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...qu'elle avait pour l'Europe. Monsieur le Premier ministre, la France est vingt-cinquième sur vingt-sept en Europe et trente-cinquième sur trente-sept au niveau mondial : nous sommes les derniers de la classe concernant le nombre de personnes vaccinées pour cent habitants. C'est un déclassement que nous ne pouvons accepter. Depuis jeudi dernier, les bugs s'enchaînent. Vous dites recevoir 500 000 doses par semaine : nous aurions donc reçu 1,6 million de doses depuis le début du mois de janvier. Or seulement 480 000 Français ont été vaccinés. Où sont donc passées les doses ? Pire, vous annulez déjà les rendez-vous que certains avaient finalement réussi à obtenir vendredi et lundi dernier, après avoir passé des heures au téléphone ou sur leur ordinateur, alors que, sur la base de vos information...
Monsieur le Premier ministre, j'aurai trois remarques. Alors que la France reçoit le même nombre de doses que les autres pays, proportionnellement à sa population, nous sommes classés vingt-cinquième sur vingt-sept pour le nombre de vaccination pour cent habitants.
...t-il ? Deuxièmement, une course la montre a démarré, depuis qu'au moins deux variants sont arrivés dans notre pays. Si nous continuons ainsi, le nombre de contaminations montera jusqu'à 70 000 par jour et vous n'aurez d'autre choix qu'un nouveau confinement – peut-être, je ne sais pas. Il faut l'éviter. Cette course contre la montre doit être menée tout de suite ! Enfin, s'il y a un million de doses dans les supercongélateurs, je vous demande de les libérer tout de suite et d'enclencher la vaccination.
Depuis près d'un an, les soignants et les maires sont au front pour lutter contre l'épidémie de covid-19. Mais, si nous sommes en guerre, alors c'est bien piètrement que vous les avez armés. Tout leur a manqué : les masques, les tests, les lits, et désormais, nous manquons de doses de vaccin.
...percongélateurs ou sur les aiguilles, l'approximation règne. Après le fiasco des premiers jours de la campagne, où la France a été la risée de tous, seulement 10 % des résidents des EHPAD ont finalement été vaccinés. Nous nous retrouvons désormais dans la débâcle des prises de rendez-vous : plateforme saturée, rendez-vous annulés, soignants et Français désemparés – sans parler des livraisons des doses qui ne sont pas à la hauteur des enjeux. Les élus ont répondu à l'appel en se mobilisant sans relâche pour ouvrir plus de 800 centres, mais ils attendent les 500 000 doses promises par semaine. Par exemple, à Mayotte, directement touchée par le variant sud-africain, aucune dose du vaccin n'a été livrée.
Comble du comble : alors que nous n'avons pas assez de doses, nous risquons d'en perdre entre 25 % et 30 % en raison de problèmes logistiques.
Ce gâchis est insupportable. C'est pourquoi, plutôt que de jeter les doses en fin de journée, nous vous proposons d'instaurer une réserve de volontaires qui serait prête à se faire vacciner juste avant la fermeture des centres, au cas où il reste des doses. Cette réserve permettrait d'utiliser chaque dose, de n'en jeter aucune, parce que chaque dose est un pas de plus vers l'immunité collective et vers un retour à la normale. Monsieur le ministre, quand allez-vous mett...
...nçaise. C'est pourquoi, je vous demande, monsieur le Premier ministre, de bien vouloir préciser à la représentation nationale, et ce faisant à l'ensemble des Français, la position du Gouvernement et des autorités sanitaires s'agissant du protocole de vaccination applicable aux personnes ayant déjà contracté le SARS-CoV-2. Cela paraît d'autant plus urgent que l'apparente et avérée insuffisance des doses, ainsi que les difficultés de leur acheminement, imposent d'établir des priorités selon des critères médicaux clairement établis et diffusés.
La campagne de vaccination des plus de 75 ans a commencé lundi, mais les doses manquent déjà. Avec l'arrogance qui caractérise ce gouvernement, vous affirmez que tout va bien. Or, dans mon département, en Seine-Saint-Denis, il n'y a déjà plus de rendez-vous avant le mois de mars ; des personnes âgées attendent au téléphone ou dans la rue, sans obtenir de réponse.