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...a été relevé à 20 000 euros. Tout le monde ne peut que se satisfaire de ce mécanisme fiscal. Renforcer les aides aux associations, en revanche, paraît nécessaire, trois fois oui, monsieur Cordier ! Un amendement gouvernemental prévoit d'ailleurs 30 millions supplémentaires pour le tissu associatif au sein de la mission « Économie ». Aujourd'hui, à travers le PLFR4 et surtout à travers le plan de relance et le PLF pour 2021, la priorité est de soutenir les associations, qu'elles soient culturelles, sportives, caritatives ou autre. Avis défavorable.
Il s'inscrit totalement dans l'esprit des mesures écologiques du plan de relance : nous proposons d'instaurer une fiscalité incitative pour le déploiement d'un nouveau combustible, remplaçant le fioul domestique et issu de la filière colza. Cela permettrait de créer une indépendance protéinique pour le pays et de développer des solutions durables à même d'assurer les besoins en chauffage, tout particulièrement dans les zones rurales où le fioul domestique est fortement utili...
Je ne répéterai pas les propos de Mme Louwagie. Ce dispositif me semble intéressant pour les entreprises, car il est de nature à résoudre leurs problèmes de capitaux propres. J'ajoute que la déduction fiscale qui serait maintenue grâce à l'un ou l'autre de ces amendements peut être perçue comme un outil de relance : lorsque l'entreprise procédera à la déduction fiscale, lors d'un exercice ultérieur, l'impôt « économisé » permettra de soutenir la relance économique. Il convient d'examiner de près la proposition de Mme Louwagie, qu'elle nous a déjà présentée en commission des finances. Selon moi, elle répond à un besoin réel des entreprises, en particulier des plus petites.
à nier la qualité de notre travail et à appauvrir la boîte à outils dont nous avons absolument besoin en vue de permettre la relance.
... la région Bourgogne-Franche-Comté, par exemple, diminuait de 2 %. Ce modèle de développement, selon lequel les métropoles concentrent la création de richesse au détriment de territoires plus ruraux, pose question, aussi bien en matière d'efficacité économique, d'aménagement du territoire, que de qualité de vie. Cet amendement de Christophe Naegelen, qui reprend la onzième proposition du plan de relance proposé par l'UDI, vise à instaurer une incitation fiscale pour les entreprises qui choisiraient de déménager leur siège social dans un territoire rural ou périurbain. Cela répond à la volonté affichée par le Gouvernement, depuis juillet 2020, de relocaliser une partie des services de l'État, en particulier des finances publiques, dans les territoires.
Le crédit d'impôt CITE, vous le savez, a disparu avec l'instauration de MaPrimeRénov', qui doit monter en puissance dans le cadre du plan de relance. Je ne souhaite vraiment pas revenir sur cette transformation, qui va dans le bon sens, chacun le reconnaîtra – d'autant plus que le public éligible à MaPrimeRénov' est beaucoup plus large que ne l'était celui du CITE, puisqu'il intègre les neuvièmes et dixième déciles, conformément à vos demandes. Faisons en sorte que ce nouveau dispositif soit bien compris par les ménages, et soit simplifié –...
...éés ! Demandons-nous comment l'investissement a cru pendant trois ans avant la crise du covid-19 ! Vous pouvez balayer cela si vous le souhaitez, parce que vous ne partagez pas mon opinion, mais expliquez-moi alors comment l'investissement a augmenté et comment les emplois ont été créés entre 2017 et 2020. Revenir à la situation d'avant serait à mon avis une erreur et empêcherait la reprise et la relance. Avis défavorable.
...strictions sont différentes, un deuxième confinement ; mais nous avons démontré cet été et nous démontrerons après le confinement en cours, et peut-être le referons-nous successivement, que notre pays peut fortement rebondir. Ce constat doit nous rendre patients, volontaires, concentrés et confiants pour l'avenir. La confiance sera la clef de nos débats. Elle était là lorsque nous avons parlé de relance et nous devons en faire tout autant preuve quand nous parlons d'urgence. Pour le moment, s'il reste une grande incertitude dans ce que nous examinons, c'est bien le contexte macro-économique. Les prévisions sont aujourd'hui plus pessimistes que celles que nous avions présentées il y a quelques semaines, au début de l'examen du projet de loi de finances pour 2021 ; elles sont évidemment liées au ...
