cosignée par Jean-Pierre Cubertafon, Nadia Essayan, Bruno Fuchs, Laurent Garcia, Sandrine Josso, Mohamed Laqhila & Jimmy Pahun
Mesdames, Messieurs, L’actualité met en évidence une recherche croissante de responsabilisation des grandes entreprises[1]. Ce constat appelle une prise de conscience : les réformes réalisées ces vingt dernières années au nom de la responsabilité sociale des entreprises (RSE) ont certes la volonté d’accompagner l’émergence de nouveaux comportements positifs, mais répondent-elles suffisamment aux attentes de notre société ? Cette insatisfaction latente ne manifeste-t-elle pas un problème de méthode visant à transposer des mécanismes anglo-saxons dans une culture légaliste qui n’est pas la leur[2] ? Les nombreux doutes entourant la juridicité de la RSE ont fait naître un mouvement appelant la création de dispositifs plus contraignants afin de réduire l’impunité des acteurs internationaux et de mieux anticiper les effets de ce corpus de textes.
Paradoxalement, ces demandes ne proviennent pas seulement des organisations défendant les valeurs de la RSE....
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