cosignée par Bernard Brochand, Éric Ciotti, Bernard Deflesselles, Éric Diard, Éric Pauget, Michèle Tabarot & Patrice Verchère
Mesdames, Messieurs, Le 5 juillet 1962 restera la date d'une tragédie pour les Français installés en Algérie lorsqu'elle était française.
Le journaliste Georges-Marc Benamou a écrit à juste titre, « le massacre du 5 juillet d'Oran semble être un évènement clandestin, discutable, fantasmé, et dont les seuls survivants se repassent le souvenir.
Aucune étude historique définitive.
Pas de véritable investigation.
Peu de livres.
Pas une plaque, nul hommage officiel de la République ». La reconnaissance, en octobre 2012 par François Hollande, de la responsabilité de la France dans la tuerie d'Algériens à Paris en octobre 1961, semble être une pierre de plus dans cette volonté d'ignorer celles et ceux qui ont payé de leur vie le fait d'être français durant cette période.
Le 5 juillet 1962 il reste à Oran, environ 100 000 Français.
Les accords d'Évian du 18 mars 1962 ont fixé la date du cessez-le-feu au 19 mars entre le FLN et la France et le principe d'indépen...
5 commentaires :
Le 09/08/2018 à 03:04, JF PAYA a dit :
MISE A JOUR DE NOS RECHERCHES sur le massacre du 5 juillet 62 à Oran (Algérie )
NOTRE GROUPE D'ETUDES INDEPENDANT DECLARE
Si une commission d'enquéte sur "les événements d'ORAN 62 du 5 Juillet 62 avait existé
elle aurait pu statuer sur les éléments suivants
NB / Conclusion/Ordre du Jour No 18 du Général Katz du 3 Juillet 1962 "Les troupes du secteur Autonome restent à Oran ;elles sont le garant des accords d'Evian;elles sont là pour protéger les personnes et les biens Français ;elles donneront l'exemple de la nécessaire réconciliation franco-algérienne . Leur attitude montrera que l'Armée Française fidéle à sa tradition demeure le symbole de la Liberté et de la Fraternité Signé "Le général de Division Katz "/Commandant le groupement Autonome d'Oran L'avant veille du 5 Juillet ! Tirez en les conclusions ! Mais certains d'entre nous pensent que Katz (Bouc émissaire consentant était relativement sincère et n'avait pas alors reçu d'ordre contraire (L'ordre de consigner les troupes et de ne pas intervenir arrive la veille alors que Katz avait prévu dans la directive No 99 Saor/** du 20 Juin pour les Chefs de Corps l'intervention possible des troupes "en cas de légitime défense de nos ressortissants" après l'indépendance (document cité) ** En référence à note 2.140/csfa/EMI/SOPE du 13 Juin 1962 (donc EM/Alger) Note 99 destinée aux Forces françaises en présence à Oran le 5 juillet 1962
Rappel en fonction des Archives militaires et des destinataires des circulaires du Commandement du " Secteur Autonome d'Oran " nous indiquant la liste des unités et des effectifs Soit une garnison totale de 18 000 hommes dont 12 000 sur le seul secteur d’Oran-Ville cantonnés sur plusieurs sites, casernes, lycées, collèges, stades, écoles imbriqués dans la ville à proximité immédiate des événements tragiques qui ont eu lieu. Liste des unités présentes à Oran, et à proximité, le 5 juillet 1962 destinataires de la note de Katz; indiquées en marge de la note Le général KATZ à déclaré "qu' il ne pouvait faire intervenir l’armée sans une demande du préfet Algérien."
En ref à une Note n 2140 CSFA / EMI /S/OP du 13 Juin 62 (ETAT MAJOR) donc reçue à Oran EXTRAITS
"Si le scrutin d'autodétermination aboutit à l'indépendance de l'Algérie sur la base des accords d'Evian ;une période de transition s'ouvrira le 2 Juillet durant laquelle l'exécutif Algérien exercera la totalité de la souveraineté sans disposer encore des moyens correspondants.
