Interventions sur "relance"

9 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Saint-Martin, rapporteur général de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

... de cet article liminaire ont été revues ; c'est une particularité de cette deuxième lecture, qui se comprend aisément au vu de la progression d'une crise exceptionnelle. Vous n'avez pas tort, monsieur de Courson : l'évolution du solde structurel, qu'il s'agisse des prévisions pour 2020 ou pour 2021, a été une surprise collective. En réalité, elle est liée au fait que les mesures d'urgence et de relance sont considérées comme des dépenses exceptionnelles et non structurelles. Nous pourrions en débattre pour chacune d'entre elles, et il est vrai que certaines sont en quelque sorte hybrides, c'est-à-dire qu'elles pourraient rester en vigueur après la crise. Quoi qu'il en soit, nous devrions prendre acte des chiffres proposés par le Gouvernement, tout en acceptant une certaine instabilité de ces in...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Saint-Martin, rapporteur général de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

...tant aggravée et celle de la croissance plus prudente, à 6 %, notre dette publique augmentera en 2021 également. Nous devons le dire à nos concitoyens ; nous devons assumer le fait que la crise aura de lourdes conséquences sur notre endettement et que le rebond de 2021 ne suffira pas, dans un premier temps, à le stabiliser. Raison de plus de nous montrer extrêmement ambitieux dans notre effort de relance, afin que dès 2022, voire dès 2021 dans une certaine mesure, nous puissions faire mentir ces chiffres. Avis favorable à l'amendement du Gouvernement et défavorable aux deux autres.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Saint-Martin, rapporteur général de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

Il est tout de même paradoxal de proposer le transfert de crédits destinés à la relance – donc à stimuler la croissance – pour les consacrer essentiellement à l'urgence dans le but de maîtriser le plus rapidement possible l'endettement. Nous avons vraiment deux visions différentes de la situation, monsieur Woerth. J'estime pour ma part qu'il est prioritaire de se donner tous les moyens de réaliser la croissance la plus forte possible dès 2021– quand bien même cet objectif serait déc...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSabine Rubin :

... qu'aura la baisse des impôts de production sur le déficit et sur la fameuse croissance : qu'en sera-t-il ? D'autre part, s'il faut en effet choisir entre les dépenses, certaines sont incompressibles, comme celles destinées à l'hôpital, à l'éducation ou encore à la recherche. Vous arrive-t-il de calculer, monsieur le ministre délégué, l'effet positif que ces dépenses pourraient aussi avoir sur la relance ? C'est une façon de penser que vous occultez totalement !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Saint-Martin, rapporteur général de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

...ce débat. Il est en effet important que nous évoquions l'article liminaire et la mission « Plan d'urgence face à la crise sanitaire », qui ont changé entre la première lecture et celle-ci. Il est aussi important, politiquement, que la représentation nationale s'exprime sur l'avenir de notre endettement dans le cadre de ce PLF. Monsieur Woerth, le choix que vous suggérez de faire entre urgence et relance serait, selon moi, mortifère. Il nous empêcherait en effet d'obtenir le rebond de croissance nécessaire. C'est probablement ce souffle, ce carburant, qui ont manqué lors de la crise précédente pour relancer l'économie française ; il a finalement fallu augmenter les prélèvements obligatoires car les finances publiques étaient exsangues. Nous voulons à tout prix éviter d'avoir à augmenter les impôt...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Saint-Martin, rapporteur général :

À mon tour, je répondrai d'abord à M. Ciotti. Je suis moi aussi totalement solidaire de la région affectée. Il s'agit d'une très belle illustration du fait que, si nous débattons là du projet de budget pour 2021 et du plan de relance, il s'agit aussi d'adopter des mesures de très court terme, s'appliquant en bas de chez nous, dans nos territoires, aux entreprises ou aux citoyens dans le besoin. C'est ce « en même temps » permanent que nous devrons nous efforcer de garder à l'esprit cet automne pendant l'ensemble de l'examen du budget. S'agissant de ces amendements, relatifs aux soldes, nous avons la discussion lors de l'exam...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Saint-Martin, rapporteur général :

...est pas à ce stade – , l'ensemble des prévisions macroéconomiques, y compris sur les soldes conjoncturel et structurel, seront totalement incertaines. Il nous faut donc prendre le recul nécessaire. Cela étant, je vous donne raison sur un point, madame Dalloz et les autres : le solde structurel est à observer avec beaucoup d'attention, et, comme je l'ai dit cet après-midi à la tribune, le plan de relance ne sera utile et efficace que si nous prenons garde à conserver un solde structurel sérieux et maîtrisé. Toutefois, dans l'exposé sommaire de l'un de vos amendements, madame Dalloz, vous faites état d'un écart entre le solde structurel de 2021 et celui prévu dans la loi de programmation des finances publiques pour les années 2018-2022, que nous avions adoptée en début de quinquennat. Mais person...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRoland Lescure :

Évidemment, si la vague est plus rude, le rebond devra être plus fort ; si par bonheur le creux est un peu moins profond, alors nous aurons un peu moins à remonter. Il fixe par ailleurs des objectifs concrets de dépenses, grâce au plan de relance. Je préférerais donc que nous nous concentrions sur ces enjeux-là, que nous maîtrisons, plutôt que de chicaner pendant des heures sur des prévisions de croissance dont une seule chose est sûre : elles seront fausses.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Saint-Martin, rapporteur général :

...icit de l'État – effectivement très dégradé en 2021, même s'il s'améliore grandement en 2021 par rapport à 2020. Nous en revenons finalement à la question de la trajectoire de rétablissement de nos finances publiques : ce sont des amendements politiques, pas des amendements techniques ! Nous devons, c'est vrai, montrer quelle pourra être cette trajectoire. Pour moi, c'est clair : avec ce plan de relance, par l'investissement aux côtés du secteur économique, aux côtés des entreprises, le redressement de nos comptes publics doit passer par le relèvement le plus rapide et le plus puissant possible de la croissance. Nous devons tout mettre en oeuvre pour que la France retrouve la croissance la plus forte possible dès 2021. Nous tablons sur une reprise de 8 % en 2021, et ce doit être le cap que nous ...