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On produit des betteraves en France… voici que des pucerons verts les mettent à mal. Dont acte. Quelles pertes de production notre pays est-il capable d'encaisser ? Voilà la question à poser ! Et que faisons-nous pour aider alors les salariés des sucreries et les paysans qui cultivent ces betteraves ? Voilà la question à se poser !
...de l'eau. Vous voulez construire un lotissement : y aura-t-il assez d'eau pour tout le monde ? Vous voulez réaliser des prises d'eau sur les nappes phréatiques ou sur les rivières : cette eau est-elle réellement potable ? Je pourrai multiplier les exemples. Ne traitons pas le problème seulement sous son angle le plus étroit – j'ose le dire – , celui qui s'impose à nous à cet instant, lorsque les pucerons verts viennent agresser les betteraves et qu'il s'en produit moins. S'il s'en produit moins, qu'importe, du moment que ceux qui les font pousser sont capables d'en vivre ? Vous évoquez la souveraineté de la France dans ce domaine. Mais cette question ne se pose nullement, puisque notre production est très largement excédentaire.
...pitaliste. Celle-ci ne sert à rien : l'agriculture est faite de stocks et de qualité des terres. Tout ce que vous jetez dans cette terre a réduit de moitié la fécondité des sols et leur capacité à produire au cours du XXè siècle – et sans cesse il vous faut les gorger de produits nouveaux fabriqués par une chimie qui détruit toujours plus, en amont comme en aval ! Voilà la situation. Quant à ces pucerons, s'il y en a tant, c'est d'abord parce que les hivers sont plus doux. Naturellement, je ne ferai pas le grief au Gouvernement de la température qui règne.
...global qui se traduit différemment selon les zones et les régions du monde. Mais les difficultés présentes viennent aussi du fait que les bestioles qui nous occupent ont développé une plus grande résistance aux produits auxquels on les expose pour les faire mourir – c'est en général la loi de la vie : si vous mettez du contre, survivent ceux qui ont trouvé le pour. Voilà ce qui se passe avec les pucerons verts. Et puis, comme il n'y a plus de quotas et qu'on peut planter tant qu'on veut sur les surfaces qu'on veut, il se trouve que la zone dans laquelle ces pucerons peuvent trouver pitance s'est élargie. Je pense qu'il y a ici des députés qui viennent d'autres zones que celles où l'on cultive de la betterave. Écoutez-moi, mes chers collègues : si vous êtes d'accord pour dire qu'on peut produire...
Là sera sa valeur ajoutée. Comment expliquez-vous que personne n'ait trouvé aucune idée pour se débarrasser de ces pucerons autrement qu'en utilisant ce produit si dangereux pour tout le monde ? Collègues, vous pouvez décider de soulager la filière betteravière à cet instant, dans les conditions d'un marché que vous ne discuterez pas. Il y a le libre-échange, continuons le libre-échange ! Il y a des règlements européens, conservons les règlements européens ! Et s'il faut utiliser les néonicotinoïdes qui empoisonnent ...
… que nous voulons réintroduire cette dérogation : nous sommes conscients que l'avenir n'est pas aux pesticides. Nous défendons tous avec une volonté farouche une transition verte vers une agriculture vertueuse. Mais nous regardons la réalité en face : depuis l'interdiction des néonicotinoïdes il y a deux ans, les plantes sont victimes des attaques de pucerons et de la jaunisse. Les surfaces plantées ont diminué. Cette dérogation n'est toutefois pas un chèque en blanc, car un comité de suivi assurera un contrôle des engagements pris par les planteurs.
Oui, monsieur Mélenchon, le puceron vert est un prédateur, plus nuisible que vous ne le prétendez, qu'il ne faut pas négliger. Ce projet de loi est nécessaire car il vient sauver la filière betteravière, confrontée à une impasse agronomique. Face à celle-ci, seul le temps long apportera des réponses alternatives durables au recours aux néonicotinoïdes – solutions ô combien attendues par notre société dans son ensemble, bien sûr, ma...