Le statut des Forces Armées Françaises découlera de la déclaration relative aux problèmes Militaires jointe à l'accord de cessez le feu (JO du 20 Mars 62)---leur mission essentielle sera de contribuer par leur présence--------elles devront etre en mesure d'intervenir pour porter secours en cas d'agression aux ressortissants d'origine Européenne ou se réclamant de la nationalité Française ---(sic)---------
Mais nous avons déclaré : cafouillage le 5 Juillet à la préfecture d'Oran le préfet Français est encore formellement en place ;mais se vois signifier (illégitimement) son remplacement par Lahouari Souiah (benbelliste notoire) désigné par le chef de la Willaya V en date du 5 juillet !normalement il aurait du attendre selon les accords d Evian une directive de l'Exécutif provisoire d'Alger seul habilité à nommer les préfets et non obtempérer à une directive émanent d'un membre soumis à l'autorité de Boumédienne (démis par le GPRA )et de Ben Bella ;c'est bien pour cela que ce dernier le régularisera avec effet rétroactif qu'à la date du 6 le 11 Septembre( archivé)aprés l'entrée de BBella et Boumédienne à Alger!" CONCEQUENCES LOURDES le Le Préfet Français en place encore représentant selon les accords d'Evian "l'Exécutif Provisoire " seule autorité légale en Algérie aurait du devant la carence de "la force locale" et l'urgence demander l'intervention de l'Armée Française en légitime défense comme prévu pour nos ressortissants (De plus : pas pour" régler un problème entre Algériens")
Ni le préfet Français ;ni le général Katz n'ayant suivi cette procédure on peut légitimement douter qu'ils l'aient fait sans l'ordre au moins verbal de l'autorité Française supérieure ! à quel niveau ?
un Témoignage très intéressant nous dit "à 10 H le nouveau préfet d Oran n'est pas encore nommé (;normalement par l'executif d'Alger)
Singulier le prefet d'Oran Lahouari Souiah n'a pas eté désigné primitivement par l'executif provisoire mais dés le 5 juillet par une lettre du colonel Othmane chef de la willaya V (oranie) inféodé à l EMG d'Oujda :lettre au Prefet d'Oran "sortant" qui fait ses bagages dixit JP Chevennement officier détaché à la préfecture)
(sources archives et historien algérien Omar Carlier)
procédure en rupture des accords d'Evian alors que la nomination définitive et officielle n'interviendra que le 11 Septembre par un arreté signé Abdel Kader Chentouf membre de l'exécutif provisoire avec effet rétroactif du 6 Juillet 62 DONC SCOOP LE 5 JUILLET IL N'Y AVAIT PAS DE PREFET ALGERIEN à ORAN
REPONSE A QUESTION D'HISTORIEN
sur les présumées enquétes du 2em Bureau le 5 Juillet 62 à ORAN
À notre avis ce drame est significatif des premiers jours de l’Algérie indépendante, hors conflits, plus que ceux qui ont eu lieu de part et d’autres en pleines actions de guerre et de terrorisme abordés plus abondamment, selon les tendances et les opinions.sur d'autres sites .
NB/ 5 juillet 62 hors amnistie réciproque référendaire des accords d'Evian forclos le 2 juillet 62
Mais venons en directement aux faits, beaucoup d’historiens se méfient de la mémoire et travaillent surtout sur les archives : mais faut-il encore qu’il y en ait, qu’elles soient fiables et qu’elles ne soient pas édulcorées ou caviardées ;
Les seuls dossiers cités du 2e Bureau n’analysent pas les causes et les responsabilités diverses mais sont relatifs à un recensement non exhaustif de certaines "enlèvements" signalées par différents services dans le désordre d’une population affolée qui quittait le territoire : 453 signalements ramenés à 365 après soustraction de gens retrouvés sans qu’on soit assuré qu’il y ait eu confrontation nominatives des deux listes et en faisant abstraction comme nous l’avons souvent dit de très nombreuses personnes isolées surtout de sexe masculin (famille déjà parties) qui de ce fait n’ont pas pu être signalées sur place, plus tard en France, elles n’ont pu être ciblées le 5 juillet (déclarations d’absence sur les lieux de résidence familiale), c’était des conditions différentes de la période antérieure avant l'indépendance
Par ailleurs, il aurait été intéressant de confronter ces chiffres à celui des «800 disparus du 5 Juillet» (dixit) que déclare être chargé de rechercher Jean Pierre Chevènement – Attaché Militaire au Consulat d’Oran après l’Indépendance, selon lui, il n’en a retrouvé pratiquement aucun ! (voir son ouvrage).
