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Monsieur le ministre de l'économie, des finances et de la relance, monsieur le ministre délégué chargé des comptes publics, nous avons tous bien conscience qu'en raison de la crise actuelle nous sommes face à une équation budgétaire impossible. Nous pourrions en débattre longuement. Néanmoins, la partie du plan de votre plan de relance consacrée aux plus fragiles est véritablement très faible. Ils bénéficient de 0,8 % de la totalité des montants engagés. Vous avez fait le choix, dont nous a parlé le ministre cet après-midi, de plutôt cibler les entreprises pour les aider à créer des emplois. Très bien. Cependant, si le Premier ministre invite demain les présidents de groupe politique et les chefs de parti, on imagine que ce n'e...
...as de philosophie : je me contente de regarder les chiffres et de faire une division, ce qui m'oblige à constater que votre action en faveur des plus précaires est trop faible eu égard à la précarité de ces ménages – je n'ai pas dit que vous n'aviez rien fait, j'ai même salué les mesures que nous voulons améliorer. Je le répète, vous leur consacrez 0,8 % de la totalité des sommes engagées pour le plan de relance. Ce sont les chiffres : vous pouvez les interpréter différemment, mais j'ai seulement fait une division. Monsieur le ministre, nous n'opposons pas le soutien que vous apportez aux entreprises à celui que vous accordez aux ménages. Nous disons seulement que la ligne de partage n'est pas celle que nous aurions choisie, et qu'elle ne nous satisfait ni d'un point de vue social ni d'un point de vue é...
... politique n'est pas seulement injuste, elle est aussi inefficace. En faisant le choix de donner des milliards aux entreprises, aux riches ou aux actionnaires – je sais que ces mots vous déplaisent – , et d'appeler cela de l'investissement alors que vous qualifiez de dépenses et de gaspillages ce que vous donnez aux pauvres et aux plus modestes, vous êtes inefficaces. En donnant 0,8 % du total du plan de relance à ces derniers, alors que vous consacrez 20 milliards aux autres, vous êtes inefficaces. Il suffit de lire les récentes recommandations du FMI – Fonds monétaire international – pour affronter la crise qui amène leurs experts à penser que « les gouvernements devraient [… ] envisager des impôts plus élevés pour les ménages les plus aisés et les entreprises très rentables ». Ils ajoutent que « ces ...
Ils sont relatifs aux bénéficiaires des aides personnalisées au logement. Le Président de la République avait annoncé à la télévision qu'ils seraient tous soutenus, mais ce n'est finalement pas ce qui est prévu dans le plan de relance. L'amendement no 960 vise à faire passer la prime exceptionnelle de 100 à 150 euros par enfant. L'amendement no 961 permettrait aux allocataires de l'APL de percevoir une prime de 100 euros même s'ils ne sont pas éligibles au RSA ou s'ils n'ont pas d'enfants. Le simulateur permet de constater que pour bénéficier des APL, il faut avoir un revenu quasiment équivalent au SMIC. Les personnes concer...
Dans le plan de relance, vous proposez 200 millions pour les associations qui luttent contre la précarité, plus sollicitées qu'on ne peut l'imaginer actuellement. Nous proposons de doubler cette enveloppe, à 400 millions.
Monsieur le rapporteur spécial, lorsqu'en juin nous avons proposé pour la première fois cette mesure, on nous a dit d'attendre le plan de relance ; aujourd'hui que nous débattons du plan de relance, on nous dit d'attendre le PLFR 4 ; quand viendra le PLFR 4, on nous dira évidemment d'attendre le PLFR 5 : ce n'est pas sérieux ! Je rappelle que l'Allemagne a publié son plan de relance le 3 juin. Or la première partie du konjunkturpaket porte sur la demande et le soutien aux ménages !
Défavorable. Nous avons fait le choix de MaPrimRénov', outil certes différent de la prime que vous évoquez du point de vue des modalités de l'avance remboursable, mais qui poursuit un objectif similaire : la rénovation thermique des logements, en particulier privés. Le plan de relance alloue 2 milliards d'euros à ce dispositif.
...tout aussi inquiétants : moins 15 % de mises en chantiers au cours des sept premiers mois de l'année et moins 20 % de permis de construire. L'effondrement des autorisations s'est même accéléré au cours des trois derniers mois puisque leur nombre a baissé de 27 % entre mai à juillet 2020 par rapport à la même période l'an dernier. C'est là que réside notre inquiétude, monsieur le ministre : si le plan de relance consent un effort important pour la rénovation énergétique des bâtis existants, il n'apporte aucune réponse sur la construction neuve. Or nous savons bien que la situation s'aggrave, que les Français ont besoin de se loger et que le soutien au logement est aussi un moyen de relancer l'activité. Tous ces amendements vont donc dans le même sens : faire en sorte que le logement neuf ne soit pas l'o...
Je donnerai un avis défavorable, monsieur Pupponi, sur les amendements ayant trait au logement. Le plan de relance est foisonnant ; il comporte de nombreuses mesures, presque trop, dont beaucoup concernent le logement, à différents titres – la rénovation et bien d'autres – , pour une somme totale de 6 ou 7 milliards d'euros. Le secteur du logement est donc largement servi. S'agissant de l'amendement no 391, qui propose l'extension du PTZ – prêt à taux zéro – , il s'agit plutôt d'une disposition fiscale ; aus...
