cosignée par Stéphane Claireaux, Jeanine Dubié & Sylvia Pinel
Mesdames, Messieurs, Notre démocratie a su conquérir, une à une, toutes les libertés.
Toutes sauf une.
L'ultime.
Celle qui nous concerne toutes et tous.
C'est-à-dire la liberté de choisir sa mort.
Le droit enfin donné à chaque citoyen majeur et responsable d'éteindre la lumière de son existence, lorsque sa vie n'est devenue qu'une survie.
Artificielle et douloureuse.
Il est donc nécessaire de reconnaître le droit d'obtenir une assistance médicalisée pour terminer sa vie au patient en phase avancée ou terminale d'une affection grave et incurable, lui infligeant une souffrance physique ou psychique jugée insupportable et qui ne peut être apaisée.
Par ailleurs, il convient de reconnaître aussi ce droit à une assistance médicalisée au malade atteint d'une affection incurable qui, sans menacer immédiatement leur vie, leur inflige de très fortes souffrances sans espoir de guérison.
Dans plusieurs pays, ce droit existe.
Les Pays-Bas (loi du 12 avril 2001), la Belgique...
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