cosignée par Clémentine Autain, Ugo Bernalicis, Éric Coquerel, Typhanie Degois, Éric Diard, M'jid El Guerrab, Caroline Fiat, Agnès Firmin Le Bodo, Patricia Gallerneau, Émilie Guerel, Bastien Lachaud, Frédérique Lardet, Danièle Obono, Mathilde Panot, Maud Petit, Loïc Prud'homme, Adrien Quatennens, Nadia Ramassamy, Jean-Hugues Ratenon, Muriel Ressiguier, Sabine Rubin, François Ruffin, Frédérique Tuffnell & Michel Zumkeller
Mesdames, Messieurs, Les corridas ne sont pas des spectacles à proprement parler.
Mettre à mort un animal à l'aide de sévices et d'actes de cruauté, est de nature à heurter, particulièrement les enfants.
Le Professeur Montagner, docteur en sciences et spécialiste de la relation homme-animal atteste que : « le spectacle de la corrida avec les banderilles et la pique plantées dans le corps de l'animal, le sang qui coule, les tentatives désespérées du taureau pour échapper à des tortures et souffrances qu'il ne peut fuir, et sa mise à mort sanglante a une forte probabilité de nourrir et renforcer l'insécurité affective des enfants, notamment les plus vulnérables ». Signataire, en 1989, de la Convention internationale des droits de l'enfant (CIDE) promulguée par l'ONU, et porteuse d'une responsabilité historique et universelle dans la défense des droits de l'Homme et du citoyen, la France se doit de protéger les mineurs du spectacle de la corrida, c'est-à-dire de...
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