Interventions sur "relance"

13 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

Face à cette tornade sociale, il faudrait être fort ; mais vous n'êtes pas forts. Lire votre projet de loi de finances, vos PLFR et votre plan de relance me fait honte. Quand vous ajoutez, comme tout à l'heure, la suffisance, cela me met carrément en colère. Il y avait hier à la tête du pays un capitaine de pédalo ; il y a aujourd'hui le commandant d'un radeau. Face au premier souffle de la crise, vous avez été contraints de changer un peu de cap, de modifier votre logiciel, d'accepter un fait que vous vouliez enterrer sous des tonnes de terre de ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlain David :

Le compte n'y est pas pour le monde de la culture, parent pauvre de la relance, condamné à la fermeture des structures. Nous soutenons la motion de rejet parce que vous devez être convaincus que votre plan de relance ne peut pas se faire seulement avec une politique de l'offre. Aider les entreprises, oui, mais sous réserve qu'elles soient au service de l'emploi ou de l'environnement. Nous soutenons cette motion parce que vous devez être convaincus que la relance peut se fa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Jerretie :

...s nous sommes quand même attaqués aux investissements, aux difficultés et aux problématiques de la jeunesse. Bien évidemment, tout n'est pas réglé, mais il faut bien avancer ; je crois que ça vient d'être dit dans la présentation du texte comme cela l'avait été en première lecture, il est nécessaire de mettre en oeuvre les mesures prévues et de s'attaquer aux difficultés. Ce PLF, avec un plan de relance dont on a débattu plusieurs fois et de nouvelles annonces, me semble être désormais beaucoup plus prégnant et beaucoup plus fort. Il faut mettre un peu de positif dans la vie des Français et des entreprises. L'État et le Parlement travaillent ; il n'y a pas lieu de rejeter un travail fait en commun par le Sénat, l'Assemblée nationale, l'exécutif et les oppositions qui veulent être constructives. ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Roussel :

Une motion de rejet préalable constitue surtout une occasion d'exprimer notre inquiétude. Parce que celle du groupe de la Gauche démocrate et républicaine est forte, je voterai cette motion. Je profite de mes deux minutes d'explication de vote pour répondre au ministre, qui a exposé les trois aspects du projet de loi de finances : protéger, relancer et rétablir les finances publiques. En dansant cette valse à trois temps, vous allez vous prendre les pieds dans le tapis. Vous avez effectivement protégé les Sanofi, les Total et les Verallia que mon collègue Coquerel a évoqués. Ce sont de grandes entreprises qui versent des dividendes mais qui licencient. Elles sont protégées, mais pas leurs salariés, qui perdent leur emploi, comme ceux de Bri...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique David :

… vous refusez le plan de relance, ses 30 milliards d'euros en faveur de la transition écologique et ses 20 milliards d'euros en faveur de la solidarité, dont 6 milliards d'investissements pour le système de santé ; vous refusez 6,5 milliards d'euros pour l'emploi des jeunes.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

Collègues, je vous invite à rejeter le projet de loi de finances et le plan de relance qui y est associé. D'une part, ils ne sont pas de taille à relever notre économie, à limiter les dégâts sociaux, encore moins à engager une vraie bifurcation écologique. D'autre part, ils prétendent soigner le mal par le mal. Jamais le virus du covid-19 n'aurait atteint cette dangerosité sans le virus social qu'est le libéralisme. C'est cette idéologie qui a poussé hors de nos frontières la prod...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Jerretie :

... instauré le prêt garanti aux entreprises – PGE – , le fonds de solidarité et le chômage partiel. Heureusement qu'à l'époque, ces PLFR ont été adoptés, sans quoi nous en serions encore à adopter des mesures d'urgence. Faisons de même aujourd'hui, car adopter cette motion de rejet reviendrait à remettre en cause toutes les mesures prévues. Mieux vaut préparer l'avenir en travaillant sur le plan de relance – mieux vaut, pour paraphraser Bruno Le Maire, faire le pari de retrouver en deux ans notre niveau de croissance plutôt que de l'attendre. Le second point porte sur un objectif jusqu'ici peu évoqué. On a beaucoup parlé d'emploi, de mesures économiques et de politiques publiques, mais un thème général transpire des mesures figurant dans le plan de relance et dans le PLF : celui de la jeunesse. El...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bricout :

