemps, la fiscalité a presqu'exclusivement été une affaire nationale.
Lever l'impôt est l'acte de souveraineté par excellence et les États n'étaient pas prêts à voir leurs prérogatives restreintes dans ce domaine.
Ils ont progressivement commencé à accepter de négocier sur une ressource fiscale particulière, les droits de douane, car c'est celle qui a, par construction, l'impact le plus évident sur les rapports internationaux.
De plus, les vertus économiques prêtées au libre-échange suffisaient pour convaincre les dirigeants politiques de l'intérêt de prendre des engagements dans ce domaine.
Mais cela ne valait pas pour les autres impôts.
Sur notre continent, la construction européenne a été une première occasion de négocier plus largement sur la matière fiscale, moins d'ailleurs dans une optique d'« internationalisation » de la fiscalité que dans l'idée (fondée) qu'un espace économique intégré, à vocation supr...
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