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...une cohorte de 25 000 volontaires. Or l'examen de la préfiguration réalisée en 2019 montre les lourdeurs organisationnelles de ce dispositif. Surtout, il pourrait demain susciter une dépense exorbitante alors que sa contribution à l'apprentissage à la citoyenneté et au sens de l'engagement reste à démontrer. Dans le contexte dramatique créé par la crise sanitaire, les ressources accaparées par le SNU pourraient être à l'évidence bien mieux employées, dans l'intérêt de la préservation des milieux associatifs et de l'engagement. Par contraste, les crédits du FDVA comme ceux du service civique stagnent. La dotation du FONJEP – le fonds de coopération de la jeunesse et de l'éducation populaire – bénéficie certes d'un petit million supplémentaire, une augmentation bien faible au regard des finance...
... une hausse de 6 % pour un total de 699 millions. Depuis 2017, le Gouvernement souhaite soutenir l'engagement des jeunes, notamment au travers du service civique, qui connaîtra un essor considérable en 2021 : 145 000 missions sont consolidées dans ce budget et 100 000 missions supplémentaires sont prévues dans le plan de relance ; 245 000 jeunes pourront donc s'engager pour l'intérêt général. Le SNU voit également ses crédits augmenter de 31 millions d'euros, suivant l'ambition de le déployer sur tout le territoire national et d'y accueillir plus de 25 000 volontaires. Les crédits du FONJEP – le fonds de coopération de la jeunesse et de l'éducation populaire – sont abondés de 4,5 millions d'euros, auxquels s'ajoutent 7 millions de crédits de relance pour financer 2 000 emplois associatifs. ...
...ent touchées par l'arrêt des activités, dû à la crise sanitaire, alors qu'elles sont, depuis trois ans, très fragilisées par une baisse des dotations des collectivités territoriales qui se trouvent elles-mêmes dans une situation financière très difficile, les associations sont plus que jamais en péril. Je tiens à saluer l'engagement de tous ceux qui, partout sur le territoire, les font vivre. Le SNU – service national universel – , qui a pour but d'affirmer les valeurs de la République, pendant un petit mois, alors que notre modèle républicain est attaqué par le fondamentalisme islamique, a connu un coup d'arrêt brutal en raison de l'épidémie. Toutefois cette dernière n'explique pas les contradictions budgétaires le concernant. En commission, les explications qui nous ont été présentées n'on...
...bre de missions est aujourd'hui uniquement financée par les crédits du plan de relance, par définition exceptionnels. Nous demandons logiquement la suppression du service national universel qui bénéficie étrangement d'un doublement de ses crédits budgétaires en 2021, pour un montant global de 60 millions d'euros, alors que sa mise en place au cours de l'année 2020 a été un échec retentissant. Le SNU est un dispositif inutile et redondant avec le service civique car il s'adresse aux plus de 16 ans. Nous voyons bien qu'il s'agit d'intervenir, en particulier au sein de l'éducation nationale, sur le parcours de citoyenneté en amont de cet âge. Le SNU est un dispositif coûteux dont la montée en puissance budgétaire est en concurrence directe avec les crédits qui devraient être consacrés à la seul...
D'autre part, la mission prévoit un renforcement très substantiel du service civique avec 100 000 missions supplémentaires dans le cadre du plan de relance. Celui-ci est à nos yeux complémentaire de la montée en puissance du SNU. Enfin, le groupe Agir ensemble note une hausse de 2,4 % des ressources consacrées au développement de la vie associative. Ces nouveaux moyens renforceront la dotation affectée au compte d'engagement citoyen, le CEC. Mis en place en 2016, le CEC vise à reconnaître et à valoriser l'engagement, notamment le bénévolat et le volontariat, par l'octroi d'heures de formation adossées au compte personne...
... la mission « Solidarité, insertion et égalité des chances ». Mais dans la mission « Sport, jeunesse et vie associative », l'essentiel des crédits en direction de la jeunesse concerne le service national universel et dans une moindre mesure le service civique. Compte tenu du contexte et de la faible portée du dispositif à l'heure actuelle, il nous paraît disproportionné de doubler les crédits du SNU et de les porter à plus de 60 millions d'euros. Cela ne répond pas aux attentes de la jeunesse, qui se retrouve aujourd'hui démunie face à une crise sanitaire qui assombrit les perspectives en termes d'emploi mais aussi en termes d'engagement associatif comme sportif, ou même de loisir. Il faut avant tout répondre à la précarité d'un nombre croissant de jeunes en ouvrant le revenu de solidarité a...
L'accroissement global des ressources allouées à la mission « Sport, jeunesse et vie associative » doit être fortement relativisé. En effet, la majorité de ces nouveaux crédits ira au programme 350, relatif aux Jeux olympiques de 2024, mais aussi au développement du service national universel. Cette préférence ou plutôt cette captation budgétaire en faveur du SNU nous semble très contestable. Bien qu'on n'ait pu faire la démonstration de l'intérêt de ce dispositif, les crédits qui lui sont alloués font plus que doubler par rapport à la loi de finances initiale pour 2020 : ils atteignent plus de 62 millions d'euros. Ses missions de brassage social, de cohésion nationale et de transmission des valeurs de la République sont déjà assurées en premier lieu par ...