28 interventions trouvées.
Il vise à introduire le dispositif des semestres à l'étranger, destiné à internationaliser les sciences humaines et sociales grâce au développement de réseaux mondiaux.
Il vise à supprimer l'alinéa 223 du rapport annexé. Nous avons de sérieux doutes quant à la création du centre Science et médias qui y est proposée. Il est fait référence, dans cet alinéa, à d'autres pays dans lesquels ce type d'instance existe. Or, s'agissant du Royaume-Uni, nous notons que l'indépendance du Science media center n'est absolument pas reconnue et qu'il est soumis à des influences susceptibles de mettre en cause sa probité, ce centre étant largement financé par des multinationales. L'alinéa 223 ét...
...ésultats de la recherche française dans toute son excellence, et de rapprocher les acteurs pour améliorer la coopération. Un tel centre peut même être un outil supplémentaire au service de l'éducation populaire, laquelle nécessite forcément un meilleur accès à l'information. Nous présenterons d'ailleurs ultérieurement un amendement visant à favoriser les partenariats entre l'ANR, le futur centre Science et médias et l'audiovisuel public français, pour assurer cette meilleure diffusion de l'excellence scientifique française. Avis défavorable.
Je ne sais pas si cela est très protocolaire, mais je soutiens à 3 000 % les propos de Mme la ministre quant au sens à donner au futur centre Science et médias. Mon amendement vise précisément à permettre la création d'antennes territoriales de ce centre que le projet de loi veut créer. Leur rôle ne consistera pas uniquement à faciliter l'accès des citoyens à la science dans leur bassin de vie, mais aussi à s'adapter à la spécificité de chaque territoire en matière de recherche et d'innovation. À titre d'exemple, j'avais invité notre collègue...
Je sais à quel point Francis Chouat est engagé, sur le territoire essonnien, en faveur de la recherche et l'innovation. Je donne un avis favorable à son amendement, que je propose néanmoins de sous-amender afin de ne pas circonscrire l'action du centre Science et médias au seul niveau local, mais de favoriser également les collaborations nationales ou internationales.
Je m'associe aux propos de ma collègue Faucillon. D'après l'article paru dans Le Monde ce matin, le Gouvernement prévoit de créer une « maison de la science et des médias ». Votre ministère a visiblement davantage de moyens que l'audiovisuel public, qui sera amputé de 2 000 postes. Je souligne d'ailleurs que des journalistes scientifiques travaillent dans l'audiovisuel public, et que c'est un métier. Vous entendez créer cette « maison » – un bien joli nom pour désigner la mise sous tutelle de l'information scientifique – sous prétexte de lutter cont...
Par conséquent, ce n'est pas du tout pareil. Dans le code de l'éducation, il est écrit que la science doit être vulgarisée au maximum mais pas qu'une agence de médias sera créée. Aujourd'hui, la crise du covid-19 donne malheureusement une illustration du danger que j'évoque avec la présence, sur les plateaux de télévision, de spécialistes qui disent tout et son contraire, simultanément, sur différentes chaînes. Comment voulez-vous que la population française s'y retrouve ? Plutôt que de faire ap...
De manière générale, je serais moins hostile que M. Larive. Cela étant, madame la ministre, vos propos me semblent poser problème. Il suffit de lire l'alinéa 223 : une des actions prévues consiste à « créer un centre Sciences et médias, à l'instar de ceux qu'ont installés plusieurs autres pays comme l'Allemagne, l'Australie, le Japon, la Nouvelle-Zélande ou le Royaume-Uni ». Vous présentez cette disposition et, au banc du Gouvernement, vous affirmez que le Royaume-Uni n'est pas l'exemple à suivre. Soyez cohérente ! Ne citez pas le Royaume-Uni si vous considérez que ce n'est pas un modèle.
Nous avons rarement ressenti, autant que ces derniers mois, l'enjeu de la diffusion de la science. À l'heure des fake news, les citoyens ont soif de mieux comprendre l'actualité et exigent qu'on donne la parole à des experts et expertes crédibles et audibles. Par conséquent, il est important de développer un discours fiable et même attractif sur les sciences. À cet égard, le rôle de l'audiovisuel public et des acteurs publics tels que le CNC, le Centre national du cinéma, est essentiel. On c...
… je suis très favorable à la propagande scientifique. Pendant trente ans, les scientifiques ont évolué dans un entre-soi, ils ne s'exprimaient pas beaucoup, ne vulgarisaient pas. Il faut dire aussi que, par manque de curiosité, les journalistes ne sont pas allés puiser dans ce vivier, lequel est pourtant inépuisable puisque le moindre détail de la vie quotidienne peut être connecté à la science, décortiqué afin de le faire comprendre à chacun. Il faut donner des moyens aux journalistes car la vulgarisation est un travail long, aux méthodes radicalement différentes de celles qui caractérisent le traitement de l'actualité. C'est d'ailleurs pour cette raison que ce travail n'est pas pris en charge alors même qu'il est indispensable. Demain, tous crétins ? interrogeait un documentaire, il...
