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... les cultures betteravières et prenant avec légèreté la perte des exploitants. Qui peut se réjouir, ou du moins s'estimer « rassuré », de la perte de « seulement 10 % à 20 % » des rendements ? Comment pouvons-nous décider de rester immobiles face à la détresse d'une filière ? Ce que nous ne produirons plus, nous l'importerons ! Est-ce vraiment cela que nous voulons ? Au moment où la France se reconfine, la préservation de nos richesses et de nos champions nationaux est essentielle. Au 20 octobre dernier, à titre d'exemple et selon les chiffres issus du délégué interministériel de la filière betterave-sucre-alcool, certaines pertes pouvaient atteindre de 70 % à 80 %. J'entends déjà les voix de ceux qui contesteraient ces chiffres : certes, la situation n'est pas homogène dans l'ensemble du te...
...n de la filière betteravière dépend me semble dangereux. Les agriculteurs, qui en ont fait l'amère expérience cette année à la suite de la décision politique prise en 2016, le savent. L'écologie de défiance, qui vise à tout interdire sans se soucier des répercussions directes dans les territoires, n'est pas celle que le groupe Les Républicains entend défendre. Nous lui préférons l'écologie de la confiance avec les professionnels concernés. Cela est nécessaire, car le traumatisme de la jaunisse ne doit pas conduire nos agriculteurs à cesser cette culture. Oui, la perte de rendement n'est pas homogène dans le territoire français. Elle se situe entre 15 % et 20 % si l'on inclut les zones non touchées et atteint jusqu'à 60 % dans certains territoires franciliens, tant dans les parcelles conventi...
Je confesse humblement vous faire confiance, monsieur le ministre, comme vous le savez. J'apprécie votre compétence ; vous êtes à votre place au ministère de l'agriculture. Il n'y a pas d'un côté les défenseurs de l'environnement et de l'autre ceux qui seraient insensibles à la question. Cependant, que voulez-vous, avec les années je me range parmi les députés qui ont quelques principes. Comme je l'ai ...
Il y a trois ou quatre semaines, je l'ai qualifié d'un mot pas très joli dans l'hémicycle, pour insister sur sa mauvaise qualité – je continue de le penser. On constate une mortalité de 300 000 ruches par an. Monsieur le ministre, parce que vous êtes ingénieur agronome, que vous êtes quelqu'un d'intelligent, nous vous faisons confiance : je souhaite que vous travailliez aussi sur la filière apicole pour élaborer un plan vigoureux de soutien aux apiculteurs – il y a urgence. Cet après-midi, nous sommes deux représentants du groupe UDI et indépendants. Je voterai contre le texte, mais je crois savoir que le député Grégory Labille votera à vos côtés pour autoriser le Gouvernement à déroger à l'interdiction. Il est nouveau, i...
Il va être difficile de faire aussi bien que monsieur Benoît ! Je suis fils d'apiculteur : la déontologue de cette institution dira peut-être que je suis en conflit d'intérêts sur le sujet. J'aime les abeilles et ce qu'elles produisent ; dans ma famille, nous prenons soin des abeilles. Tout est dit, je pourrais m'arrêter là et repartir dans ma circonscription du Médoc, mais j'ai trop de respect pour nos débats démocratiques et pour la biodiversité pour en rester là. Je ne comprends pas que notre assemblée propose de revenir sur une avancée majeure du pré...