. Cette évolution s’est accompagnée d’une concentration de moyens spécifiques et d’importants efforts sur la conduite des procédures d’éloignement, en privilégiant les reconduites lointaines (en augmentation, mais qui se heurtent à des problèmes logistiques redoutables et notamment à l’absence de vols directs vers les destinations les plus concernées) plutôt que les reconduites dites de proximité. Le centre de rétention administrative – où l’Office français de l’immigration et de l’intégration, dont la délégation a rencontré la directrice, assure une permanence, de même que la Cimade –, qui dispose de 45 places (33 hommes, 12 femmes), a quant à lui vu son taux d’occupation passer de moins de 50 % en 2018 à plus de 60 % en 2019. La durée moyenne de rétention y est de 12 jours dans des locaux dont l’état général est relativement correct.
3. La lutte contre l’orpaillage illégal L’or est exploité, en Guyane, depuis le milieu du...
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