7 interventions trouvées.
... juridique qui leur est propre, sous la responsabilité des parents jusqu'à leur majorité. Jamais nous n'avons souhaité les transformer en chose. Par ailleurs, si, nous en convenons, il n'existe pas de droit à l'enfant de façon générale et s'il s'agit d'une ineptie en matière juridique, l'argument que vous nous assénez depuis trois lectures n'est qu'un prétexte pour contrecarrer l'ouverture de la PMA aux couples de femmes et aux femmes seules. Il faut arrêter de tourner en rond autour de ça !
Eh bien, au sein de la majorité présidentielle, nous sommes très fiers d'ouvrir la PMA aux couples de femmes et aux femmes seules !
Il n'existe pas – et il n'a jamais existé – d'obligation, pour l'État, d'assurer à ses ressortissants la possibilité d'avoir un enfant. C'est pourtant un tel droit à l'enfant que revendiquent ceux qui souhaitent légaliser la PMA pour les couples de femmes et les femmes seules, ainsi que la GPA.
En rétablissant, comme vous y invite cet amendement, l'article 1er A, adopté par le Sénat, vous montreriez votre intention de prendre en considération le travail des parlementaires. Vous aurez beau dire le contraire, toutes les interventions en faveur de la PMA pour toutes ne reposent que sur un seul argument : celui du droit à l'enfant. Or celui-ci n'existe pas. On nous parle même maintenant de l'amour… Mais cette loi ne garantit en rien que l'enfant grandisse dans l'amour, en rien ! Il serait ainsi, d'après vous, logique d'ouvrir la PMA à toutes les femmes. Mais dire qu'il existe un droit à l'enfant, ce serait affirmer que l'on peut disposer d'une pe...
Chers collègues de la majorité, je veux croire à votre bonne foi quand vous nous dites que l'ouverture de la PMA aux femmes seules et aux couples de femmes ne suit aucune logique de droit à l'enfant, comme quand le Gouvernement nous dit, pendant la discussion générale, que l'objet de la navette parlementaire est de prendre en considération les apports des deux assemblées. Vous n'avez finalement retenu que peu de modifications apportées par le Sénat. Mais il me semble que si vous êtes de bonne foi, l'inscri...
Vous masquez aussi une problématique que vous ne voulez pas évoquer mais que Coralie Dubost vient de rappeler : vous êtes dérangée par l'homoparentalité, appelons un chat un chat. Peut-être aussi êtes-vous vraiment contrariée par l'existence même de la PMA, que c'est pour vous contre-nature… Mais oui, aujourd'hui, on peut aider les femmes à procréer, en les assistant médicalement. Et ce n'est pas pour elles revendiquer un droit à l'enfant semblable au droit de posséder une chose, mais la reconnaissance du fait qu'une femme peut avoir à un moment de son existence envie de porter la vie, comme, a contrario, envie de ne pas être enceinte – c'était mon...
Appelons en effet un chat un chat. J'aimerais que le Gouvernement nous apporte des éclaircissements, parce que le dispositif de la PMA étendue à toutes va avoir deux effets collatéraux dont il n'assume pas la responsabilité. L'effet domino d'abord : en vertu du principe d'égalité, à un moment ou à un autre, comme Charles-Amédée de Courson l'a clairement exposé, il ne pourra pas s'opposer, à l'occasion d'une QPC par exemple, à l'ouverture du dispositif à la GPA. Les couples d'hommes la réclameront alors au nom de l'égalité, après...