Certaines confusions entre "disparus " et "enlevés" ces derniers "vus" signalés assez vite dans les JMO d'unités reprises par le 2em B ;Les autres à postériori ne revenant pas; signalés seulement si un famillier est présent à Oran! avec possibilité de plainte au consulat .
Le Consul M. HERLY déclara plus tard que ses services avaient enregistré 440 plaintes à Oran.(archives disparues) nous avons pu constater qu’une plainte pouvait recouvrir plusieurs personnes voir une famille et qu’on délivrait UN récépissé au déposant ! Quant aux victimes musulmanes (près de 80), rien ne prouve qu’elles aient été toutes exécutées par l’ALN locale ;mais tirs de l'unité française en poste à la gare d'Oran.(affaire édulcorée tant dans les JMO Français et par l'ALN/ FLN) Il ne faut pas oublier que la riposte vigoureuse au F.M. de la Section du 8e RIMA en légitime défense contre la foule, aidée par des éléments armés, qu’on avait lancés contre la gare vers 13h à l’arrivée du train d’Alger (probablement pour perturber l’arrivée d’émissaires du GPRA, selon sources musulmanes)
Un ex officier du 2em bureau nous a confirmé qu'aucune enquete ne fut demandée par les autorités supérieures sur les "événements" du 5 Juillet à Oran ni à la suite de la découverte le 22 Juillet de l'ordre du jour de l ALN d Oujda de ce 5 Juillet qui prévoyait et justifiait son intervention face à l'incompétence et la carence du GPRA à Alger envisageant méme "d'assurer la protection de la minorité Européenne "! qui lui servira de prétexte pour intervenir et prendre le pouvoir en Oranie en dépit de la déclaration d Evian . La consigne donnée par le chef du 2em bureau était de ne pas se méler des affaires intérieures Algériennes . (surprenant pour un service de renseignements ! )
L’ordre du jour du 5 Juillet 62 de L’ALN d’Oujda prévoyant de manière prémonitoire sa vocation de maintenir l’ordre ! et sa condamnation du GPRA (texte intégral volume 3 de l'ouvrage "Agonie d Oran" )
Ce communiqué de trois pages, diffusé aux cadres ALN d'Oujda le matin du 5 Juillet, ne fait pas référence à cette journée comme historique. Il explique pourquoi le GPRA qui l’a dissous « a failli à sa mission en bafouant la légalité sur tous les plans ... » aprés une référence appuyée aux accords d’Evian (sic) ! Il cite la date du 1er Juillet « où le peuple s’est prononcé » comme historique, proclamant que le GPRA « est incapable de maintenir l’ordre », et il se propose de le faire en allant « protéger la minorité européenne » alors qu’on ne sait pas encore ce qui se passe à Oran !
NOS REFERENCES
http://etudescoloniales.canalblog.com/archives/2011/12/15/22986756.html
http://etudescoloniales.canalblog.com/archives/2012/02/16/23538008.html#done
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Le 17/08/2018 à 17:24, JF PAYA a dit :
Les députés signataires (à Féliciter) disent "peu de livres"à pondérer surtout peu de médiatisation
Ouvrages consacrés à l'événement AUTEURS SIGNALES
Gérard Israël, Le Dernier Jour de l'Algérie française, Robert Laffont, 1970.
Joseph Katz, L'Honneur d'un général : Oran, 1962, L'Harmattan, 1993.
Geneviève de Ternant, L'Agonie d'Oran (3 vol.), Nice, Gandini, 1991-2001.
Avec contribution importante de JF Paya ;
Jean Monneret, La Tragédie dissimulée : Oran, 5 juillet 1962, Paris, Michalon, 2006.
Guillaume Zeller, Oran 5 juillet 1962, Un massacre oublié, Tallandier, 2012
Jean-Jacques Jordi ,Un silence d'Etat,ed Soteca 2011 aprés ouvertures de nouvelles archives
Guy Pervillé, Oran, 5 juillet 1962 leçon d'histoire sur un massacre, Paris, Vendémiaire, 2014, 318 p. (ISBN 978-2-363-58131-0).
