Interventions sur "vidéoprotection"

7 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle de Vaucouleurs :

...hamp des amendements identiques nos 1338 et 1163. Si la facilitation du déploiement des CSU par la mutualisation d'équipements et de personnels jusqu'au niveau départemental est souhaitable, il serait préférable, pour des raisons de confidentialité, de ne pas étendre à toute personne agréée relevant d'une commune, d'un EPCI ou d'un syndicat mixte concerné la possibilité de visionner des images de vidéoprotection de la voie publique. Mieux vaudrait habiliter davantage d'agents des polices nationale et municipale, le nombre de ceux qui peuvent procéder à ce visionnage étant actuellement restreint.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAina Kuric :

À l'heure actuelle, seuls les établissements publics de coopération intercommunale sont autorisés à avoir un centre de vidéoprotection intercommunal. Cet amendement porté par ma collègue Lise Magnier propose que les communes limitrophes soient également autorisées à en mettre en place.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Pauget :

Comme je l'évoquais précédemment, cet amendement propose de faire évoluer la réglementation relative à la vidéoprotection pour tenir compte des nouvelles technologies, notamment de l'intelligence artificielle, dans le but de rendre les dispositifs plus efficaces. Le réseau de transports de la RATP par exemple – qui compte 50 000 caméras surveillées, dans un centre de supervision, par dix agents – , pourrait être beaucoup plus efficace et efficient grâce aux algorithmes utilisés par l'intelligence artificielle.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlice Thourot, rapporteure de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

Je suis défavorable à ce que la vidéoprotection soit rendue obligatoire. Quant à la reconnaissance faciale, elle ne figure pas dans le texte. Ces amendements sont donc hors sujet. À défaut de leur retrait, avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRaphaël Schellenberger :

Je regrette cet avis défavorable et l'argumentation développée par Mme la rapporteure. Au XXIe siècle, ne pas aborder la question de la reconnaissance faciale dans un texte intitulé « Sécurité globale » et contenant des articles relatifs à la vidéosurveillance, à la vidéoprotection et aux drones, ce n'est pas qu'un oubli : c'est une faute. C'est un sujet dont nous devons pouvoir débattre ! Si nous ne le faisons pas aujourd'hui, une norme que nous n'aurons peut-être pas choisie finira par nous être imposée un jour. Il est essentiel que nous puissions en débattre dans cet hémicycle.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarine Le Pen :

Nous disposons désormais d'un recul important sur la vidéoprotection. Il m'apparaît donc que la commission départementale de vidéoprotection n'a plus de raison d'être. Je propose de la supprimer, tout en maintenant l'autorisation nécessaire du préfet – même si l'on aurait pu se contenter, en réalité, d'une simple déclaration au préfet de la part du maire. Quoi qu'il en soit, la commission départementale ne constitue aujourd'hui qu'une perte de temps.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlice Thourot, rapporteure de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

La commission départementale de vidéoprotection que vous souhaitez supprimer, madame Le Pen, est l'une des garanties de la proportionnalité du dispositif, dont elle assure aussi la constitutionnalité. Nous tenons donc à la conserver, raison pour laquelle j'émets un avis défavorable.