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.... Je suis porteur, au nom de notre collègue Mansour Kamardine, député de Mayotte, d'une demande de reconsidération de cette quatorzaine qui provoque bien des difficultés – les faits sont têtus. Il ne s'agit pas de créer des polémiques, puisque nous parlons d'éléments factuels ; il faut trouver une alternative moins pénalisante et plus facile à mettre en oeuvre, en se fondant sur les résultats de tests. J'éprouve cependant une légère inquiétude après avoir entendu le ministre déclarer tout à l'heure que les tests n'étaient pas très fiables. Pourquoi donc des tests qui ne sont pas valables pour les outre-mer le seraient-ils plus en métropole ? Le raisonnement en la matière pourrait être un peu compliqué, ce qui mettrait à mal le système de tests, non seulement outre-mer, mais d'une manière plu...
... métropole, il faut cependant chercher un parallélisme. En métropole, on peut circuler librement d'une zone rouge à une zone verte. Entre la métropole et l'outre-mer, on ne peut donc pas se contenter d'imposer une quatorzaine sans échappatoire, car il ne sera évidemment jamais possible de respecter la règle des 100 kilomètres. Pour transposer en quelque sorte cette règle à l'outre-mer, l'usage du test me semble constituer une bonne solution.
Il s'agit d'un amendement de M. Vincent Ledoux, soutenu par plusieurs collègues, comme M. Bruno Fuchs, qui porte sur l'homologation des masques, notamment ceux produits par la filière textile française qui s'est lancée dans ce projet assez rapidement. Comme vous le savez, monsieur le ministre, cette procédure nécessite deux séries successives de tests avant homologation : des tests de respirabilité réalisés à Lyon ainsi que des tests réalisés par la direction générale de l'armement. Or il semble que les tests ne sont pas en nombre suffisant, car il faudrait pouvoir tester 250 à 300 échantillons tous les jours. En nous fondant sur le rapport qu'ils demandent, mes collègues souhaitent que nous puissions lever les blocages et homologuer beaucoup...