...ncerne les départements, les besoins de financement du RSA se sont accrus ; c'est pourquoi nous proposons une subvention de 200 millions. Enfin, comme promis et comme annoncé, les avances remboursables, pour un total de 1,9 milliard, seront bien octroyées pour Île-de-France Mobilités et les autorités organisatrices de mobilité dans le reste du pays. Vous le voyez, mes chers collègues, urgence et relance doivent aller de pair. Aujourd'hui, nous nous concentrerons sur les mesures de soutien. Ce quatrième projet de loi de finances rectificative, c'est l'urgence, c'est maintenant, c'est pour l'activité économique, pour nos concitoyens et pour leurs emplois !
...e seuil de pauvreté ? Certes, monsieur le rapporteur général, il ne s'agit pas de tous les Français, mais vous admettrez avec moi que c'est beaucoup, beaucoup trop. D'une main, dans le PLF, vous continuez les coupes indécentes, notamment dans le budget du ministère du travail, de l'emploi et de l'insertion, dans celui de la transition écologique ou dans celui de l'économie, des finances et de la relance, mais aussi dans les dépenses structurelles de santé du PLFSS, le projet de loi de financement de la sécurité sociale. Vous allez même jusqu'à diminuer sans gêne de 8 millions d'euros le montant de l'aide alimentaire, et ce dans la situation que je viens de décrire. De l'autre main, vous avancez, avec ce énième PLFR, une nouvelle preuve de l'échec de votre stratégie et de l'absence de planificat...
...ver leur alternance à la mi-novembre, qu'ils angoissent en alignant les demandes de stage mal payé ou se plient en quatre dans l'espoir d'être embauchés au SMIC et à mi-temps, alors qu'ils ont un diplôme de niveau bac + 5. C'est vous qui n'avez pas été capables d'imposer des conditions aux entreprises en échange des cadeaux que vous leur avez offerts depuis le début du mandat et jusqu'au plan de relance. Vous avez distribué tranquillement l'argent des Français à des sociétés qui continuent à licencier tout en gavant leurs actionnaires de dividendes. Vous avez laissé faire sans encombre ceux que j'appelle les profiteurs de crise et autres Amazon, qui se sont fait des milliards grâce au covid sans rendre de comptes à personne – surtout pas à leurs employés et rarement au fisc. En revanche, quand ...
... plus touché par la crise ? Celui de la restauration. Certains disent qu'un quart, peut-être un tiers des enseignes peuvent disparaître. En ce moment, c'est terrible pour les acteurs de ce secteur ; le confinement du mois de novembre peut se prolonger en décembre, ce qui serait tout à fait redoutable. Quel est l'outil le plus efficace, expérimenté par le passé ? Le taux de TVA, qui permettrait de relancer l'activité dès la réouverture des restaurants. C'est pourquoi nous proposons de passer à un taux de TVA de 5,5 % pour ce secteur, plutôt que de 10 %, ce qui pourrait être efficace. Cela a déjà été pratiqué en 2009.
...e dépense visant à soutenir des secteurs économiques en difficulté ou des catégories de salariés. On peut penser, par exemple, que le texte ne va pas suffisamment loin pour soutenir l'action des personnels de santé pendant la crise sanitaire. On peut avoir des divergences avec le Gouvernement au sujet de la dette colossale créée par les projets de lois de finances rectificatives et par le plan de relance. Dès demain, en effet, il faudra réduire la dette pour éviter qu'elle ne pèse durablement sur les générations futures. Mais, pour faire valoir ces arguments, il faut débattre du texte qui nous est soumis. C'est l'une des raison pour lesquelles nous ne pouvons nous associer à cette motion de rejet préalable. Nous espérons que le Gouvernement sera attentif aux propositions que nous défendrons au c...
