Interventions sur "virus"

10 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarietta Karamanli :

...aire. Aujourd'hui, le Gouvernement nous demande de proroger de quatre mois l'état d'urgence sanitaire, à l'identique, sans que nous ne disposions d'aucun bilan des mesures qu'il aura permises. Il s'agit d'un texte présenté comme technique, mais dont les effets sur la vie de chacun pourraient se poursuivre jusqu'à la fin de l'année. Certes, l'évolution de la pandémie, l'apparition de mutations du virus, l'utilisation de méthodes de prophylaxie ou de prévention, la mobilisation des services de soins sont des données qui doivent déterminer les décisions à prendre. Cependant, ces déterminants ne doivent pas à chaque fois nous faire oublier certains principes : comme le disait le professeur de droit Dominique Rousseau au printemps dernier, « on peut comprendre que l'exercice des libertés soit diffé...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Gouffier-Cha :

...e collègue Marietta Karamanli, nous ne comprenons pas cette motion de rejet, si ce n'est, comme l'a relevé le ministre, qu'elle vous offre une possibilité d'expression et d'une certaine forme de critique ; mais nous ne la comprenons pas au regard de la crise sanitaire qui touche chaque jour nos concitoyennes et nos concitoyens et qui nous oblige à faire usage des outils propres à lutter contre le virus et à briser les chaînes de transmission. L'état d'urgence en est un qui nous permet de mettre en oeuvre plusieurs actions. En défendant cette motion, vous évacuez d'une certaine manière la réalité telle qu'elle se présente. Nous ne la comprenons pas davantage au regard des travaux qui nous ont occupés depuis le mois de mars dernier et qui nous ont amenés à construire ce dispositif et à créer un ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Becht :

Le groupe Agir ensemble votera évidemment contre la motion de rejet. Pour une raison juridique tout d'abord : concrètement, si nous adoptions cette motion, dans quelques semaines, il n'y aurait plus de possibilité de prendre des mesures pour lutter contre le virus.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPascal Brindeau :

De plus en plus de nos concitoyens éprouvent de la lassitude face aux mesures restrictives de liberté qui leur sont imposées depuis près d'un an. Bien sûr, ils en comprennent les raisons – la sécurité sanitaire d'un maximum de nos concitoyens et la lutte contre la propagation du virus – , mais ils finissent par se demander quel est le prix de cette perte de liberté pour leurs activités sociales et économiques. Nous-mêmes, parlementaires, éprouvons aussi de la lassitude : à chaque fois, monsieur le ministre, nous essayons de vous expliquer que le Parlement n'est ni un obstacle ni un frein à la capacité du Gouvernement à lutter efficacement contre ce virus. Nous sommes en droit...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Wonner :

...upante – nous n'avons jamais nié ni la détresse des personnes malades, ni celle de leurs proches – , la situation démocratique ne l'est pas moins. Le confinement mis en place le 17 mars 2020 ne l'a été sur le fondement d'aucun texte : il n'y avait aucune base juridique à la décision d'enfermer les Français, une mesure de restriction des libertés totalement inédite et reposant sur la seule peur du virus. Depuis le mois de mars, notre Parlement est contourné et dénigré. Après avoir légiféré dans l'urgence absolue, il est désormais réduit à une semi-activité, en se voyant imposer des jauges de présence dans l'hémicycle, elles aussi contraires à la Constitution. Le rétablissement de l'état d'urgence sanitaire était-il nécessaire ? Le Gouvernement avait promis, et nous avions écrit dans la loi, que...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaIan Boucard :

... reconfinement depuis mercredi n'a pas convaincu nos concitoyens, car les mesures prises semblent changer en permanence et ne sont pas pleinement compréhensibles. Or, pour que des mesures soient acceptées, il faut qu'elles soient acceptables et, pour qu'elles soient acceptables, il faut qu'elles soient compréhensibles, ce qui n'est pas le cas. Notre parlement doit continuer à travailler contre le virus, or ce texte nous décharge de ce travail, c'est pourquoi le groupe Les Républicains votera en faveur de cette motion de rejet préalable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Gosselin :

...ilités ; il continuera. Il a accompagné la majorité dans un grand nombre de prises de décisions : nous étions présents à vos côtés, aux côtés du Gouvernement mais aussi de la nation, au mois de mars et dans les semaines qui ont suivi. Nous n'avons pas l'intention d'instrumentaliser qui que ce soit, ou quoi que ce soit : les risques épidémiologiques sont suffisamment prégnants et la propagation du virus est suffisamment exponentielle pour que nous restions responsables.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Gosselin :

Le Conseil d'État botte en touche dans son avis sur la prorogation actuelle de l'état d'urgence. La décision du Conseil constitutionnel n'est pas claire, en tout cas pas autant que vous le dites, monsieur le ministre : il affirme qu'il est possible de prendre un certain nombre de mesures, auxquelles il pose comme condition la circulation active du virus. Or, aujourd'hui, il y a bien circulation active du virus. Vous pouvez donc agir en vous appuyant sur la loi du 9 juillet 2020, qui aurait dû être prorogée mais dont l'examen a été suspendu sine die la semaine dernière au Sénat. Le confinement généralisé, quant à lui, soulèverait sans doute effectivement quelques difficultés juridiques et nécessiterait, pour le coup, une loi. Alors disons-le clai...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Gosselin :

...és du Gouvernement et de la nation, au mois de mars et dans les semaines qui ont suivi. Nous étions quelques-uns à être présents ici, à la fin du mois de mars, et nous avons profondément senti combien l'heure était grave et quelle attitude de responsabilité elle réclamait. Nous n'avons pas l'intention d'instrumentaliser quoi que ce soit. Les risques épidémiologiques sont réels, la propagation du virus étant exponentielle. Il nous faut cependant aussi apprendre à vivre avec le covid-19, à faire preuve de résilience car il est fort possible que nous ayons à faire face de façon continue à cette pandémie ou à d'autres. Nous le saurons dans quelques mois, quelques années. Il importe aussi que les messages envoyés soient clairs. Je ne suis pas sûr que ce soit toujours le cas, loin s'en faut. Nous a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Gosselin :

...d'évaluation, des rendez-vous démocratiques. Voilà pourquoi, avec mes collègues du groupe Les Républicains, nous proposons de ne pas aller jusqu'au 1er avril 2021, comme il est proposé, mais, dans un premier temps, jusqu'au 10 janvier. Cela permettrait d'enjamber sans difficulté les fêtes de fin d'année, propices à de nombreuses rencontres familiales et amicales, qui peuvent être des cocktails de virus. Il se trouve aussi que cette période de six mois inclurait les élections régionales et départementales. Nous souhaiterions éviter que ces élections soient perturbées. J'ai bien noté qu'une loi est nécessaire pour les suspendre ou les reporter, mais qu'en serait-il si les réunions ne pouvaient se tenir, si la campagne ne pouvait être menée et si les électeurs ne pouvaient tranquillement accompli...