Jean-François Paya Massacres du 5 juillet à Oran http://fr.calameo.com/books/0002846255ab594028a60 [imprimable)
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Le 17/08/2018 à 18:11, JF PAYA a dit :
UN DE NOS AMIS VENANT DE NOUS SIGNALER QUE NOTRE LIVRE ELECTRONIQUE CI DESSUS N'EST PAS PRATIQUE A LIRE LE VOICI EN VERSION PDF ENQUETES ET DEVELOPPEMENTS
LIVRE EN PDF SUR LES MASSACRES D’ORAN DU 5 JUILLET 1962
DIFFUSE BENEVOLEMENT NON EDITE PAPIER
http://p1.storage.canalblog.com/19/88/399668/114690293.pdf KLIC
par le Groupe de recherches Oran 5 Juillet 1962 direction JF PAYA /AC Algérie classe 54/2
SEUL ECRIVANT ACTEUR ET TEMOIN PRESENT SUR LE TERRAIN A ORAN ET PRESENT A LA BASE DE MEL KEBIR JUSQU'A FIN 1964 POURSUIVANT L'ENQUETE CLIKER CI DESSOUS Groupe privé de recherches Oran 5 Juillet 1962
Calaméo - Dictionnaire biographique des Français d'AFN de René Mayer.Préface P 161.. https://fr.calameo.com/books/000059729310077f2ef20
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Le 20/08/2018 à 19:02, JF PAYA a dit :
Proposition de loi N° 187
visant à reconnaître le massacre de la population française à Oran le 5 juillet 1962
Désolé d'utiliser à nouveau cet espace républicain ; certains intervenants craignant
que si cette loi passe elle donne "plus de légitimité" à d'autres "reconnaissances"
mémorielles pour la guerre d'Algérie;en particuliers des revendications victimaires Pro FLN sauf à oublier que pour la guerre d'Algérie il y a eu une amnistie réciproque votée (que cela plaise où non) par les deux Peuples:et amendée ensuite par des lois Françaises internes; Le 5 Juillet 62 à Oran était "hors guerre "donc la reconnaissance de cet "événement " est très légitime pour la France (L'Algérie ne se privant pas de reconnaitre les siens où d'amnistier les crimes terroristes des années 2009)
La Guerre était terminée ,les Français d Oran ne manifestaient pas contre le nouveau pouvoir ils avaient méme participé au référendum du 1 er juillet 62 qui entérinait les “accords d Evian” qui prévoyaient une amnistie réciproque et la sécurité des biens et des personnes ,comme exemple peut on imaginer le bombardement de Dresde après la fin des hostilités ou Hirochima après la reddition du Japon !
Donc a notre avis pas de “symétrie”avec d'autres événements "en guerre"( sauf pour une occultation relative plus forte pour le 5 juillet62 à Oran; NB C'est cette occultation et mème sa négation en Algérie et parfois en France (voir la mise en cause des victimes) qui pousse à soutenir ce projet de loi souverain et courageux
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Le 17/09/2018 à 20:04, JF PAYA a dit :
En reconnaissant la responsabilité de l’Etat, dans la seule disparition certes déplorable d'un seul individu militant actif engagé ;le président s'est livré à une vision hémiplégique de l’histoire de la guerre d’Algérie ; Quant à la mise en cause de l'Etat et de son armée dans l'Affaire d'un disparu parmi des milliers la justice avait tranché en refusant un recours pour cause d'amnistie; le président semble s'affranchir des lois et s'il vous plait référendaires et acceptées réciproquement sur les amnisties relatives à la guerre d'Algérie jusqu'au 3 juillet 1962 (date de l'indépendance)
Après cette date limite des amnisties doit-on rappeler que prés de 3000 personnes civils et militaires ont disparu en Algérie, après enlèvement , dans la seule année 1962, et que dans la sinistre journée du 5 juillet 1962, huit cent civils ont été enlevés et probablement massacrés à Oran ? Doit-on rappeler que les troupes françaises présentes dans la ville ce jour là, reçurent l’interdiction formelle d’intervenir pour sauver la vie de ces personnes ? Sait-on que M. Macron, sollicité pour reconnaître la responsabilité del' exécutif coupable de non assistance à personne en danger, n’a jamais apporté la moindre réponse, comme il a refusé de rendre hommage à ces victimes innocentes qui perdirent la vie dans l’horrible boucherie ?
DONC LE 5 JUILLET 62 ET BIEN EXCLUS DE CES AMNISTIES et votre projet de loi minimum peut etre légitimement voté
COMMUNIQUE DU CERCLE ALGERIANISTE NATIONAL
http://www.cerclealgerianiste.fr/images/Actualites/Communiques/National/Communique-18-09-13.pdf
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