15 interventions trouvées.
Nous nous penchons maintenant sur les crédits de la mission « Sport, jeunesse et vie associative ». Comme pour toutes les autres missions, ces crédits s'étudient dans le contexte particulier de la crise sanitaire – dont nous allons vivre un nouvel acte – , au cours de laquelle les acteurs du monde du sport et de la vie associative sont particulièrement touchés. Après avoir mis en place d'importants dispositifs de soutien, le Gouvernement propose, pour 2021, un budget de la mission en forte ...
...part, la croissance des crédits mobilisés en vue de la préparation des Jeux olympiques et paralympiques par le biais de la SOLIDEO ; à moindre degré, une obstination déraisonnable s'agissant du service national universel. En dehors de ces deux postes de dépense, le Gouvernement ne propose pas de réelles inflexions ni de nouveaux moyens dans le soutien apporté à la mission « Sport, jeunesse et vie associative ». On m'objectera que le plan de relance pourvoira à tout puisque, d'après les engagements pris par le Gouvernement, il devrait en effet fournir au sport 120 millions d'euros supplémentaires et porter le nombre de missions effectuées au titre du service civique à 100 000. Toutefois, nous devons la vérité à ceux qui nous écoutent : France Relance constitue un instrument de financement ponctuel, d...
...iron 4 500 – moins, cela n'aurait pas été possible… Ainsi, les concours pour les cadres techniques devront être rouverts. Mais nous pouvons faire plus pour le sport, qui reste le parent pauvre des budgets de l'État. Pour y contribuer, le déplafonnement des taxes doit être mis à l'ordre du jour. Entendons l'appel lancé par quatre-vingt-quinze fédérations sportives ! Le programme « Jeunesse et vie associative » bénéficie pour sa part, cette année, de 699 millions, contre 620 millions l'année dernière. Cette augmentation s'explique en quasi-totalité par la montée en charge du service national universel. Comme la plupart des mouvements de jeunesse, nous avons toujours douté de ce dispositif qui ne paraît pas adapté aux besoins de nos jeunes. Nous estimons qu'il faut privilégier le renforcement des stru...
Nous examinons maintenant les crédits dédiés au sport, à la jeunesse et à la vie associative, qui comprennent les financements du sport, des Jeux olympiques et paralympiques 2024 ainsi que les actions en faveur de la jeunesse et de la vie associative. Pour le volet sport, le budget du ministère suit une courbe fortement ascendante. La hausse est historique : les crédits sont portés à 802 millions d'euros, en augmentation de 20 %, marquant la volonté forte du Gouvernement d'accompagner l...
...qui se sont engagés dans l'aventure olympique et qui permettent à ce rendez-vous de dépasser les frontières de l'Île-de-France. Ainsi, dans mon département de l'Oise, trente-sept sites sont qualifiés pour accueillir des athlètes de délégations étrangères. Les communes consentent pour cela à des investissements importants qui doivent être accompagnés par l'État. Le programme 163 « Jeunesse et vie associative » augmente de 6 %, mais le FDVA, le fonds de développement de la vie associative, est largement sous-paramétré par rapport à l'ancienne réserve parlementaire. Je rappelle qu'elle représentait une subvention estimée à 51 millions d'euros qui bénéficiaient à 1 670 associations sportives locales et à 2 236 associations.
...ports a transféré une grande partie de ses attributions à une agence. Je me répète, mais comme de nombreux collègues, j'avais regretté cette décision, qui transforme le ministère en une coquille vide. Cette mission se caractérise donc par une augmentation en trompe-l'oeil – qui ne trompe, en réalité, personne – faute d'une ambition et d'une politique claires en direction de la jeunesse et la vie associative, pourtant toutes deux essentielles à notre avenir, car vecteurs privilégiés de ce lien social qui nous fait tant défaut à l'heure des restrictions. Le correctif budgétaire appelé plan de relance montre d'ailleurs bien les insuffisances du projet originel, puisqu'il contient des rallonges financières nécessaires, en particulier à destination du monde associatif sportif local. Mais alors, pourquoi ...
...tamment dans le cadre du dispositif SESAME – Sésame vers l'emploi pour le sport et l'animation dans les métiers de l'encadrement. Grâce à 12 millions d'euros de crédits additionnels, il permettra l'accompagnement personnalisé de 3 000 jeunes supplémentaires vers les métiers du sport. Dans le cadre de cette mission, d'importants efforts sont également à noter en faveur de la jeunesse et de la vie associative. Notre groupe tient à souligner l'effort financier exceptionnel consenti puisque les crédits en question atteindront 699 millions d'euros, soit une augmentation de 6 % par rapport à 2020. Par ce budget, l'État pourra contribuer fortement au développement de la vie associative, ferment de cohésion sociale et acteur économique majeur. En outre, alors que les activités du monde associatif ont été fo...