Si nous sommes d'accord sur le constat, cessons le dénigrement et faisons avancer les choses ensemble afin que la science se mette à la portée des Français. Eux en meurent d'envie ! Ils sont extrêmement curieux, comme le prouve le succès des manifestations et des festivals qui se déroulent en régions. Ils sont avides d'en savoir plus. Si on accorde un peu plus de moyens aux journalistes et si on fait preuve d'un peu plus de curiosité, on va dans le bon sens.
Un amendement qui défend les Boutiques des sciences, c'est une excellente idée. L'avis est donc favorable.
Cet amendement dont le premier signataire est M. Dominique Potier vise à soutenir les dispositifs de science citoyenne et plus particulièrement à pérenniser le dispositif « Tous chercheurs », créé en 2004 à Marseille et qui s'est ensuite développé en Lorraine sous la tutelle d'organismes comme l'INRAE, l'Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement, l'université de Lorraine et le CNRS, le Centre national de la recherche scientifique. Il consiste à accueillir des ...
« Tous chercheurs » fait partie des dispositifs qui visent à mieux diffuser la science dans la société et à rapprocher l'une et l'autre, dans l'esprit des recherches participatives. Cela correspond bien aux objectifs visés par la loi de programmation. Avis favorable.
Je suis ravie que cet amendement soit sur le point d'être adopté. Cependant, je ne voudrais pas qu'il contienne une part de démagogie ou d'hypocrisie. Certes, la science doit être accessible à tous et les chercheurs doivent le plus possible travailler et développer des projets sur l'ensemble du territoire au service de l'intérêt général. Mais il faut aussi se rendre compte de l'état des universités – je dois dire que depuis le début de cette discussion je bous sur mon banc ! Dans l'Hérault, mon département, 78 % des étudiants sont concentrés à Montpellier tandis ...
...cientifique, des sociétés savantes, des musées ou des organismes publics. Il s'agirait, pour cela, de porter à 2 % la part du budget d'intervention de l'ANR affectée au financement d'actions de partage de la connaissance scientifique, soit environ 30 millions d'euros à l'horizon 2027. En effet, et la crise sanitaire nous l'a une nouvelle fois prouvé, il est urgent de réconcilier la société et la science. Depuis le début de l'épidémie, les scientifiques n'ont jamais été aussi présents dans les médias. C'est vers ces derniers que nous nous sommes tournés pour répondre aux nombreuses questions posées par l'apparition de ce virus. Nous avons pris conscience du défaut d'information des citoyens concernant le fonctionnement de la recherche scientifique en France, de la frontière rigide qui existait en...
La France a besoin de chercheurs engagés dans la médiation des sciences pour le grand public. Aujourd'hui, nombre d'entre eux consacrent de leur temps à cette nécessité mais cet engagement n'est pas valorisé ni reconnu à sa juste valeur, alors qu'il devrait être un critère positif de progression professionnelle. Pour renforcer le lien entre les chercheurs et la société, le présent amendement vise à valoriser ceux qui s'engagent déjà et à attirer de nouvelles vocatio...
Le développement d'une science participative suppose un effort financier significatif, d'où la proposition d'y consacrer 2 % du budget d'intervention de l'ANR et de construire un système de convention participative sur le modèle des CIFRE – conventions industrielles de formation par la recherche.
... académiques et non marchands de la recherche scientifique, comme les grandes fondations ou certaines organisations non gouvernementales, demandent la mise en place d'un tel dispositif qui leur permettrait de structurer et de financer des projets de recherche utiles pour la société. L'amendement no 353 vise à remplacer une formulation qui met l'accent sur la défiance des citoyens à l'égard de la science par une formulation plus ouverte et positive de leurs rapports à la science et aux scientifiques. Les études d'opinion montrent que les citoyens ont confiance dans les chercheurs et soutiennent l'idée d'investir dans la recherche, tout en nourrissant, pour une certaine part, une défiance envers le discours des experts et des scientifiques.
Nous proposons la mise en place d'une « convention de citoyennes et citoyens chargée de définir les objectifs généraux de la recherche et de se positionner sur des priorités de recherche ». Vous comprendrez que nous avons ici l'ambition de créer un lien plus étroit entre science et citoyenneté, aspect qui nous semble trop absent du projet de loi de programmation et que nous souhaitons donc renforcer, comme vous avez pu le constater, par le biais de nos différents amendements.