« De minimis non curat praetor » : l’homme important ne doit pas s’occuper des choses insignifiantes ou jugées mineures. Cet adage romain ne doit pas et ne peut pas s’appliquer à ce que l’on nomme les « petits équipements ». En effet, que sont les « petits » équipements ? L’expression même invite à les définir par la négative : dans les arsenaux de nos armées, les « petits » équipements seraient « ce qui reste » quand on a passé en revue tout ce qui est plus emblématique, plus coûteux, plus spectaculaire par son ampleur, sa vitesse ou sa complexité technique.
De la poudre noire remplacée en 1886 par la poudre pyroxylée qui dégage moins de fumée, du Képi et pantalon rouge garance du soldat français de 1914 au nouvel uniforme bleu horizon du Poilu du printemps 1915, des brodequins de Félix Godillot du Second Empire aux nouvelles chaussures de combat des fantassins d'aujourd'hui, l'équipement de nos soldats n'a cessé d'évoluer v...
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