Mesdames, Messieurs, Le mode de financement de notre Sécurité sociale n’est plus adapté au monde d’aujourd’hui.
Il y eut un temps où la France était caractérisée par l’abondance du travail, et il pouvait donc sembler logique que les prélèvements sociaux pèsent sur celui-ci ; mais la France d’aujourd’hui est malheureusement caractérisée par la rareté du travail.
Pour rappel, les cotisations sociales prélevées sur les salaires et les retraites représentent un montant d’environ 385 milliards d’euros tandis que la contribution sociale généralisée (CSG) et la contribution de remboursement de la dette (CRDS) prélevées sur l’ensemble des revenus rapportent un montant d’environ 107 milliards d’euros.
Cependant, le poids de ces prélèvements sociaux présente le double inconvénient de peser à la fois sur le pouvoir d’achat des travailleurs et sur le coût du travail pour les entreprises.
Dans une tribune publiée dans les Echos le 20 févri...
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