Le dispositif proposé complètement différent de celui proposé par M. Pupponi, mais l'esprit est le même. Mon amendement vise à créer, au sein de la mission « Plan de relance », un nouveau programme, « Logement », doté de 13 millions d'euros en autorisations d'engagement et crédits de paiement, et qui serait compensé par une diminution à due concurrence des crédits de l'action 6 du programme 362. La politique gouvernementale d'accompagnement des villes est nécessaire ; cependant, pour gagner en efficacité, elle doit se doter d'outils plus adaptés. Elle pourrait par e...
Je crois, madame Ménard, que les dispositifs dont vous parlez correspondent à des situations tout à fait particulières ; leurs objectifs respectifs sont très différents, et ils ne ciblent pas tous les centres-villes. S'engager dans une réforme des zonages au sein d'un plan de relance me semble assez inopportun. Avis défavorable.
Je pense justement que la révision du plan de zonage est tout à fait opportune. Nous la demandons depuis plusieurs années ; à chaque fois, on nous répond que l'on reverra les zonages en décembre 2020, et que l'on pourra décider à ce moment-là. Depuis le mois de mars, nous vous disons qu'il est urgentissime d'agir, mais vous nous faites toujours la même réponse. Je salue le plan de relance que vous proposez, parce que notre économie en a besoin, mais je pense qu'il faut aller plus loin et que la révision du plan de zonage, qui ne coûterait rien, pourrait être très efficace dans certaines communes.
...an Marshall pour le logement, le dispositif Pinel doit s'appliquer non seulement à l'habitat qu'il cible actuellement, mais à l'ensemble des zones qui étaient concernées lorsqu'il a été instauré ; il faut donc le rouvrir aux zones B2 et C. En effet, en restreignant le dispositif, on a créé entre les territoires une disparité et un déséquilibre qu'il conviendrait de compenser ou de traiter dans le plan de relance.
Nous nous trouvons dans une situation quelque peu lunaire au vu de l'évolution de la situation sanitaire. Toutes les hypothèses retenues par le Gouvernement volent en éclat ; c'est vrai pour le plan de relance, mais aussi pour le PLF et le PLFSS. Je voudrais, avant de défendre mon amendement, profiter du retour de M. le ministre de l'économie et des finances pour lui poser deux questions rapides. Pour sauver des métiers qui sont menacés de disparition – je pense entre autres aux restaurateurs – , allez-vous défendre, au sein du Gouvernement, un ajustement du couvre-feu à vingt-deux heures ou vingt-deu...
Ce n'est pas dans la discussion sur les crédits de la mission plan de relance qu'il nous faut débattre à nouveau sur le recentrage du Pinel ; nous l'avons déjà largement fait lors du PLF 2018, et je tiens à ce que nous maintenions le dispositif en l'état. Ceci dit, l'attractivité des territoires est un enjeu qui se trouve au coeur de la mission relance. S'agissant de programmes tels qu'Action coeur de ville et Petites villes de demain, ou de ceux mis en oeuvre par les fon...
...ard, cette phase n'est toujours pas programmée alors que 82 millions d'euros ont déjà été dépensés. Ne pas terminer ce projet revient à jeter ces 82 millions d'euros d'argent public à la poubelle. Depuis 2012, l'Europe, la région, les départements et l'État suisse sont présents à nos côtés, c'est-à-dire tous les partenaires à l'exception de l'État français qui fait défaut, année après année. Le plan de relance est le support idéal pour faire face à ces engagements. L'achèvement de la phase 2 répond en tout point aux objectifs du plan de relance. C'est un projet économiquement viable. D'après les études effectuées par SNCF Réseau en 2018, la deuxième phase du projet est rentable avec une valeur actualisée nette de 111 millions d'euros. C'est un projet écologiquement pertinent. Cette phase 2 va permettr...
Pour le soutien au secteur ferroviaire, 650 millions d'euros sont inscrits dans les crédits de la mission « Plan de relance ». Le déploiement précis de ces crédits va se faire en concertation avec l'État et l'Agence de financement des infrastructures de transport de France – AFITF. Il faut attendre ces propositions de fléchage. Le Gouvernement peut donner des éléments de réponse mais, à ce stade, je ne crois pas qu'il soit souhaitable de diriger les fonds sur tel ou tel projet au Parlement. Cela doit se faire en conc...
Je vous signale de nouveau une erreur dans l'exposé des motifs de votre amendement : le SUV 3008 n'est pas de Renault mais de Peugeot – il faut rendre à César ce qui est à César. En outre, 300 chevaux pour un SUV, ce n'est pas tout à fait un véhicule familial. Au-delà de cette précision, je signale que ce plan de relance prévoit de consacrer beaucoup d'argent aux transports et à leurs infrastructures. Mon corapporteur a indiqué que 4,7 milliards d'euros seraient consacrés au ferroviaire, 4,1 milliards d'euros dans les participations financières de l'État – une partie dans les lignes et l'autre pour compenser les pertes dues au covid-19. Le plan de relance prévoit aussi 650 millions d'euros pour des lignes ferrov...
Cet amendement de Marc Le Fur concerne les transports routiers de marchandises, qui sont les grands oubliés du plan de relance. Par cet amendement, nous proposons de les accompagner à la fois dans le verdissement de leur flotte et dans l'accélération du déploiement du réseau des points de ravitaillement en énergie alternative.
Votre demande est satisfaite par les crédits prévus dans la mission « Plan de relance », puisque 100 millions d'euros seront dédiés directement au verdissement de la filière aéronautique, précisément pour qu'elle puisse s'orienter vers de nouveaux marchés. En outre, 500 millions d'euros seront consacrés aux reconversions dans des métiers d'avenir, soit spécifiquement dans la filière aéronautique, comme c'est le cas pour les entreprises de l'agglomération d'Albert, soit, plus large...