4 interventions trouvées.
...2018 et 2022, on en comptera 2 540 et ils sont déjà un peu moins de 2 000 dans ce cas… Vous semblez dire que ces chiffres sont faux, monsieur le garde des sceaux, mais on les trouve sur le site de votre ministère. Sont évidemment pris en compte les terroristes islamistes condamnés, au nombre de 300, mais aussi les détenus de droit commun susceptibles de radicalisation. Ces chiffres ne sont pas contestables ; les contester, c'est déjà, d'une certaine façon, nier le problème. Oui, monsieur le garde des sceaux, vous avez conscience des problèmes. Vous êtes cependant dans une position qui vous conduit à demander que l'on ne change rien à notre loi fondamentale. Je crois que c'est une profonde erreur. Depuis plusieurs années – cela remonte loin avant l'arrivée de l'actuelle majorité au pouvoir – ...
...France qu'il n'a pas, et en acceptant de nous diviser, nous Français, selon notre religion ! Voilà ce qu'il faut refuser au djihadisme, et c'est ce que j'ai l'intention de faire à cette tribune. Je le ferai en commençant par dire que je partage la souffrance des musulmans de Brétigny-sur-Orge, agressés hier par une voiture bélier lancée contre leur mosquée, comme je m'étais associé à l'unique protestation qui se fit dans ce pays après les attentats à la mosquée de Bordeaux, la manifestation du 10 novembre. Votre texte invente l'eau chaude. Il répète que la Constitution s'applique à tous – la belle découverte ! Décrétez donc, pendant que vous y êtes, que tous ceux qui cessent de respirer sont condamnés à mort, et vous aurez fait la même avancée. Ça n'a pas de sens. Le moment est venu de se r...
...articles du décalogue, « tu ne tueras point », n'a empêché aucun chrétien d'accomplir son devoir au service de la patrie, quand bien même cela signifiait qu'il fallait tuer beaucoup, hélas, hélas, hélas – et entre chrétiens, comme ce fut le cas dans les guerres entre la France et l'Allemagne. La guerre de religion ne vaudra jamais rien à la France. Trois siècles de guerre entre catholiques et protestants, après mille ans de mauvais traitements infligés aux juifs : où cela nous a-t-il menés ? Nulle part, jusqu'à la grande loi de 1905, qui dit la seule chose qui vaille : l'État ne reconnaît aucune religion.
Madame Untermaier, nous avons eu en privé une discussion intéressante sur la question du multiculturalisme, mais vous avez presque contesté ici le constat que nous dressons à ce sujet. Or c'est un point fondamental. Mes chers collègues, nous sommes tellement polarisés sur la question de la laïcité, à juste titre, …