Le groupe Socialistes et apparentés partage pleinement l'analyse du budget qui a été faite par M. Coquerel, et nous voterons la motion de rejet préalable. Nous considérons, nous aussi, que le budget pour 2021 et le plan de relance qui va avec sont complètement déséquilibrés du point de vue du rapport entre politique de l'offre et politique de la demande. La politique de l'offre est bien trop accentuée : elle est synonyme de dette et certainement, dans un avenir proche, d'austérité budgétaire, laquelle entraînera l'affaiblissement des services publics et le basculement de nombre de nos concitoyens dans la pauvreté. De plus...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLise Magnier :

Sans surprise, le groupe Agir ensemble ne votera pas la motion de rejet préalable. Comme l'ont dit les ministres et le rapporteur général, ce projet de loi de finances est bien trop important pour nous priver d'un débat. Députés de la majorité comme de l'opposition, nous avons l'obligation de faire de la relance un succès. Les attentes sont nombreuses et le temps presse. Au cours des prochaines semaines, nous allons débattre de la première puis de la seconde partie du PLF, et je ne doute pas que nos débats permettront d'enrichir, voire de corriger, les dispositions du texte qui nous a été transmis par le Gouvernement. En l'état, le PLF nous semble être un texte solide et équilibré. La baisse des impôts ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Roussel :

Le problème, monsieur le ministre, ce n'est pas que vous n'en faites pas assez, c'est que vous faites mal. Cinq cent soixante-dix milliards d'euros d'argent public dans le plan de soutien et dans le plan de relance, et ça licencie encore, et ça délocalise encore à tour de bras ! Les hôpitaux, les infirmières, les aides-soignants souffrent encore. La pauvreté croît, car les factures de gaz et d'électricité augmentent, mais pas les pensions, ni les salaires.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Roussel :

... la protection des Français ? Où est la protection des salariés de Bridgestone, de Verallia ? Comment vont s'en sortir les 800 000 salariés à qui vous dites qu'il y aura 800 000 suppressions d'emploi ? Imaginez-vous l'état d'esprit que ces paroles font régner dans le pays ? Chacun se demande sur qui ça va tomber : 800 000 suppressions d'emploi, c'est peut-être moi demain ! Votre prétendu plan de relance n'en est pas un. Car, en fin de compte, si l'argent public est destiné à financer le chômage partiel, c'est une bonne chose ; s'il est destiné à aider nos TPE et PME, c'est bien aussi, et il faudrait d'ailleurs en faire un peu plus de ce côté-là ; mais, pour l'essentiel, l'on va continuer de faire des cadeaux aux plus riches, aux multinationales, aux grandes boîtes, à ceux qui ont accumulé de la ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRobin Reda :

...tre pays, sur les plans tant sanitaire qu'économique ou social. Ce projet de loi de finances lui-même est jonché d'obstacles au rétablissement de la confiance, dans une période de grande volatilité budgétaire. En effet, comme M. le président de la commission des finances l'a indiqué, nous manquons de visibilité et de transparence quant au montant des crédits réellement dédiés à l'avenir et à la relance. En outre, alors que la crise perdure, ce projet de budget donne le sentiment de finir de vider les rayons d'un supermarché déjà presque vide. Je ne mets pas en cause votre choix d'afficher l'investissement comme priorité ; ce qui me gêne plutôt est le sentiment que vous procédez à des décaissements en rafale, sans mener de réformes de fond. Tout d'abord, les prévisions macroéconomiques du Gouve...