Mesdames, Messieurs, « Toute classe dirigeante qui n’est pas capable d’employer les forces fraîches des générations montantes est condamnée à disparaître de l’histoire ». Citant Léon Blum, Alain Terrenoire, rapporteur de la loi du 5 juillet 1974 fixant à dix-huit ans l’âge de la majorité, reprenait à son compte une conviction forte : celle de la confiance qu’il faut accorder à la jeunesse et du devoir de l’associer étroitement à la conduite des politiques publiques dont elle est l’héritière et l’avenir.
La conviction également qu’il faut donner aux jeunes la possibilité de s’exprimer dans un cadre institutionnel où leur voix puisse compter : si nombre d’entre eux s’engagent d’ores et déjà dans le débat public, le pouvoir de suffrage constitue le moyen d’une participation effective à la décision publique et de l’appropriation du sens de la citoyenneté. Le droit de vote est en effet le premier droit du citoyen : manifestation...
Aucun commentaire n'a encore été formulé sur ce rapport.