Provoqués par le terrible accident d’une usine de produits chimiques de l’entreprise AZF à Toulouse le 21 septembre 2001 qui a fait 31 morts et près de 2500 blessés, les débats de 2003 sur le projet de loi relatif à la prévention des risques technologiques et naturels et à la réparation des dommages ([1]) font partie de l’histoire parlementaire comme ayant fait avancer la culture de la sécurité pour les riverains en France et l’acceptabilité des industries dangereuses.
Mais l’histoire parlementaire aura aussi retenu qu’à l’occasion de ces débats, un rendez-vous n’a pas été encore honoré, celui de travailler sur les infrastructures de transport de matières dangereuses, comme les ports fluviaux et maritimes, les gares de triage, les centres routiers, etc.
Ce rendez-vous avait déjà été pris dans le cadre de la commission d’enquête parlementaire ouverte quelques jours après le drame d’AZF ([2]). Je vous propose, mes chers collègues, de lâ€...
Aucun commentaire n'a encore été formulé sur ce rapport.