Mesdames, Messieurs, Le 26 juillet 2016, le père Jacques Hamel était égorgé par des islamistes devant ses fidèles dans l'église de Saint-Étienne-du-Rouvray.
Il est désormais acquis qu'un brigadier travaillant à la direction du renseignement de la Préfecture de police de Paris avait intercepté cinq jours auparavant des messages écrits et oraux cryptés qui annonçaient la perpétration de ce crime horrible.
Cependant, cette note en blanc très pertinente avait été mise en attente par la hiérarchie de la Préfecture de police qui travaillait au ralenti durant la période estivale.
Par conséquent, cette note qui aurait pu empêcher l'assassinat du père Hamel n'a jamais été transmise de Paris à la DGSI à Puteaux.
Plus grave encore, il semble acquis que des hauts gradés de la Préfecture de police, conscients des conséquences de leur négligence, ont convoqué le brigadier diligent après l'assassinat du père Hamel ; et ce afin que sa note en blanc soit postdatée.
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