Le rapporteur a coutume, chaque année, de présenter dans son avis budgétaire un service du ministère des armées méconnu du grand public.
S’il est un service pour lequel il n’aura pas besoin de le faire, tant il aura été médiatisé pendant la crise sanitaire, c’est le service de santé des armées (SSA). Ce service a été engagé dans l’opération Résilience après vérification de la règle des quatre « i », les moyens des autres ministères étant jugés inexistants, insuffisants, inadaptés ou indisponibles.
Toutefois, le rapporteur tient à rappeler que la mission première du SSA n’est pas de soigner des civils mais bien d’assurer le soutien santé en opération, depuis la préparation opérationnelle médicale du combattant jusqu’à la reprise du service du personnel blessé ou malade.
De plus, et le rapporteur l’écrivait déjà l’année dernière, le SSA assume ses missions dans un contexte de sursollicitation et de fragilisation de ses ressourc...
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