cosignée par Clémentine Autain, Ugo Bernalicis, Moetai Brotherson, Marie-George Buffet, Guillaume Chiche, Éric Coquerel, Alexis Corbière, Jeanine Dubié, Laurence Dumont, Elsa Faucillon, Caroline Fiat, Guillaume Garot, Chantal Jourdan, Régis Juanico, Sébastien Jumel, Marietta Karamanli, Bastien Lachaud, Michel Larive, Jean-Luc Mélenchon, Jean-Philippe Nilor, Danièle Obono, Matthieu Orphelin, Bertrand Pancher, Mathilde Panot, Loïc Prud'homme, Adrien Quatennens, Richard Ramos, Jean-Hugues Ratenon, Frédéric Reiss, Muriel Ressiguier, Sabine Rubin, Hervé Saulignac, Bénédicte Taurine, Boris Vallaud & Michèle Victory
Mesdames, Messieurs, La majorité politique est à dix‑huit ans : un Français peut voter.
La majorité pénale est à dix‑huit ans : un Français peut être emprisonné. Pourquoi la majorité sociale n’est‑elle pas à dix‑huit ans ? Pourquoi, jusque vingt‑cinq ans, les jeunes sont‑ils exclus du « revenu de solidarité active » ? Pourquoi leur refuse‑t‑on « le droit fondamental de tous les citoyens à disposer de ressources suffisantes pour vivre conformément à la dignité humaine », droit énoncé dans le préambule de la Constitution française de 1946 et par le Conseil de l’Europe ? Cette discrimination, par l’âge, est déjà aberrante en temps normal : le taux de pauvreté est, chez les jeunes, trois fois supérieur aux plus de 65 ans.
D’après la dernière étude de L’Observatoire des inégalités, la moitié des pauvres sont des moins de trente ans.
Le taux de chômage atteint, parmi eux, les 20 %. Et par un choix politique absurde, u...
Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette proposition de loi.