Mesdames, Messieurs, Nous sommes aujourd’hui à quelques mois du deuxième référendum d’autodétermination sur l’avenir de la Nouvelle-Calédonie : le peuple calédonien a une nouvelle fois rendez-vous avec son destin.
Certes, il y a plus de soixante ans, le référendum du 28 septembre 1958 avait invité les Calédoniens, comme tous les autres Français, à s’exprimer sur le projet posant les fondements de la Ve République.
Le chef de l’État, René Coty, avait alors indiqué aux « colonies » qu’un vote majoritaire contre la Constitution signifierait la volonté de quitter l’ensemble français.
La Nouvelle-Calédonie vota massivement (à 98 %) pour la nouvelle Constitution.
Pour autant, on ne peut considérer qu’il s’agissait là de l’exercice véritable d’un droit à l’autodétermination.
Bien des années plus tard, le 12 juillet 1983, la table ronde de Nainville-les-Roches, réunissant les représentants des principaux partis politiques du paysÂ...
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