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Le texte dont nous venons de débattre doit être adopté. L'hôpital public doit être géré en anticipant les budgets et en changeant de logiciel. Stop à l'obsession budgétaire ! La souffrance des personnels hospitaliers, que j'ai entendue mardi dernier au Havre, a atteint aujourd'hui un sommet avec la crise du covid-19. Beaucoup ont mis de côté leurs revendications pour sauver des vies et contribuer à maîtriser le mieux possible cette terrible épidémie. Pourtant,...
Comme le soulignait mon collègue Cyrille Isaac-Sibille tout à l'heure, le problème de cette proposition de loi tient au fait que si elle traite de l'hôpital public, ce qu'il faut assurément faire, à aucun moment il n'y est question de la santé publique. C'est préoccupant, car on ne peut penser l'hôpital indépendamment de la santé publique et de la prévention. Or la prévention se trouve justement au coeur de nos réflexions actuelles sur l'autonomie et constitue l'un des axes forts du Ségur de la santé. D'autre part, vous vous êtes déclaré prêt, monsi...
Comme je l'ai déjà indiqué lors de la discussion générale, le groupe Socialistes et apparentés soutient cette proposition de loi en faveur d'une loi de programmation pour l'hôpital public et les établissements d'hébergement pour les personnes âgées dépendantes. Nous le faisons pour des raisons de forme, bien sûr, car une telle programmation permettrait à l'État de prendre des engagements qui survivraient aux alternances politiques. Elle donnerait aussi l'occasion à nos concitoyens d'établir un lien entre les cotisations qu'ils versent et la qualité du service public dont il...
En adoptant l'amendement no 3, nous aurions en effet pu intégrer dans le dispositif tant les ESPIC que les EHPAD relevant du secteur privé non lucratif. La deuxième raison de notre vote favorable tient au fait que, s'il a souvent été souligné qu'il convenait d'adopter une vision plus globale et de renforcer les liens entre la médecine de ville et l'hôpital, l'adoption d'une loi de programmation pour l'hôpital n'empêcherait pas de travailler dans un second temps à une redéfinition de la politique de santé sur tout le territoire.
D'ailleurs, certains participants au Ségur de la santé estiment que la réflexion engagée dans ce cadre est trop centrée sur l'hôpital, pas assez ouverte sur l'extérieur et qu'elle ne prend pas suffisamment en compte l'ensemble des professionnels, en particulier ceux du secteur des soins à domicile. L'argument me semble donc un peu court.
Elle partait en effet d'un très bon sentiment. Néanmoins, je vous le dis clairement, nous avons été déçus. Il s'agit en réalité d'un exercice de planification, qui ne tient compte que du secteur public. Or une loi de programmation ne peut ignorer les autres acteurs. Si nous pensons, comme vous, que l'hôpital public et les EHPAD publics doivent être la colonne vertébrale des politiques de santé et de l'autonomie et qu'il faut confier le leadership au secteur public, nous considérons qu'il importe de reconnaître la place et le rôle de chacun : établissements publics et privés, médecine de ville, secteurs sanitaire et médico-social. Il convient d'élaborer des politiques qui favorisent les coopérations, ...