...ent est dans le même esprit. M. le rapporteur nous dira peut-être qu'il a déjà fait l'objet de débats et qu'il a déjà été rejeté. Dans un précédent projet de loi de finances rectificative, il n'avait été rejeté qu'à une très faible majorité en commission ; je pense que certains s'en souviennent. Mes chers collègues, de la majorité notamment, je vous invite à réfléchir à cet amendement, qui vise à relancer le secteur de la restauration après le deuxième confinement. Il a été déposé alors qu'une première fermeture administrative en mars avait concerné l'hôtellerie et la restauration ; ce secteur en subit une deuxième, avec de très faibles moyens, voire aucun, pour continuer à dégager un chiffre d'affaires a minima. Nous avons bien conscience des aides prévues pour le secteur, mais elles ne seront p...
...s millions que vous y ajoutez, que nous pourrons répondre à l'urgence sociale qui s'impose à nous devant tant de pauvreté – 2 millions de pauvres supplémentaires à cause des crises et des confinements. Même le fonds de solidarité oublie beaucoup de Français. Nous aurons l'occasion d'y revenir. Pour ce qui est de l'urgence, donc, le texte ne répond pas à la situation. Il ne permet pas non plus la relance. À cet égard, ce plan n'ouvre aucune perspective : assez peu de relance par le pouvoir d'achat, rien pour répondre aux urgences de l'hôpital ou de l'école et très peu d'investissements publics, qui seraient pourtant nécessaires pour assurer le retour immédiat de l'emploi et la relance de l'économie – y compris des entreprises. Le PLFR 4 est donc une recette qui ne marche pas : c'est un texte à l...
...baisse de TVA de 4,5 points n'aurait rien de marginal. En outre, certains secteurs de l'hôtellerie et de la restauration sont aujourd'hui taxés à hauteur de 20,6 % ; dans leur cas, la marge de rentabilité pour l'établissement serait plus importante. Quant au coût de la mesure, monsieur le ministre, c'est afin de le réduire que nous proposons de la borner à dix-huit mois. Il s'agit de stimuler la relance d'un secteur très pourvoyeur d'emploi quand il marche bien et, dans le cas inverse, très destructeur d'emploi. C'est ce que nous allons constater au cours de ce second confinement, voire lors de la reprise de l'activité : certains établissements risquent de disparaître purement et simplement parce que le plan de soutien n'est pas suffisant.
Il propose d'abaisser la TVA à 5,5 % pour tous les travaux de rénovation des bâtiments. Cette mesure forte, simple et efficace permettra de créer un choc pour relancer le bâtiment.
En vue de stimuler la relance économique et de favoriser l'activité du BTP, l'amendement vise à baisser le taux de TVA pour tous les travaux d'amélioration et d'entretien des bâtiments. J'insiste sur le fait qu'il sera très difficile de faire redémarrer ce secteur par la commande publique dans les mois à venir. M. Carrez a souligné que les collectivités manquaient totalement de visibilité sur leur capacité d'investissement. H...
...cessité d'agir vite. Nous regrettons votre manque d'anticipation en la matière. Par ailleurs, comme le souligne notre collègue Coquerel, ce PLFR n'est pas que comptable : il porte aussi l'ADN de votre politique libérale – une politique essentiellement fondée sur l'offre. Nous demandons d'ailleurs un meilleur équilibre entre les politiques de l'offre et de la demande, qui prendrait la forme d'une relance par la consommation. Comme nous l'avions fait dans le cadre du plan de relance, nous vous reprochons, dans ce texte, de financer vos mesures exclusivement par la dette, malgré toutes les propositions que nous avons faites pour les financer par un effort de solidarité des plus aisés. Nous nous inquiétons également de la solvabilité de la dette, car nous ne voulons pas d'un tel fardeau pour notre j...
Avis défavorable. Le taux de TVA de 5,5 % s'applique déjà aux travaux de rénovation thermique. Ce qu'il faut, c'est stimuler fortement l'investissement des particuliers et des établissements publics pour tout le secteur du BTP. Nous le faisons massivement grâce au plan de relance : celui-ci y consacre une enveloppe de plus de 7 milliards d'euros, grâce à laquelle le carnet de commandes du BTP se remplira facilement dès le début de l'année 2021. Je ne crois pas utile de faire davantage.