...ociations, mais également de financer 2 000 emplois aidés dits FONJEP – en raison de la participation du fonds de coopération de la jeunesse et de l'éducation populaire. Nous nous félicitons de cette mesure qui permettra de soutenir la structuration du tissu associatif, ainsi que l'activité salariée des associations. Par ailleurs, notre groupe accorde une importance toute particulière à l'action associative, acteur essentiel de la vie de nos territoires. Nous saluons donc le renforcement massif du service civique : aux plus de 145 000 missions financées par l'État s'ajoutent plus de 100 000 missions supplémentaires prévues dans le cadre du plan de relance afin d'encourager l'engagement des jeunes. Nous nous réjouissons de constater que de nombreux domaines bénéficieront d'aides supplémentaires pour...
...a réponse budgétaire du Gouvernement pour 2021 est-elle à la hauteur de la crise sanitaire que nous traversons ? Cette crise violente n'est pas une simple parenthèse, nous le savons maintenant, et elle aura des effets durables, bien au-delà de 2020. Notre réponse est clairement négative. Comme l'a rappelé Régis Juanico en commission, la semaine dernière, l'impact de la crise sanitaire sur la vie associative a été clairement sous-estimé à l'occasion de la première vague ; elle l'est toujours aujourd'hui. On ne réglera pas la question de la survie de nombreuses structures à coups de 15 ou 20 millions d'euros et par des tours de passe-passe budgétaires. Une interruption de plus de huit mois de la vie associative et du sport amateur n'a pas de précédent dans notre histoire. Les pertes financières subie...
La mission « Sport, jeunesse et vie associative » revêt cette année une importance particulière, tant les secteurs concernés sont à la fois indispensables et fragilisés par la crise. Les crédits de cette mission vont évoluer de façon très sensible pour l'année 2021. Ils sont en augmentation de 12,5 % en crédits de paiement, pour atteindre 1,36 milliard d'euros. Dans le même temps, le plan de relance prévoit un soutien spécifique au sport franç...
D'autre part, la mission prévoit un renforcement très substantiel du service civique avec 100 000 missions supplémentaires dans le cadre du plan de relance. Celui-ci est à nos yeux complémentaire de la montée en puissance du SNU. Enfin, le groupe Agir ensemble note une hausse de 2,4 % des ressources consacrées au développement de la vie associative. Ces nouveaux moyens renforceront la dotation affectée au compte d'engagement citoyen, le CEC. Mis en place en 2016, le CEC vise à reconnaître et à valoriser l'engagement, notamment le bénévolat et le volontariat, par l'octroi d'heures de formation adossées au compte personnel de formation. Ce nouveau droit a longtemps été différé pour cause d'obstacles budgétaires et techniques. Le groupe Agir e...
...en en faveur des clubs, des associations sportives sur le territoire, de la pratique amateur et du sport pour tous. Pour ce qui concerne le budget en faveur de la jeunesse, il est difficile à lire en raison de l'éclatement entre le plan de relance, la mission « Travail et emploi » ou encore la mission « Solidarité, insertion et égalité des chances ». Mais dans la mission « Sport, jeunesse et vie associative », l'essentiel des crédits en direction de la jeunesse concerne le service national universel et dans une moindre mesure le service civique. Compte tenu du contexte et de la faible portée du dispositif à l'heure actuelle, il nous paraît disproportionné de doubler les crédits du SNU et de les porter à plus de 60 millions d'euros. Cela ne répond pas aux attentes de la jeunesse, qui se retrouve auj...
...e, sont des relais essentiels de l'action de l'État, notamment dans les territoires isolés ou dans les quartiers défavorisés – le Président de la République l'a encore rappelé ce soir. Malheureusement, la crise sanitaire ne les a pas épargnées et leur trésorerie a été fragilisée à un moment où leur action était indispensable. Nous ne pouvons que nous féliciter de la politique de soutien à la vie associative grâce aux crédits que le Gouvernement engage. De nombreuses mesures, que vous avez rappelées, ont permis aux associations de s'organiser pour affronter la crise : le maintien des subventions de l'État, le chômage partiel, le fonds de solidarité et le déblocage de moyens exceptionnels pour soutenir l'emploi associatif et les projets innovants, notamment à travers le FDVA, qui doit être abondé dava...
...i s'est malheureusement accentué lors du confinement du printemps dernier. Il convient donc d'assurer ces structures de notre soutien, notamment par le renforcement du FONJEP, acteur indispensable de l'appui aux actions de l'éducation populaire. À ce titre, l'augmentation de son budget de 4,5 millions d'euros pour 2021 est une excellente nouvelle, qui permettra de répondre aux urgences de la vie associative. Madame la secrétaire d'État, pouvez-vous détailler la manière dont ces crédits supplémentaires vont être utilisés, notamment dans le cadre du plan « Un jeune, une solution », pour assurer la continuité des activités des associations de l'éducation populaire ?
L'accroissement global des ressources allouées à la mission « Sport, jeunesse et vie associative » doit être fortement relativisé. En effet, la majorité de ces nouveaux crédits ira au programme 350, relatif aux Jeux olympiques de 2024, mais aussi au développement du service national universel. Cette préférence ou plutôt cette captation budgétaire en faveur du SNU nous semble très contestable. Bien qu'on n'ait pu faire la démonstration de l'intérêt de ce dispositif, les crédits qui lui sont ...