Interventions sur "université"

8 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

...serait préférable d'inverser les niveaux d'engagement et de les renforcer immédiatement de manière significative. Vous avez évoqué tout à l'heure, madame la ministre, la nécessité de déconcentrer la recherche, pour disposer d'un grand nombre de petits centres de recherche ; cet objectif est d'autant plus urgent en raison de la crise sanitaire. Or, pour réaliser cette déconcentration, il faut des universités partout. C'est également la raison pour laquelle je propose d'inverser les montants alloués : plus d'argent, et tout de suite. Je vous ai posé, il y a environ un an, une question écrite sur l'antenne décentralisée du Guesclin de l'Université Paul-Valéry Montpellier 3, située à Béziers. Menacée de fermeture en 2014, elle ne fonctionne toujours qu'à la moitié de sa capacité : seule une aile et de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

...évèle être une méthode pour le moins hasardeuse au regard des nombreux événements – y compris politiques, bien entendu – qui peuvent survenir sur un tel laps de temps. L'un des outils à utiliser pour donner au processus toutes ses chances de réussir me semble être une actualisation annuelle automatique. Puisqu'il me reste quelques secondes, j'en profite revenir sur la nécessité de développer les universités dans les villes moyennes. Madame la ministre, je vous ai déjà interrogée à deux reprises tout à l'heure sur ce sujet, tout comme je l'avais fait en octobre 2019, par le biais d'une question écrite à laquelle je n'ai jamais obtenu de réponse. J'aimerais savoir quels sont vos projets pour les villes moyennes, afin de savoir si vous avez réellement pour projet de déconcentrer les universités. Les v...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

Permettez-moi d'abonder dans le même sens : pour les mêmes raisons, je demande également une actualisation automatique, chaque année. Il me semble que, sans cela, les choses manquent de précision. Je suis également étonnée de l'absence de réponse de votre part, madame la ministre, s'agissant de la nécessité de développer les universités des villes moyennes. Je ne comprends pas pourquoi vous ne voulez pas me répondre, alors que j'ai posé la question plusieurs fois et que ce projet semble correspondre à vos annonces, puisque vous affirmez que vous voulez déconcentrer la recherche et permettre un accès au plus grand public possible.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabrice Le Vigoureux :

...oumis à l'Agence nationale de la recherche va enfin dépasser les 20 %. Je rappelle qu'il y a quelques années, nous n'en étions encore qu'à 11 % – un taux absolument décourageant pour les équipes, qui a sans doute empêché certains bons projets d'émerger. Dès 2021, grâce au plan de relance, on multiplie par cinq les garanties des prêts accordés aux étudiants. Dès 2021, on rend enfin éligibles les universités au grand plan de rénovation thermique tant attendu. Dès 2021, on engage un plan de recrutement de 5 200 personnes, avec des postes d'enseignant-chercheur, des fonctionnaires, des titulaires sous plafond État – je rappelle que nous en avons perdu 3 500 au cours du dernier quinquennat. Oui, nous pouvons à la fois nous projeter sur dix ans pour soutenir la recherche, qui doit se déployer sur le t...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Félix Acquaviva :

...tion et aux financements compétitifs des appels à projets. Certes, le projet de loi contribue à revaloriser les salaires mais un écart perdurera avec les autres pays de l'OCDE. Comment garantir cet effort essentiel au redéploiement économique et social et à la relance ? Comment parvenir à un équilibre entre financements compétitifs et financements récurrents ? Je pense en particulier aux petites universités – ma circonscription abrite sans doute la plus petite université de notre pays, mais nous avons aussi évoqué l'outre-mer. C'est le débat qu'il nous incombe de mener aujourd'hui, et je dois dire que nous éprouvons quelques inquiétudes quant à savoir si nous saurons nous hisser à la hauteur des enjeux.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaxime Minot :

...fiques internationales et donc une baisse de son rayonnement. Toutefois il est essentiel de renforcer non seulement la recherche publique, mais également la recherche privée. Dans cette course, comme dans d'autres domaines, d'ailleurs, l'État ne peut pas tout. En la matière, le projet de loi de programmation est finalement assez faible. Pourtant, il serait nécessaire de conforter les liens entre universités et entreprises. Enfin, le texte maintient une dichotomie entre enseignement supérieur et recherche, alors même que l'enseignement supérieur joue un rôle central dans le domaine de la recherche. Pour maintenir les prétentions scientifiques de la France, notre groupe a formulé de nombreuses propositions. J'espère que nous parviendrons à des compromis pour préserver notre avenir.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCédric Villani :

...Touraine vient de soutenir brillamment. J'ai souligné en commission, puis dans l'hémicycle lors de la discussion générale, l'importance de la réduction des délais prévus. Il s'agit d'accélérer l'effort, de mesurer le caractère essentiel de la recherche, en particulier dans le contexte post-covid, de rassurer la communauté universitaire, ce que demande explicitement la Conférence des présidents d'université. Il s'agit également de s'assurer que les milliards dont nous parlons n'auront pas trop perdu de leur valeur, sous l'effet de l'inflation, au cours des prochaines années. Il s'agit enfin de s'approcher autant que possible du seuil souhaité et souhaitable, admis par tous, de 1 % du PIB consacré à la recherche publique.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Castellani :

Nous irons dans le même sens, puisque le présent amendement vise également à réduire de dix ans à sept ans la période de programmation. Je le soutiens d'ailleurs en mon nom et au nom des membres du groupe Libertés et territoires, mais aussi après en avoir discuté avec un certain nombre de présidents d'université. Plutôt que de reprendre les arguments déjà développés, je dirai simplement que le fait d'étaler la programmation jusqu'à 2030 la renvoie à une autre réalité politique, économique, budgétaire, dont nous ne pouvons absolument rien prédire. Par conséquent, en réduire la durée constituerait un gage de crédibilité, de sécurité, et atténuerait cette incertitude.