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...rofit du libre-échange. Certes, les Français ne sont pas les plus mal placés, puisqu'ils se situent au deuxième rang mondial en termes de production. Par conséquent, la betterave n'est pas insuffisamment produite dans notre pays. Mais c'est à nous de nous interroger, comme sur l'ensemble des problèmes qui nous sont posés aujourd'hui, non pas sur les betteraves mais sur les êtres humains et sur la biodiversité ! Il faut savoir que 80 % de ce qui sera mis sur ces plantes ira directement dans le sol, et que les 20 % restants finiront par se retrouver dans les produits consommés, générant les difficultés humaines que dorénavant plus personne ne nie – pas même vous, monsieur le ministre, ni le rapporteur. Nous savons que ces produits sont 7 000 fois plus dangereux que le DDT, interdit depuis plus de cinqua...
sacrifie nos salariés et notre souveraineté alimentaire, l'autre, pragmatique, responsable, concilie la protection de l'environnement et de la biodiversité avec celle de tous les pans de notre économie et de notre agriculture. Voter cette motion de rejet préalable, ce serait faire mourir notre industrie sucrière…
...ste – de comprendre le réel et de chercher les voies qui permettent de concilier d'une part la performance économique d'une filière dont nous sommes fiers et qui doit prendre sa part dans la sécurité alimentaire française et dans le récit alimentaire mondial, d'autre part le respect de chaque travailleur de la terre, qu'il soit paysan, planteur ou travailleur des usines, et enfin le respect de la biodiversité, que nous pouvons considérer ensemble comme notre assurance-vie. Nous croyons profondément que c'est possible. Nous avons cherché les voies d'une solution alternative à la réautorisation des néonicotinoïdes. Vous m'accorderez, monsieur le rapporteur, qu'il est pour le moins paradoxal d'affirmer – même si cela vous a valu des applaudissements – que cette loi prévoit la fin des néonicotinoïdes dan...
...glyphosate qui nous empoisonne toujours, le Président de la République qui refuse son interdiction et qui autorise en plus la réintroduction d'un autre pesticide mortifère pour notre santé et nos écosystèmes, les néonicotinoïdes. Un pas en avant, deux pas en arrière, c'est la politique du Gouvernement. Un pas en avant, c'était en 2016, quand Barbara Pompili, alors secrétaire d'État chargée de la biodiversité, défendait dans l'Hémicycle l'interdiction de ces pesticides tueurs d'abeilles, qui fut votée à deux voix près. Deux pas en arrière, c'est la même Barbara Pompili, ministre de la transition écologique, qui en autorise aujourd'hui la réintroduction contre l'avis des Français. Madame Pompili, on se demande bien ce que le Gouvernement vous a promis contre un tel revirement. Mais attendez : où est Mm...
J'ai la très désagréable sensation de me retrouver quatre ans en arrière dans cet hémicycle, lorsque Barbara Pompili – alors secrétaire d'État chargée de la biodiversité – nous disait, à juste raison : « faites attention, les néonicotinoïdes sont extrêmement dangereux. Ne vous trompez pas. » À l'époque, nous ne nous sommes pas trompés : nous avons voté pour son texte, à une très faible majorité. Nous n'oublions pas, non seulement parce que nous connaissons désormais tous l'extrême nocivité de ces produits – ce n'était pas le cas à l'époque – , mais aussi parce qu...
Parce que nous refusons l'empoisonnement de la biodiversité et l'emprisonnement dans l'agrochimie, la majorité du groupe Libertés et territoires votera pour la motion de rejet.